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Les Ballets jazz de Montréal

Grand art accessible

20 novembre 2008

Marie Ferland

Semant l'enthousiasme partout où ils se produisent, les Ballets jazz de Montréal sont de retour au Centre culturel le mardi 2 décembre. C'est un rendez-vous avec les magnifiques danseurs de la compagnie, alors qu'ils interpréteront un programme double entièrement signé par la chorégraphe Aszure Barton, jeune protégée de Mikhail Baryshnikov.

En 1998, Louis Robitaille prenait la direction artistique des Ballets jazz de Montréal et donnait un souffle nouveau à la compagnie où, 25 ans plus tôt, il faisait ses premières armes. Le danseur sait dès l'âge de 15 ans quelle sera la passion de sa vie. C'est la Messe pour un temps présent de Maurice Béjart qui agit sur lui comme un véritable catalyseur, marquant le point de départ de sa brillante carrière.

Boursier de l'école des Ballets jazz, Louis Robitaille y étudie le jazz et le classique, avant d'entrer à la compagnie de danse d'Eddy Toussaint puis d'être promu danseur étoile des Ballets Eddy Toussaint, fondés en 1974. Sa technique irréprochable, sa sensibilité, sa force et sa musicalité lui valent des invitations de chorégraphes et de compagnies de danse d'un peu partout à travers le monde. Louis Robitaille nous invite aujourd'hui à poursuivre l'aventure de la nouveauté lors d'une soirée intégrale de danse signée de la chorégraphe Aszure Barton, jeune Canadienne basée à New York. Sous l'aile du grand maître Baryshnikov, Aszure Barton se distingue comme l'une des chorégraphes les plus innovantes de sa génération. Ses oeuvres ont notamment été présentées à New York, de même que dans le cadre d'importants festivals américains.

Les 13 interprètes des Ballets jazz de Montréal danseront la plus récente création de Barton, Jack in a Box, laquelle donne suite au premier volet Les chambres des Jacques, également au programme. Depuis sa première montréalaise en février 2007, Les chambres des Jacques triomphe sur les scènes internationales. Dans cette œuvre, la chorégraphe s'est lancé le défi d'aller à la rencontre de l'être humain chez le danseur et non l'inverse. Sur un ton mi-lyrique mi-désinvolte et à une cadence parfois à couper le souffle, ce ballet représente un véritable périple musical à travers le riche univers des musiques du monde.

Lors de cette soirée, les Ballets jazz de Montréal proposent à nouveau une danse dynamique, accessible et métissée aux accents d'avant-garde contemporaine.

Les personnes intéressées à rencontrer Louis Robitaille dans le cadre d'un apéro sont invitées à se présenter le soir du spectacle, de 19 h 15 à 19 h 45, au balcon Orford du Centre culturel.