21 février 2008
Mathieu Courchesne
Trois étudiants en génie mécanique de l'Université de Sherbrooke ont été sélectionnés pour représenter le Canada lors de la finale internationale du L'Oreal Ingenius Contest 2008.
Miguel Costa, Pascal Parent et Jean-Michel Talbot-Bolduc s'envoleront bientôt pour Paris où se déroulera, du 12 au 14 mars, la dernière étape de ce concours réunissant des futurs ingénieurs de 12 pays.
L'objectif : proposer aux dirigeants de L'Oréal, une multinationale du domaine des cosmétiques, une nouvelle façon d'améliorer l'efficacité énergétique dans son processus de production.
En janvier, les trois représentants de l'Université de Sherbrooke se sont rendus à Montréal pour visiter les installations de L'Oréal Canada. Après trois jours d'observation et d'analyse, ils ont présenté leur projet aux dirigeants canadiens.
«L'Oréal est déjà un leader dans le domaine de l'efficacité énergétique. Ça n'a donc pas nécessairement été facile de trouver quelque chose à améliorer, raconte Jean-Michel Talbot-Bolduc. Mais nous avons suggéré un concept vraiment innovateur; les membres du comité de gestion ont écarquillé les yeux quand ils ont entendu notre proposition.»
Grâce à leur projet audacieux, les étudiants sherbrookois ont terminé au 1er rang de la finale nationale, devant ceux de l'Université McGill et de l'École polytechnique. Ils ont ainsi gagné leurs laissez-passer pour Paris où ils devront cette fois présenter leur travail devant les grands dirigeants de L'Oréal.
Le grand prix est un voyage d'une valeur de 10 000 euros dans une ville choisie par les participants. La multinationale utilise également ce concours annuel comme méthode de recrutement. Dans les trois dernières années, elle a embauché 57 participants.
«C'est certain que notre objectif reste la victoire, déclare Jean-Michel. Par contre, nous avons déjà gagné beaucoup. Cette expérience nous a permis de mieux connaître l'approche de L'Oréal en matière d'efficacité énergétique. On a vu comment des leaders dans le domaine travaillent.»
Ce voyage permettra aussi aux étudiants de rencontrer les autres participants venus des quatre coins du globe. «On va pouvoir connaître leur éducation, découvrir comment ils sont formés et leur façon de penser, affirme Jean-Michel. Ce sera très enrichissant.» Et qu'en est-il de ce fameux projet innovateur qui a séduit les dirigeants canadiens? À ce sujet, Jean-Michel Talbot-Bolduc reste muet. «Pour l'instant, je n'ai pas le droit de donner les détails de notre travail, ça doit rester secret! Tout ce que je peux vous dire, c'est que ce sont des mesures permettant de diminuer la consommation d'électricité et de gaz naturel.»
Les curieux devront donc patienter puisque le suspense se transportera jusqu'en France dès le 12 mars!
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