L'Université de Sherbrooke est reconnue pour offrir une formation qui n'est pas trop théorique et qui trouve bien souvent des applications concrètes. Quand les diplômées et diplômés de l'Université de Sherbrooke décrivent leur alma mater, ils recourent souvent à la formule " ni trop grande ni trop petite ". Ils disent de leurs professeurs qu'ils ont été professionnels et compétents, mais aussi qu'ils étaient disponibles et accessibles, que l'atmosphère dans lequel ils ont baigné était tout à fait propice aux études, tout en étant chaleureux et amical.

C'est cet équilibre, ce juste milieu qui est devenu une marque de commerce de l'Université de Sherbrooke et de ses diplômées et diplômés que l'Association des diplômées et diplômés (ADDUS) a convenu de souligner cette année dans le cadre de son 5^e Gala du rayonnement qui aura lieu le 4 juin 1999, à l'Hôtel Delta de Sherbrooke. Placé sous la présidence d'honneur de Jean-Luc Mongrain, diplômé en théologie en 1975, ce 5^e gala sera l'occasion de rendre hommage à onze personnalités qui ont contribué au rayonnement de l'Université de Sherbrooke.

Diplômé en économique, Henri-Paul Rousseau recevra le titre de Grand Ambassadeur. Alain Ferland, Gilles Godbout, Normand Legault, Hélène Poulin et Rémi Quirion recevront celui d'Ambassadeur. Le titre d'Émissaire de l'Université de Sherbrooke sera attribué à Martine Beaucaire, Benoît Synnett et Tobie Trudel, tous trois diplômés de la Faculté d'administration en 1998, pour souligner la création du Fonds de placements Équinox. Jacques Bazinet, professeur retraité de mathématiques à la Faculté des sciences, recevra le titre de Bâtisseur. Enfin, pour son engagement indéfectible envers l'ADDUS-Québec, l'ADDUS remettra un prix Reconnaissance ADDUS à Marc Gagné, diplômé en administration en 1989 et vérificateur au ministère de la Sécurité publique.

Tous les diplômés et diplômées sont invités à participer à l'hommage qui sera rendus à leurs condisciples, à venir célébrer en chanson, en musique et en poésie, les réalisations des diplômées et diplômés de l'Université de Sherbrooke. Ils peuvent s'inscrire en téléphonant au (819) 821-7651 ou au 1-800-DIPLÔMÉ (347-5663). Le prix des billets est de 150 $.

Henri-Paul Rousseau, président et chef de la direction de la Banque Laurentienne du Canada, recevra la médaille de Grand Ambassadeur. Cette décoration reconnaît la carrière exceptionnelle d'un membre de l'ADDUS qui, dans son champ d'activité, a privilégié les valeurs de créativité, de convivialité et de formation propres à l'Université de Sherbrooke.

Diplômé en économique en 1970 de l'Université de Sherbrooke, Henri-Paul Rousseau est aussi titulaire d'une maîtrise et d'un doctorat, également en économique, de l'Université Western Ontario.

Une fois ses études terminées, Henri-Paul Rousseau a été professeur à l'Université du Québec à Montréal de 1973 à 1975, puis à l'Université Laval, de 1975 à 1986, agissant aussi comme conseiller économique auprès des gouvernements provincial et fédéral. Il a par la suite œuvré pendant six ans à la Banque nationale du Canada, occupant diverses vice-présidences en plus d'être le secrétaire général de la Commission sur l'avenir politique et constitutionnel du Québec en 1990. En 1992, il a accepté la direction de Boréal Assurances, avant d'être nommé président et chef de la direction de la Banque Laurentienne du Canada en février 1994.

Henri-Paul Rousseau :

" Je suis à la fois heureux et surpris de l'honneur que me rend l'ADDUS, surtout si je regarde la qualité de ceux qui ont obtenu le titre de Grand Ambassadeur avant moi. Je suis bien conscient des obligations que comportent un tel honneur et je tenterai d'être à la hauteur au fil des ans. "

Lors de ce même Gala, cinq personnes recevront la médaille d'ambassadrice ou d'ambassadeur :

Alain Ferland détient, depuis 1977, un baccalauréat en génie chimique. Depuis, toute sa carrière s'est déroulé chez Ultramar. Embauché comme ingénieur de procédé à la raffinerie de Saint-Romuald en 1978, il y a été tour à tour directeur de l'approvisionnement, directeur de l'exploitation, directeur du développement et directeur général. Titulaire en 1991 du titre de Nouveau Performant, il est par la suite devenu vice-président aux Affaires corporatives, vice-président Raffinage, distribution et environnement, vice-président principal puis président.

Il a quitté Ultramar à la fin mars et profite de quelques semaines de réflexion. " À 45 ans, dit-il, c'est un excellent moment pour moi de faire une pause, d'examiner mes forces et de faire le bilan de mes réalisations. J'essaie aussi de voir les possibilités de carrière que m'offrent diverses industries dans le contexte de mouvance que l'on connaît ces années-ci, avec la globalisation des marchés et l'essor des nouvelles technologies. "

Alain Ferland :

" Opter pour l'Université de Sherbrooke et son régime coopératif demeure la meilleure décision que j'aie prise depuis le début de ma carrière. Je serai fier, au cours des prochaines années, d'être l'ambassadeur de l'Université et de contribuer à sa bonne renommée. "

Gilles Godbout est un diplômé de la Faculté des lettres et sciences humaines. Il y a d'abord obtenu un baccalauréat ès Arts (1969), puis une licence en histoire (1971), un baccalauréat en économique (1973) et une maîtrise en économique (1976). Après avoir œuvré pendant quelques années à la Banque du Canada, il est entré au service du ministère des Finances du Québec. Il y a été sous-ministre adjoint aux politiques fiscales et budgétaires avant d'être nommé sous-ministre en 1996.

Si son statut de haut fonctionnaire et toute la discrétion qu'il comporte n'ont pas fait de Gilles Godbout une personnalité très médiatique, il n'en demeure pas moins que son autographe est grandement appréciés, puisque c'est sa signature qui apparaît sur tous les chèques du Gouvernement québécois. Mais, bien au-delà de sa signature, le diplômé en économique a des responsabilités très importantes : conseiller le Ministre des finances à propos des politiques économique, fiscale et budgétaire du Québec, préparer les budgets annuels, veiller au financement de la province, etc.

Gilles Godbout :

" J'ai accepté avec plaisir le titre d'Ambassadeur. L'Université m'a beaucoup donné par le passé et je vais dorénavant considérer de mon devoir de dire aux gens que je rencontre combien l'Université de Sherbrooke est une bonne université. "

Normand Legault a obtenu un baccalauréat en administration de l'Université de Sherbrooke en 1978. La même année, il obtenait le poste de responsable de la promotion et du marketing du Grand Prix de Montréal de Formule 1. Vingt ans plus tard, après avoir dirigé sa propre agence de graphisme et travaillé pour le club de football les Alouettes de Montréal, il est président du Grand Prix du Canada de Formule 1, une PME générant des revenus annuels de quelque 20 millions de dollars et attirant, chaque année, près de 250 000 personnes sur l'île Notre-Dame.

De son passage à l'Université de Sherbrooke, Normand Legault conserve non seulement d'excellents souvenirs, mais aussi un réseau de relations qu'il cultive du mieux qu'il peut entre deux voyages d'affaires à l'étranger.

Normand Legault :

" Je suis très heureux d'être honoré par l'université où j'ai passé de si belles années. Même si j'ai appuyé l'Université de Sherbrooke du mieux que j'ai pu depuis le début de ma carrière, je vais maintenant redoubler d'ardeur afin d'être digne de mon nouveau rôle d'Ambassadeur. "

Hélène Poulin a obtenu deux diplômes de l'Université de Sherbrooke : un baccalauréat en pédagogie, obtenu en 1964, et une licence en droit, obtenue en 1980. Après une première carrière dans l'enseignement, Hélène Poulin a œuvré pendant plusieurs années comme avocate au sein des cabinets d'avocats Monty, Coulombe de Sherbrooke puis Paradis, Poulin à Bedford. Parallèlement à cette carrière d'avocate, elle a été à plusieurs reprises chargée de cours à la Faculté de droit.

Le 23 juin 1998, Hélène Poulin a été nommée juge à la Cour supérieure du Québec. Depuis, elle préside, au Palais de justice de Montréal, les procès au civil touchant divers domaines : famille, propriété, révision judiciaire, etc.

Hélène Poulin :

" Je reçois cette nomination à la fois comme un honneur et une responsabilité. Mais cette responsabilité qui m'incombe désormais de bien représenter l'Université n'efface pas, loin de là, la joie que je ressens de voir que mon alma mater souligne ma récente nomination. "

Rémi Quirion a fréquenté l'Université de Sherbrooke de 1973 à 1980. Il y a obtenu un baccalauréat en biologie, puis une maîtrise et un doctorat en pharmacologie. Il est aujourd'hui directeur du Centre de recherche de l'Hôpital Douglas, dont il a créé la division des sciences neurologiques. Il est également professeur au Département de psychiatrie de l'Université McGill et coordonnateur du réseau en santé mentale du Québec.

Chef de file célèbre pour son expertise en pharmacologie du système nerveux central, notamment dans le traitement de la maladie d'Alzheimer, Rémi Quirion continue de former des jeunes dont un grand nombre occupe des postes importants dans l'industrie pharmaceutique, et a déjà signé plus de 300 publications. Il est reconnu comme l'un des pharmacologues les plus influents au Québec, comme en font foi les prix qu'il a accumulés tout au long de sa carrière : Prix Novartis de la Société canadienne de pharmacologie, Prix Innovation, Prix Galien, Prix Léo-Parizeau de l'ACFAS, etc.

Rémi Quirion :

" Je suis très heureux et très fier de cette nomination. Les gens qui me connaissent savent que mon passage à l'Université de Sherbrooke a été très important pour moi. Je ne rate jamais une occasion de signaler que j'y ai fait des études très profitables. Il y a des liens à construire entre l'Université et ses diplômés et je serai très heureux d'apporter ma contribution en ce sens. "