19 février 2009
Beaucoup de mouvement dans le monde du livre électronique ces dernières semaines. Amazon lance la 2e version du Kindle, son appareil de lecture. On estime que les revenus du Kindle pourraient compter l'an prochain pour 1,4 milliard de dollars américains, et la rumeur d'une version conçue spécialement pour le marché scolaire circule toujours. Par ailleurs, Google annonce que les sept millions de titres de son engin Book Search seront disponibles pour l'iPhone. Ce n'est que la pointe de l'iceberg…
On aura beau trouver l'ouvrage de papier plus convivial, ergonomique, pratique et autonome – il ne tombe jamais en panne – voire plus agréable et sensuel, il appert que l'ère du livrel se rapproche lentement mais sûrement.
Certains seront peut-être surpris de cette résurgence d'une technologie que l'on pouvait croire morte et enterrée. Comme le mentionne un observateur : «People don't get e-books.» Pourquoi défrayer près de 400 $ pour une machine qui ne permet que de lire des textes? Par contre, pour certains, le e-book n'est pas l'appareil de lecture, mais bien le contenu textuel numérique. La plateforme de distribution n'a alors que peu d'importance. Des parallèles s'imposent avec le monde de la musique où le téléchargement de fichiers audio ne semble pas rencontrer les mêmes résistances.
L'effervescence actuelle s'explique mieux quand on pense au développement des plateformes mobiles, des téléphones multimédias, du m-Learning (m pour mobile), etc. Un éditeur de roman-feuilleton téléchargeable explique qu'il s'adresse à une clientèle qui a entre 15 et 30 ans, et qui a toujours un appareil électronique dans les mains. On sait combien celle-ci est désormais nombreuse. Les fabricants d'appareils portables sont donc plus que jamais en quête de contenus. Du coup, le rêve de transporter le contenu de sa bibliothèque sur un gadget de quelques grammes semble tout proche.
À lire : La bataille de l'imprimé à l'ère du papier électronique, sous la direction d'Éric Le Ray et Jean-Paul Lafrance, aux Presses de l'Université de Montréal (2008). Le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire du livre et de l'édition littéraire, Jacques Michon, professeur au Département des lettres et communications de l'UdeS, y a écrit un chapitre qui s'intitule Le monde du livre à l'heure du numérique.
En collaboration avec l'Institut Confucius, le Centre universitaire de formation continue de l'UdeS offre au Campus de Longueuil trois formations afin de fournir des outils aux entrepreneurs ou aux gens de divers secteurs souhaitant s'implanter en Chine ou y étendre leurs activités.
Tout d'abord, les 24 et 25 avril, on abordera La face cachée de la Chine : mieux comprendre pour aller au-delà des apparences, en compagnie du chargé de cours David Julien, doctorant en psychologie et titulaire d'une maîtrise en psychologie interculturelle. Ensuite, Le marché chinois : la planification stratégique est-elle garante du succès? Comprendre, agir et atteindre nos objectifs dans un environnement commercial incertain et en mutation sera offert les 22 et 23 mai par Lynda Dumais, doctorante au DBA. Lynda Dumais est titulaire d'un MBA en gestion internationale, d'un baccalauréat en histoire des relations internationales et d'un certificat en études est-asiatiques. Enfin, les 19 et 20 juin, on ira À la recherche d'un développement durable pour la Chine : difficultés et opportunités, avec Jie He, professeure au Département d'économique de la Faculté d'administration.
Par ailleurs, pour les personnes intéressées par la veille stratégique, le Centre universitaire de formation continue proposera Créer, innover et survivre : un processus de veille peut vous aider, les 20 et 21 mai au Campus principal. La formatrice sera Élisabeth Lavigueur, titulaire d'une double maîtrise en sciences et en sciences de l'information et forte de 20 ans d'expérience en recherche et en gestion de l'information. Élisabeth Lavigueur définira le processus de veille, en expliquera les étapes majeures, et présentera avec détails les outils et les méthodes de la veille.
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