7 février 2008
On entend souvent dire que les Québécois sont les contribuables les plus lourdement taxés en Amérique du Nord. Une nouvelle étude parue récemment apporte peut-être un bémol à cet énoncé. Le professeur Luc Godbout, du Département de sciences comptables et de fiscalité, et Suzie St-Cerny, professionnelle de recherche, ont fait paraître une étude de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques qui risque encore une fois de frapper fort : La charge fiscale nette des particuliers au Québec et dans les pays du G7 : le Québec est en excellente position et maintes fois champion des réductions fiscales. En vue d'éclairer le débat public, les chercheurs se sont donc intéressés à la charge fiscale des particuliers québécois, mais en évitant le piège d'une comparaison qui porterait uniquement sur le poids des impôts sur le revenu.
«En élargissant la notion de la charge fiscale des particuliers, nous utilisons non seulement les impôts sur le revenu payés par les contribuables, mais également les cotisations sociales qu'ils versent ainsi que les différentes prestations qu'ils reçoivent, explique Luc Godbout. L'étude offre un éclairage nouveau sur la charge fiscale au Québec et sur son évolution récente.»
Il en ressort que malgré le fait que les Québécois soient davantage assujettis aux impôts sur le revenu que d'autres pays du G7, les cotisations sociales plus faibles jumelées aux généreuses prestations mises en place par le régime fiscal amènent la charge fiscale nette des contribuables québécois à se comparer avantageusement avec celle de la moyenne des pays du G7.
Le professeur Godbout ajoute : «Il est judicieux de prendre en compte l'effet combiné fédéral-provincial, étant donné que même s'il y a deux déclarations de revenus, il n'y a en fait qu'un seul contribuable. Or, ce n'est que lorsqu'on prend en compte les réductions fiscales des deux gouvernements sur un certain nombre d'années qu'on peut constater l'ampleur de la réduction de la charge fiscale.»
À ce titre, pour une famille avec deux enfants gagnant un revenu familial autour de 62 000 $, la réduction de la charge fiscale nette entre 2000 et 2006 représente une économie équivalente à près de 3200 $, précise l'étude.
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