par Bruno Levesque

La vitesse à laquelle le temps file est relative. En bonne compagnie ou absorbé par un passe-temps que l'on affectionne, on aura l'impression que le temps passe très vite. En d'autres circonstances, par exemple devant une professeure ou professeur peu dynamique et mal préparé, le temps peut paraître interminable.

Il en est ainsi des dix ans qui se sont écoulés depuis le lancement de SOMMETS. D'un côté, il me semble que c'était hier. Mais si je regarde l'évolution qu'a connue l'Université au cours de la dernière décennie, si je m'attarde sur le chemin parcouru par nos diplômées et diplômés, sur leurs réalisations, je ne peux que constater que le temps a bel et bien passé. Un bel exemple de cette relativité du temps se nomme Charles Sirois. Il y a dix ans, ce diplômé en administration était président du conseil et chef de la direction de BCE Mobile, une entreprise valant quelque deux milliards de dollars. Aujourd'hui, à la tête d'un holding, Télésystème, dont les avoirs sont évalués à 8 milliards de dollars, le PDG vit à un rythme tel qu'il ne voit pas le temps passer. Pourtant, il a réussi, en moins de dix ans, à créer Microcell, Telesystem international Wireless (TIW) et à complètement transformer Téléglobe Canada.

Pour souligner son 10^e anniversaire, SOMMETS a recontacté ses collaboratrices et collaborateurs de la première heure pour savoir ce qu'ils sont devenus. Ainsi, en plus d'une entrevue avec Charles Sirois et d'un bref résumé de la jeune histoire de SOMMETS, on pourra lire des nouvelles de Nicole Lacasse, Paul Gobeil, André Lachance, Daniel Clavet, Daniel Houde et Daniel Faucher. Il a malheureusement été impossible de reprendre contact avec Sylvie Daigle et Martine Paradis.