L'Université de Sherbrooke aura son centre d'excellence sportive. Une subvention de 7 millions de dollars du gouvernement du Canada vient confirmer la réalisation de ce projet. On pourra donc construire, sur le campus de l'Université de Sherbrooke, toutes les installations nécessaires à ce centre et le stade de 10 000 places, qui est exigé par la Fédération internationale d'athlétisme pour la tenue des 3es Championnats du monde d'athlétisme jeunesse. Ces jeux réuniront, en juillet 2003, plus de 2000 athlètes de 15 à 17 ans et nombre d'officiels des quelque 160 pays représentés. En tout, 39 épreuves seront disputées durant les quatre journées de compétition.

Le Centre de recherche en gériatrie et gérontologie a changé de nom pour devenir le Centre de recherche sur le vieillissement. Cette nouvelle appellation reflète mieux l'orientation de la communauté scientifique vers l'intégration des aspects biologiques, psychologiques et sociaux de la recherche sur le vieillissement. Au cours de la dernière décennie, Sherbrooke est devenue un important pôle de recherche universitaire sur le vieillissement. La construction de locaux modernes, les subventions accordées par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et la récente nomination de Réjean Hébert à la tête de l'Institut de recherche sur le vieillissement des IRSC permettent de dire que ce centre vieillit bien. De plus, l'IRSC annonçait récemment une contribution de 1,8 million pour le financement de sept nouveaux projets de recherche. Ces projets, qui recoupent tout le spectre de la recherche en santé, seront réalisés sur des périodes de trois à cinq ans. Les projets subventionnés sont les suivants :

• La mise au point par Christian Larivière d'un test de fatigue fonctionnelle pour favoriser la réadaptation des personnes qui souffrent de lombalgies.
• La recherche de Roger Lecomte à l'aide d'un tomographe par émission de positrons pour évaluer la validité de nouveaux produits pharmaceutiques chez de petits animaux.
• L'étude d'Hélène Payette sur l'intervention nutritionnelle chez les personnes âgées.
• L'examen par Johanne Desrosiers de la façon dont les individus et leurs familles s'adaptent, sur les plans physique et psychologique, après un accident vasculaire cérébral.
• L'étude par André Carpentier des acides gras libres dans l'apparition du diabète de type II.
• Le regard jeté par Hélène Corriveau sur l'effet des exercices de taï chi sur la posture des personnes âgées atteintes de neuropathie périphérique diabétique.
• L'examen par Claire Dubois des rôles de la proprotéine convertase furine dans les fonctions plaquettaires.

Depuis plus de 25 ans, l'Institut de recherche et d'enseignement pour les coopératives (IRECUS) est le leader national en enseignement et recherche dans le domaine de la gestion des coopératives. Au cours des 15 dernières années, par l'entremise de l'IRECUS, l'Université de Sherbrooke a reçu près de 6 millions de dollars pour ses activités internationales. De plus, le gouvernement du Canada versera une contribution de 5 millions à l'Université de Sherbrooke pour un projet avec quatre universités d'Amérique latine. Ce projet aidera à développer l'esprit d'entreprise chez la population par l'entremise de coopératives.

L'Université de Sherbrooke, l'Université de Moncton, la Universidad de Costa Rica, la Universidade Federal Rural de Pernambuco (Brésil), la Universidad de Chile (Chili) et la Pontifica Universidad Javeriana (Colombie) travailleront de pair pour créer de nouvelles coopératives et donner un coup de main à celles déjà mises sur pied. Le projet permettra également de former des enseignants du milieu afin qu'ils puissent aider les habitants à gérer eux-mêmes leurs coopératives. Ces enseignants auront droit à une formation universitaire et à une expérience sur le terrain.

Le gouvernement du Canada a récemment annoncé l'attribution de trois nouvelles chaires de recherche du Canada à l'Université de Sherbrooke.

La Chaire de recherche du Canada en observation de la Terre sera dirigée par Ferdinand Bonn, du Département de géographie et télédétection de la Faculté des lettres et sciences humaines. Ses travaux permettent de traduire les informations reçues par images satellites en données utilisables par des spécialistes de plusieurs domaines reliés aux changements climatiques, à la gestion de l'eau potable, à la dégradation des sols, à l'étalement urbain, à la déforestation, à la désertification, à la pollution, à l'apparition de nouvelles maladies reliées à l'environnement, etc. Cette chaire est dotée d'un budget de sept ans s'élevant à 1,4 million de dollars, auxquels s'ajoutent 310 000 $ provenant de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI), du ministère de la Recherche, de la Science et de la Technologie du Québec (MRST) et de l'Université de Sherbrooke. Cette somme permettra la construction, sur le campus de l'Université de Sherbrooke, d'une station extérieure de mesure des paramètres physiques des sols et de la végétation.

Dans le domaine de la pharmacologie, l'universitaire le plus cité au Québec est professeur à la Faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke. Il s'agit de Pedro D'Orléans-Juste qui, selon l'Institute for Scientific Information, se classe également sixième au Canada et 108e au monde parmi les quelque 10 000 personnes qui se consacrent à la pharmacologie. Il fait donc partie de l'élite, de celles et ceux que leurs pairs citent le plus souvent en référence dans leurs articles. Le nombre de fois où est cité un scientifique est reconnu comme un indice de qualité et d'influence de ses travaux.

L'Université McGill, l'Université de Sherbrooke et l'Université Bishop's ainsi que leurs instituts de santé affiliés se sont regroupés pour créer MSBI inc., une entreprise de valorisation de la recherche qui fournit du capital de haut risque pour la commercialisation de découvertes dans les domaines des sciences, des technologies de l'information et de la santé. Ce partenariat aura un effet d'entraînement sur l'innovation de la recherche universitaire en donnant aux professeurs un puissant outil pour augmenter la valeur commerciale et financière des résultats de leurs travaux.

Un premier fonds de capital de risque (MSBI LP) de 26 millions de dollars a été lancé. MSBI inc. vise la création d'entreprises sur la base d'inventions provenant des trois universités ainsi que de leurs instituts de santé affiliés, soit le Centre universitaire de santé McGill, l'Hôpital général juif, l'Hôpital Douglas et le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke.