par Bruno Levesque
La Campagne annuelle 1999 se déroule cette année de septembre à décembre. Placée
sous le thème La faculté d'innover, cette opération de financement a pour
objectif d'aider l'Université de Sherbrooke à conserver et à développer
cette faculté d'innover qui la caractérise depuis ses débuts. Au cours des
prochaines semaines, près de 15 000 personnes seront sollicitées parmi les membres du
personnel et les retraités de l'Université, les gens d'affaires ainsi que les
diplômées et diplômés qui n'ont pas d'engagement envers l'Université.
Pour présider la Campagne annuelle 1999, l'Université a fait appel à un diplômé
dont la carrière d'homme d'affaires a elle aussi été marquée au coin de
l'innovation, André L'Espérance, président des Industries Dettson et du
groupe Multi Ind., deux entreprises sherbrookoises uvrant dans le secteur du
chauffage, de la climatisation et de la ventilation.
Diplômé en administration, option comptabilité, en 1970, André L'Espérance a par
la suite exercé la profession de comptable pendant quelques années avant de se lancer
lui-même en affaires. Tout au long de sa carrière, André L'Espérance a été
perçu comme un gestionnaire d'avant-garde, comme en foi les nombreux prix que lui et
les entreprises qu'il a dirigées ont remporté.
Ses compétences professionnelles et personnelles ont également conduit André
L'Espérance à siéger à de nombreux conseils d'administration : Brock
Engineering, Acralum, Clare Brothers, Réservoir d'acier Granby, BHM Medical, etc.
Son engagement social ne s'est jamais démenti. En plus de son appui indéfectible à
son université, il est gouverneur de l'Hôpital Sainte-Justine de Montréal et du
Centre universitaire de santé de l'Estrie. Il prête aussi main forte à divers
organismes dans les domaines économique, culturel et de la santé.
Aider les universités
En homme d'affaires averti et malgré son attachement à l'Université de
Sherbrooke, André L'Espérance a pris le temps de réfléchir avant d'accepter
de présider la Campagne annuelle 1999. D'abord très personnelle, sa réflexion
s'est vite étendue à l'ensemble de la société. " Il faut être
honnête et se demander qui nous serions et quelle vie nous aurions si nous n'avions
pas fréquenté l'université, résume-t-il. En plus de nous permettre de nous
développer au point de vue professionnel, l'université a eu aussi teinté notre vie
sociale et même familiale. "
Cette constatation, André L'Espérance la généralise à l'ensemble de la
société. Ce que l'université fait pour chaque étudiant, elle le fait du même
coup pour l'ensemble de la société. Une bonne université forme de bons médecins,
de bons gestionnaires, de bons scientifiques, de bons professeurs et professeures
Tous ces professionnels et ces professionnelles contribuent au mieux-être de la société
et à son développement.
" Une société où la vie est agréable est forcément une société capable de
produire de la richesse. Et pour produire de la richesse, une société doit pouvoir
compter sur des personnes de valeur, explique André L'Espérance. Mieux nous allons
développer le cerveau de nos gens, mieux nos entreprises, nos hôpitaux, nos
laboratoires, nos centres de recherches, nos écoles, nos universités, etc. seront en
mesure de contribuer à l'édification d'une société confortable. "
Pour André L'Espérance, tout se développement repose sur des universités pouvant
compter sur du personnel compétent et de l'équipement moderne, et il est
primordial que la communauté leur vienne en aide : " Le monde s'ouvre de plus
en plus; il n'y a plus de frontières, que ce soit au plan économique ou pour la
circulation des cerveaux. Aujourd'hui, les universités d'ici sont en
compétition avec les universités du monde entier. Si nous ne nous occupons pas de les
équiper et de bien traiter les gens qui y travaille, nous hériterons demain
d'universités qui ne font plus le poids et nous allons faire face à des problèmes
majeurs qui, quoi que nous fassions, ne pourront se résoudre rapidement. Nous allons
souffrir pendant 20 ans ou 50 ans avant de pouvoir redevenir une société moderne. "
Aider son université
Si le développement des universités québécoises et canadiennes est important pour
André L'Espérance, celui de l'Université de Sherbrooke l'est encore
davantage. Il ne cache pas que l'Université de Sherbrooke occupe une grande place
dans son cur. Mais André L'Espérance rappelle du même souffle que, s'il
a accepté la présidence de la Campagne annuelle 1999, c'est qu'il est
convaincu qu'elle a les atouts nécessaires pour réussir et se maintenir parmi le
peloton de tête des universités. " Depuis sa création, l'Université de
Sherbrooke a fait des progrès extraordinaires, rappelle-t-il. Maintenant, il faut
l'aider à poursuivre sa montée vers le sommet du classement des universités.
"
Dans ce but, André L'Espérance et son équipe inviteront les diplômées et
diplômés, les gens d'affaires et tous les autres membres de la communauté
universitaire à investir dans le développement de l'Université de Sherbrooke. Les
sommes recueillies lors de la Campagne annuelle 1999 viendront soutenir les projets les
plus novateurs dans l'Université dans son ensemble et dans chaque faculté.
Les récentes campagnes menées l'Université ont toutes démontré la volonté des
diplômées et diplômés, des gens d'affaires et de tous les autres membres de la
communauté universitaire d'investir dans le développement de l'Université de
Sherbrooke. André L'Espérance souhaite obtenir le même appui à l'occasion de
la Campagne annuelle 1999. Vos dons permettront à l'Université de poursuivre, jour
après jour, sa tradition d'innovation.