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En partenariat avec l'Université normale de Beijing, l'Université de Sherbrooke et le Collège Dawson inaugurent l'Institut Confucius au Québec

Une fenêtre sur la Chine

En partenariat avec l'Université normale de Beijing, l'Université de Sherbrooke et le Collège Dawson ont inauguré le 1er institut Confucius au Québec. Situé à Montréal, Longueuil et Sherbrooke, l'institut offrira de la formation sur la langue et la culture chinoises. L'inauguration, qui a eu lieu le 4 octobre, a été l'occasion de découvrir la culture chinoise grâce à quelques prestations artistiques hautes en couleur.
En partenariat avec l'Université normale de Beijing, l'Université de Sherbrooke et le Collège Dawson ont inauguré le 1er institut Confucius au Québec. Situé à Montréal, Longueuil et Sherbrooke, l'institut offrira de la formation sur la langue et la culture chinoises. L'inauguration, qui a eu lieu le 4 octobre, a été l'occasion de découvrir la culture chinoise grâce à quelques prestations artistiques hautes en couleur.
Photo : Roger Aziz

11 octobre 2007

L'Université de Sherbrooke, le Collège Dawson et l'Université normale de Beijing ont lancé le 4 octobre l'Institut Confucius au Québec, qui vise à promouvoir l'enseignement de la langue et de la culture chinoises pour tout le Québec et l'Est du Canada. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée au nouvel auditorium du Collège Dawson, en présence du premier ministre du Québec, Jean Charest, de l'ambassadeur de la République populaire de Chine, Lu Shumin, et d'une centaine de personnalités du monde de la politique et de l'éducation.

L'Institut Confucius au Québec sera installé dans les locaux du Collège Dawson ainsi qu'au Campus de Longueuil et au Campus principal de l'Université de Sherbrooke. Les activités offertes sous forme créditée et non créditée s'adresseront aux sinophiles et aux entreprises, de même qu'à toute la population de tout le Québec et de l'Est du Canada. Les étudiantes et étudiants aborderont divers aspects de la civilisation chinoise : apprentissage du mandarin, histoire, philosophie, arts, médecine, géographie, sciences politiques, droit et autres.

L'Institut Confucius au Québec fournira un atout de taille aux entreprises qui souhaitent s'implanter ou développer leurs activités en direction de la Chine et aux individus sensibles à la mondialisation. L'institut constituera également un lieu de rencontre. Chaque année, une série de conférences traitera de sujets d'intérêt social, culturel et économique, des arts et de la pensée chinoise traditionnelle et moderne.

«Aussi loin que notre regard peut porter, a déclaré le directeur général du Collège Dawson, Richard Filion, la Chine n'a cessé de nous fasciner par l'imposante évolution qui a marqué son histoire et sa culture plusieurs fois millénaire. Nous souhaitons vivement, tant pour le temps présent que pour l'avenir prochain, et encore davantage à l'approche de ces événements mondiaux majeurs que sont les Jeux olympiques de 2008 et l'exposition mondiale de Shanghai en 2010, que cet instrument qu'est l'Institut Confucius au Québec puisse agir comme lieu d'échange. L'institut développera une meilleure connaissance de cette civilisation et, conséquemment, renforcera la compréhension mutuelle entre nos peuples.»

En alliant les énergies et les compétences du collégial et de l'universitaire, l'Institut Confucius au Québec offre un modèle unique dans le prestigieux réseau des 150 instituts Confucius, a fait valoir le recteur de l'UdeS, Bruno-Marie Béchard. «Ensemble, le Collège Dawson et l'Université de Sherbrooke représentent vraiment une image complète de l'enseignement supérieur québécois : deux communautés, francophone et anglophone; deux ordres d'enseignement, collégial et universitaire; ainsi que des milieux de desserte diversifiés, la région métropolitaine de Montréal et plus de 50 villes au Québec, incluant la ville universitaire qu'est Sherbrooke», a témoigné le recteur.

Pour apprendre la langue et la culture chinoises

Richard Filion, directeur général du Collège Dawson, Bruno-Marie Béchard, recteur de l'UdeS, et Liu Chuansheng, présidente du conseil de l'Université normale de Beijing.
Photo : Roger Aziz

Forte de 1,3 milliard d'habitants, la Chine s'ouvre sur le monde et multiplie les échanges sur les plans économique et industriel, ainsi que dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche. Le développement du commerce international et les accords de coopération offrent de nombreuses occasions d'échanges aux entreprises comme aux individus. Ainsi, plus de 100 millions de personnes au monde étudieront le chinois d'ici 2010.

Pour favoriser l'apprentissage de la langue et de la culture chinoises à l'échelle internationale, le gouvernement de la République populaire de Chine a lancé les instituts Confucius. Le premier fut créé en novembre 2004 à Séoul en Corée du Sud. Aujourd'hui, on en dénombre près de 150, établis en Amérique du Nord et du Sud, en Europe, en Afrique, en Asie et en Océanie. Selon les prévisions du ministère chinois de l'Éducation, on devrait compter 1000 instituts Confucius en activité d'ici à 2020. L'Institut Confucius au Québec est le 3e au Canada, avec celui du British Columbia Institute of Technology et celui de l'Université de Waterloo, en Ontario.