Faculté des lettres et sciences humaines
Christine Métayer dévoile les secrets du Paris populaire du
XVIe au XVIIe siècle.
Professeure-chercheure au Département d'histoire et de sciences politiques,
Christine Métayer vient de publier, dans la prestigieuse collection
Bibliothèque Albin Michel Histoire, l'étude Au tombeau des secrets, portant
sur les écrivains publics à Paris, du XVIe au XVIIIe siècle.
Cet ouvrage savant, qui propose à la fois une recherche fouillée et une
incursion intimiste dans les quartiers populaires de Paris sous l'Ancien
Régime, a reçu un très bon accueil en France et suscité plusieurs critiques
élogieuses et comptes rendus importants, notamment dans le quotidien Le Monde,
dans La Quinzaine littéraire et sur les ondes de la station de radio
France-Culture.
L'auteure retrace dans cet ouvrage le parcours de plus de 200 écrivains
publics qui ont œuvré dans le cimetière des Saints-Innocents, un lieu public
très animé situé à proximité des Halles, le cœur commercial de Paris.
Comme le métier d'écrivain public en était un de dernier recours et, de
surcroît, exercé de façon anonyme, Christine Métayer a dû mener son
enquête à travers une masse imposante d'archives, dont celles de la
fabrique, de la communauté religieuse responsable du cimetière, mais surtout
celles du commissariat de police, qui recueillait les plaintes des habitants du
quartier.
Grâce à cette quantité phénoménale de sources, Christine Métayer fait
revivre ces petites gens qui écrivaient pour survivre et la vie quotidienne de
ce quartier construit autour du charnier des Saints-Innocents, situé à l'époque
dans le secteur connu aujourd'hui sous le nom de Beaubourg-Les Halles.
Une diplômée de l'École de musique remporte le prix
d'Europe
Catherine Meunier, une jeune percussionniste diplômée en interprétation de
l'École de musique en 1997, a remporté le prix d'Europe de l'Académie de
musique du Québec, à la suite d'un concours qui s'est déroulé à la Chapelle
historique du Bon-Pasteur à Montréal.
En remportant ce prix prestigieux, cette élève de Mario Boivin, professeur à
l'École de musique, a reçu une bourse de 15 000 $ du ministère de la Culture
et des Communications, bourse qui lui permettra de poursuivre ses études au
Peabody Institute de Baltimore.
Le prix d'Europe comporte également une série de trois récitals : le premier,
enregistré et diffusé par Radio-Canada, lors de la cérémonie de clôture du
prix, les deux autres dans le cadre du camp musical de Lanaudière et du
Festival d'été de Lachine.
Lors du même concours, Catherine Meunier a en outre reçu le prix de 500 $ du
Centre de musique canadienne pour la meilleure exécution d'une œuvre
canadienne, Fertility Rites, du compositeur Christos Hatziz.
Réservé aux musiciennes et musiciens de moins de 30 ans, le prix d'Europe vise
à encourager la poursuite d'études à l'étranger. Il est accordé chaque
année par voie de concours au candidat ou à la candidate à qui un jury de
cinq musiciennes et musiciens décerne le plus grand nombre de points. De l'avis
unanime des juges, Catherine Meunier a cette année devancé les seize autres
participantes et participants au concours.
C'était la première fois en 89 ans d'existence que le prix d'Europe était
attribué à un percussionniste ou à une percussionniste.
Simulation de l'ONU
L'Université de Sherbrooke devance toutes les universités
canadiennes
La délégation étudiante de l'Université de Sherbrooke s'est classée
parmi le groupe de vingt universités qui ont obtenu le Distinguished Delegation
Award lors de la simulation des travaux de l'Organisation des Nations unies
(ONU) qui a eu lieu à New York en avril dernier. L'équipe de l'Université
de Sherbrooke a été la seule équipe canadienne à mériter un tel honneur,
qui équivaut à une médaille d'argent.
Conduite par Pierre Binette, professeur au Département d'histoire et de
sciences politiques et responsable du programme de politique appliquée, l'équipe
sherbrookoise avait été désignée pour représenter la Malaisie à l'ONU.
Elle était composée de vingt étudiantes et étudiants provenant des
programmes de politique appliquée, de droit, de psychologie et de géographie.
Pierre Binette est très fier que la petite délégation sherbrookoise ait
devancé des équipes d'universités québécoises qui avaient envoyé le
double de représentants : « La qualité de la préparation et la
persévérance de nos délégués ont fait toute la différence. Depuis le mois
de septembre, l'équipe a travaillé quatre heures par semaine pour se
préparer. Nous avons beaucoup appliqué les méthodes pédagogiques qui font la
renommée de l'Université de Sherbrooke, soit l'apprentissage par problème
et l'auto-apprentissage, pour que nos étudiantes et nos étudiants soient au
fait des réalités géopolitiques qui prévalent aux Nations unies ».
D'autre part, un membre de l'équipe, Nicolas Ferraris, a remporté le
concours qui lui a permis de siéger à titre de président du Conseil de
sécurité pendant la simulation. Assistant à l'une des sessions du Conseil
de sécurité étudiant, le secrétaire général, Kofi Annan, a personnellement
félicité Nicolas Ferraris pour la qualité de sa performance.
Au total, quelque 180 équipes en provenance surtout des États-Unis, du Canada,
de l'Europe, du Japon et de l'Australie ont participé à cet événement
annuel.
Faculté d'administration
L'ACDI décerne un prix d'excellence à l'IRECUS
L'Université de Sherbrooke et son Institut de recherche et d'enseignement pour
les coopératives (IRECUS) ont reçu un prix d'excellence décerné par l'Agence
canadienne de développement international (ACDI) pour la qualité et les
excellents résultats obtenus lors de la réalisation d'un programme de
coopération internationale avec l'Université fédérale rurale de Pernambuco,
au Brésil.
Le partenariat entre l'IRECUS et l'université brésilienne visait à renforcer
le programme d'enseignement supérieur en coopération de cette dernière. À ce
jour, plus de 5000 personnes ont bénéficié d'un appui ou d'une formation
grâce au programme renouvelé, ce qui a rapidement eu un impact important sur
l'amélioration des conditions de vie des populations appauvries du Nord-Est
brésilien.
Co-auteurs d'un ouvrage sur la gestion des
ressources humaines
Victor Haines et André Petit remportent le Prix du ministre
de l'Éducation 1999-2000
Victor Haines et André Petit, professeurs au Département de management de la
Faculté d'administration, sont deux des quatre auteurs de l'ouvrage qui, cette
année, a remporté le prix du ministre de l'Éducation dans la catégorie «
Volumes, Sciences humaines, arts et lettres ».
Ayant pour titre Relever les défis de la gestion des ressources humaines, ce
volume a été retenu à l'unanimité parmi les 71 livres soumis. Le jury a
particulièrement apprécié l'exhaustivité du contenu, l'originalité de
l'approche, l'efficacité de l'organisation de la matière, l'unité et la
cohérence des textes, la rigueur de l'exposé, la profondeur de la démarche
pédagogique, la clarté de la langue ainsi que la présentation.
Outre Victor Haines et André Petit, les deux autres auteurs de Relever les
défis de la gestion des ressources humaines sont la coordonnatrice du projet,
Sylvie Saint-Onge, professeure à l'École des Hautes études commerciales, et
Michel Audet, professeur à l'Université Laval.
Lancé il y a plus de vingt ans, le concours du prix du ministre de l'Éducation
souligne la qualité exceptionnelle du matériel didactique écrit en français
et destiné aux étudiantes et aux étudiants du premier cycle de l'enseignement
universitaire.
Faculté de génie
Un premier prix pour Nathalie Roy
Nathalie Roy, une étudiante en génie civil à l'Université de Sherbrooke, a
remporté la compétition étudiante de premier cycle organisée à l'occasion
du Congrès annuel de la Société canadienne de génie civil, du 7 au 10 juin
à London, en Ontario.
Nathalie Roy a présenté au jury les mesures des vibrations effectuées sur la
passerelle pour piétons enjambant la rivière Magog, au centre-ville de
Sherbrooke. Cette passerelle est la première structure au monde construite avec
un nouveau matériau extrêmement résistant, le béton à poudres réactives.
L'étudiante a réalisé ces travaux au Centre de recherche en génie
parasismique et en dynamique des structures (CRGP) du Département de génie
civil de l'Université de Sherbrooke. Le CRGP, dirigé par le
professeur-chercheur Patrick Paultre, effectue plusieurs essais dynamiques de
structures à grandes échelles. Les travaux de Nathalie Roy sont codirigés par
Patrick Paultre et un autre professeur, Jean Proulx.
Le congrès de la SCGC réunissait plus de 600 délégués et 300 conférences y
ont été présentées. Une quinzaine d'étudiantes et d'étudiants de premier
cycle ont présenté leurs travaux devant un jury composé d'une dizaine
d'ingénieurs et de professeurs d'universités canadiennes. Nathalie Roy mérite
deux prix, soit un chèque de 250 $ de la compagnie 3M, ainsi qu'un autre de 100
$ de la compagnie Hertz.
Paul Gobeil élu président du conseil d'administration
de l'Université de Sherbrooke
L'homme d'affaires Paul Gobeil a été élu président du conseil d'administration
de l'Université de Sherbrooke pour un mandat renouvelable d'un an débutant
en juin. Il succède à Jean-Louis Fontaine, en poste depuis août 1997.
Gestionnaire aguerri, Paul Gobeil est vice-président du conseil d'administration
de Métro inc., coprésident du conseil d'administration d'Aérospatiale
Matra Canada inc. et président du conseil de Bridgepoint International inc. Il
est aussi membre du conseil d'administration de plusieurs autres
entreprises (Banque Nationale du Canada, Eurocoptère Canada, Groupe
Canam-Manac, Munich du Canada, DiagnoCure, etc.) ainsi que de différents
organismes (Fondation Armand-Frappier, Centre d'arts Orford, Fondation de l'Hôpital
Sainte-Justine).
Diplômé de la Faculté d'administration de l'Université de Sherbrooke,
Paul Gobeil y a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en commerce, de même
qu'une maîtrise en sciences comptables. Il a aussi suivi l'Advanced
Management Program de l'Université Harvard et a obtenu, en 1986, le titre de
Fellow de l'Ordre des comptables agréés du Québec.
Après ses études, Paul Gobeil a exercé la profession de comptable avant d'entrer
au service de Provigo inc. en 1974. Adjoint au vice-président aux finances,
puis trésorier et vice-président aux finances et à l'administration,
président de quelques filiales, il devient président de l'entreprise Provigo
en 1985. Élu député provincial de Verdun, il est nommé ministre des Affaires
internationales, puis président du Conseil du Trésor.
Tout au long de sa carrière, Paul Gobeil a, à maintes reprises, démontré son
attachement à l'Université de Sherbrooke. Depuis 1997, il est président de
la Fondation de l'Université de Sherbrooke. Il a aussi présidé le deuxième
Gala du rayonnement des diplômées et diplômés, en 1996. Il est gouverneur de
la Faculté d'administration depuis 1997.