La rubrique Vox pop nous permet de prendre le pouls des diplômées et diplômés de l'Université de Sherbrooke sur le dossier principal traité dans le magazine Sommets.
Le présent numéro traite de philanthropie.
Nous avons donc demandé à nos lecteurs : Quel type de cause vous tient à cœur?
Études françaises 2000
Bien que plusieurs causes me tiennent à cœur, le manque de ressources pour l'encadrement de certains enfants en difficulté d'apprentissage me préoccupe beaucoup. Il est, selon moi, impensable que des élèves du primaire soient en attente d'aide pour bien apprendre et comprendre les notions qui leur sont enseignées. Malheureusement, les moyens manquent, tout comme le personnel qualifié. Cette situation pourrait mener ces enfants au décrochage scolaire. Tous les enfants devraient pouvoir recevoir l'aide dont ils ont besoin pour bien apprendre. Ils sont notre avenir.
Christine Labelle
Sciences 1995
Toutes les causes qui m'importent ont un fil conducteur, celui des droits fondamentaux de l'humain; droit à la dignité, au respect et à l'épanouissement.
Mon combat de toujours, dont sont issues mes premières valeurs (et qui a déterminé mon orientation professionnelle), est celui de la protection de l'environnement. La ligne est vite tracée jusqu'au bien-être de «l'Homme» dans l'écosystème dont il est tributaire.
Ainsi, je crois que le respect des droits de la personne est la clé de voûte de tout projet sociétal. Enfin, bien que des pas gigantesques aient été faits pour redonner à la femme toute sa dignité, le défi reste de taille dans cette lutte pour l'égalité.
Études françaises 1993
Vous vous souvenez de l'annonce télé qui disait : «La culture est la nourriture de l'âme»? L'implication dans un domaine culturel est également de la nourriture pour le cœur. J'œuvre dans les arts, mais je travaille avec des gens qui donnent de leur temps et souvent aussi de l'argent et qui s'impliquent de toutes les façons pour l'avancement de la culture. Le plus beau est que ces gens témoignent ensuite de la reconnaissance aux artistes et créateurs qu'ils ont aidés, dévoilant ainsi le fabuleux paradoxe du don de soi.
Administration 1991
Pour ma part, il y a deux organismes que je soutiens : Centraide et la Croix-Rouge canadienne.
Centraide est un choix logique, car c'est un organisme qui a pour objectif d'aider d'autres organismes. Cela m'évite d'avoir à choisir entre plusieurs organismes communautaires. Depuis de nombreuses années, je contribue à la campagne annuelle de Centraide. Mon apport ne se limite pas à une contribution financière, car j'agis également à titre de solliciteur chez mon employeur.
Enfin, la Croix-Rouge canadienne est très importante dans la société. L'objectif de la Croix-Rouge est de venir en aide aux victimes de sinistres et de catastrophes naturelles. C'était d'autant plus vrai cette année, avec le désastre naturel qui a frappé l'Asie du Sud-Est en décembre 2004. J'y étais encore quelques jours avant le tsunami.
