Sommets Vol. XVIII No 3 - Automne 2005


Se distinguer à l'échelle internationale

Par Reno Fortin

L'Université a le vent dans les voiles, et pour cause. Les demandes d'admission à tous les cycles d'études explosent littéralement. L'effectif étudiant aux cycles supérieurs s'est accru de près de 50 %, et même de plus de 60 % au doctorat. Dans le domaine de la recherche, les octrois à nos professeurs ont progressé à un rythme sans précédent et le volume des contrats de recherche a carrément doublé. Le déploiement de nouveaux campus, même à l'extérieur du Québec, multiplie nos partenariats institutionnels. L'Université de Sherbrooke est également très sollicitée à l'échelle internationale. Par son rayonnement, elle attire l'attention de professeurs et de dirigeants d'universités de tous les continents.  Des universités très prestigieuses la contactent pour établir des protocoles de coopération, des échanges d'étudiants et de professeurs, des partenariats de recherche.  C'est aussi cela la mondialisation!

 

Photo de Louis Marquis
Louis Marquis
Secrétaire général
Université de Sherbrooke

 

Pour bien orienter cette effervescence dans nos partenariats et à l'échelle internationale, l'Université a confié au secrétaire général Louis Marquis la nouvelle fonction de vice-recteur aux relations institutionnelles. «Nous voulons soutenir de façon efficace les actions qui ont le plus d'impact sur le développement de notre communauté étudiante et de notre corps professoral, explique le recteur Bruno-Marie Béchard. De cette façon, l'Université continuera de déployer de plus en plus son leadership institutionnel sur la scène universitaire mondiale, afin d'avoir le plus grand impact possible sur notre société.»

L'Agence des relations internationales de l'Université de Sherbrooke, mise en place il y a à peine deux ans, relève dorénavant du vice-rectorat  aux relations institutionnelles. «Mon rôle consiste à permettre à l'Agence de toujours mieux répondre aux besoins de développement de l'institution», lance Louis Marquis.

Pour l'instant, une des priorités de Louis Marquis s'avère le positionnement de l'Université de Sherbrooke sur l'échiquier mondial. «Mon travail immédiat consiste à bien identifier les éléments qui nous définissent afin d'établir des bases solides pour notre action future, explique-t-il. Mais j'ai aussi la conviction que cette émergence de l'UdeS sur la scène internationale contribuera à façonner sa propre identité dans l'avenir, ajoute Louis Marquis. Les liens que nous tissons partout sur la planète deviendront une composante déterminante de la personnalité de l'UdeS. J'ai vraiment le sentiment de vivre une époque charnière dans l'histoire de notre institution.»

Une organisation jeune et sans complexe

Nos interlocuteurs internationaux apprécient l'approche franche et ouverte de l'Université de Sherbrooke. «On s'intéresse aussi beaucoup à la gouvernance universitaire, à nos structures et à notre modèle de gestion.  À l'échelle internationale aussi on remarque le dynamisme et l'audace de l'Université de Sherbrooke. L'UdeS n'est pas la seule, ni la première université québécoise à établir des liens formels avec des institutions étrangères, mais comme en toutes choses, elle se distingue par ses valeurs, son sens pratique et sa capacité d'innovation. On nous perçoit comme une jeune organisation sans complexe», ajoute Louis Marquis, un éclair de fierté dans l'œil… sinon dans les deux yeux!

Un tournant

Le nouveau secrétaire général et vice-recteur aux relations institutionnelles présente déjà une feuille de route bien remplie à l'Université de Sherbrooke. Il a d'abord été professeur à la Faculté de droit avant d'occuper le poste de vice-doyen de 1996 à 2000, pour enfin être nommé doyen à l'âge de 36 ans. Une autre incarnation vivante de l'audace de la communauté universitaire sherbrookoise!

Pour ce diplômé en droit de Sherbrooke, de Cambridge en Angleterre et de l'Université de Colombie-Britannique (Ph.D.), ce tournant est décisif : «J'étais honoré que l'on continue de me faire confiance, dit-il. J'ai déjà 15 ans de vécu à l'Université, et il me reste beaucoup à donner.» En véritable osmose avec l'Université, Louis Marquis s'anime lorsqu'il parle de son travail : «J'ai le sentiment de vivre sur le plan personnel la même phase de transformation que connaît l'Université. La beauté de notre travail, c'est de rencontrer chaque jour des gens exceptionnels venant d'horizons extrêmement variés. En travaillant avec eux, j'apprends et j'évolue à un rythme accéléré.»

«Je carbure aux projets», mentionne-t-il en conclusion, conscient qu'il sera certainement servi dans ses nouvelles fonctions.

 

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