Liaison, 14 septembre 2006
Collation des grades
La FLSH rafle les deux Prix de la recherche et de la
création
Deux professeurs de la Faculté des lettres et sciences humaines, Pierre
Hébert et Norm O'Neill, se sont vu décerner les deux Prix de la recherche
et de la création reconnaissant la qualité de leurs travaux. Accompagné
d'une bourse de 5000 $, ce prix leur a été remis lors de la cérémonie
facultaire de la collation des grades.
Conférés par le vice-rectorat à la recherche, les Prix de la recherche
et de la création visent à porter à l'attention de la communauté
universitaire et du grand public une découverte scientifique ou une œuvre
de création significative publiée au cours de l'année universitaire. Ce
prix couvre deux grands secteurs : sciences humaines et sociales, droit et
administration ainsi que sciences naturelles, génie, médecine et sciences
de la santé.
Lynda Bellalite, doyenne de la Faculté des lettres et sciences
humaines, était très heureuse d'annoncer la nouvelle aux quelque mille
personnes présentes : «Comme un seul prix est attribué pour chacun des
deux grands secteurs disciplinaires, vous comprendrez que la Faculté est
particulièrement fière que ses professeurs aient remporté les honneurs de
l'un et l'autre de ces deux prix.»
Le professeur Pierre Hébert a reçu le prix pour son ouvrage Censure
et littérature au Québec – Des vieux couvents au plaisir de vivre
(1920-1959). Issu de longs travaux de recherche, cet essai aborde les
années fastes de la censure du clergé et les premières contestations qui
se font entendre dans les années 30. Avec la guerre, il se produit un
resserrement de la censure et, par la suite, une tentative désespérée du
clergé de la maintenir durant les années 50.
Le prix attribué au professeur Norm O'Neill reconnaît l'importance de
sa découverte portant sur une nouvelle méthode destinée à déterminer la
taille des particules dans l'atmosphère. Ces particules constituent une
source de pollution importante à l'échelle locale, les plus petites étant
particulièrement nocives pour la santé. Reconnue et utilisée par la NASA,
cette méthode originale repose sur sa simplicité et sa capacité à être
prise en compte par les modèles climatiques en vue de prédire l'évolution
de la pollution atmosphérique.
Un portrait du professeur O'Neill est publié à
la page 12.
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