L'essentiel demeure le message

Quiconque s'est intéressé au domaine des communications a un jour entendu cette célèbre phrase du professeur torontois Marshall Macluhan : le médium, c'est le message. En me remémorant les discussions que j'ai eues avec tous les gens dont il est question dans ce numéro, j'aurais en toute modestie tendance à contredire Macluhan et à écrire que l'essentiel demeure le message.

Que l'on soit prêtre, comme Robert Jolicoeur, et que l'on prêche à l'église, que l'on soit entraîneur, comme Richard Crevier, et que son métier consiste à transmettre la confiance en soi, le désir de vaincre et des connaissances techniques à de jeunes athlètes ou encore que l'on soit, comme Hélene Derome, celle qui choisit quels livres donner à lire aux petits québécois, le message véhiculé constitue l'essentiel.

Le message est fondamental même au sein des organismes humains, comme le sait bien Benoît Coulombe, professeur de biologie dont les recherches portent sur l'ADN et l'ARN messager. Il l'est aussi entre les humains, à plus forte raison si ceux-ci sont de cultures différentes comme en font foi les recherches de Michel Dion, professeur et chercheur en éthique dont les recherches portent actuellement sur l'éthique des affaires dans quelques pays asiatiques.

Présidente d'une PME, Marie-Claude Guillemette connaît, elle aussi, l'importance des messages lancés par la direction d'une entreprise, que ces messages soient dirigés vers le personnel de l'entreprise ou ses clients. Et personne n'aura de difficultés à convaincre Monique Grégoire, diplômée en économique, et Jean-René Dufort, diplômé en biochimie, de l'importance du message. Tous les deux sont devenus journalistes et, si Jean-René Dufort aimerait bien devenir enseignant un de ces jours, Monique Grégoire l'a été pendant de nombreuses années avant de devenir journaliste.

Pour ma part, comme rédacteur en chef de SOMMETS, mon message est simple : je vous souhaite de passer un été des plus agréables. Bonne lecture et à l'automne prochain.

Bruno Levesque