Sommets Vol. XIX No 1 - Hiver 2006
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Sommets Vol. XIX No 1 - Hiver 2006 |
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par Martine Grenier |
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Au fil des ans, l'Université de Sherbrooke s'est
distinguée par son sens de l'innovation, son audace et son esprit pratique. Ce
sont sur ces qualités que s'est bâti le campus de Longueuil. À la tête de ce
campus, un nouveau vice-recteur associé et directeur vient d'être nommé. Bernard
Demers, entré en fonction à l'automne 2005, compte travailler au développement
et au rayonnement de l'Université en Montérégie et dans la région
métropolitaine. Fondé en 1989 en réponse à la demande de formation des membres de la communauté d'affaires et des milieux social et économique de la Montérégie, le campus de Longueuil offre aujourd'hui plus de 90 programmes, majoritairement de deuxième cycle, donnés par 8 des 9 facultés (administration; droit; éducation; génie; lettres et sciences humaines; médecine et sciences de la santé; sciences; théologie, éthique et philosophie). Au campus de Longueuil, on donne certes des activités de formation, mais on encadre également les projets de recherche appliquée, incluant ceux menés en collaboration avec l'hôpital Charles-LeMoyne, centre affilié universitaire et régional de la Montérégie. Leader en Montérégie Titulaire d'un doctorat en psychologie de l'Université de Montréal, Bernard Demers connaît bien les rouages du milieu de l'éducation postsecondaire, puisqu'il a occupé, de 2001 à 2005, le poste de directeur général du Cégep de Granby–Haute-Yamaska. Auparavant, il a été, de 1994 à 2001, doyen des études de premier cycle de l'Université du Québec à Rimouski et, de 1988 à 1994, directeur des études du Cégep de Joliette-Lanaudière. Fils de professeurs, il a toujours été à l'aise dans le milieu de l'éducation. «J'adore la relation avec les étudiants, et ce, autant dans la salle de cours qu'en laboratoire ou à l'occasion d'un suivi de thèse», raconte ce gestionnaire qui a commencé sa carrière à titre de professeur. Déterminé et engagé, Bernard Demers compte utiliser ses ressources et ses connaissances du milieu pour valoriser et développer la présence sociale de l'enseignement supérieur dans la région. «L'Université de Sherbrooke doit s'affirmer comme leader en Montérégie et pour cela elle doit multiplier et mieux faire connaître ses implications dans la communauté, comme elle le fait déjà à Sherbrooke.» La construction du nouvel édifice aux abords de la station de métro Longueuil–Université-de-Sherbrooke permettra de concrétiser la présence de l'Université et de créer une vie communautaire sur un campus de nouveau type répondant aux besoins actuels et futurs des étudiants. Pistes prometteuses «Il y a un beau défi à relever étant donné le campus à construire, les liens politiques et les approches administratives à redéfinir ainsi que les liens avec les autres établissements à maintenir ou à établir.» Dans sa carrière, Bernard Demers a toujours été celui qu'on a engagé pour redéfinir, bâtir et développer des projets d'envergure. Ce gestionnaire dévoué aimerait emprunter plusieurs pistes qui semblent prometteuses : les liens avec le milieu collégial, l'importance de la formation continue aux trois cycles, l'offre de cours sur l'ensemble du territoire montérégien, l'utilisation des technologies dans l'enseignement et le recrutement d'étudiants étrangers, pour ne nommer que celles-là. Après avoir pris le pouls auprès des facultés et des services, Bernard Demers compte proposer à la direction un plan stratégique pour les cinq prochaines années. «Il faut aussi concrétiser le leadership institutionnel : l'Université a déjà forcé d'autres établissements à évoluer, notamment par ses approches pédagogiques comme le régime coopératif, l'approche par problèmes et l'approche par projets. Par sa présence dans la région métropolitaine et par l'établissement de véritables filières éducatives avec différents partenaires, l'Université pourrait être le moteur de changements encore plus importants.»
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