Une constellation aux couleurs variées

Un gestionnaire de haut niveau qui est en train de transformer le domaine des relations de travail, un avocat qui préside aux destinées du Barreau canadien, une journaliste récipiendaire d'un prix national, des éducateurs qui ont consacré leur vie aux jeunes, une diplomate au rayonnement international, et un homme de loi qui, toute sa vie, a oeuvré pour son université, voilà la constellation de personnages que l'Association des diplômées et diplômés avait décidé d'honorer lors du 4^e Gala du rayonnement des diplômées et diplômés de l'Université de Sherbrooke! Une constellation aux couleurs variées qui démontre bien la multiplicité des champs d'activité où les diplômées et diplômés de l'Université laissent leur marque.

Placé cette année sous le thème Un univers en formation, le gala a attiré plus de 250 diplômées et diplômés venus rendre hommage à huit personnalités qui se sont distinguées d'une manière particulière et qui ont ainsi contribué au rayonnement de l'Université de Sherbrooke. L'événement s'est tenu à l'Hôtel Delta de Sherbrooke, sous la présidence d'honneur de Bruno Riverin, diplômé de l'Université de Sherbrooke et président et chef de la direction d'Investissement Desjardins.

Cette année, trois femmes et cinq hommes, oeuvrant dans des secteurs d'activité fort variés, ont reçu des titres honorifiques pour leur compétence, leur professionnalisme et leur engagement social.

D'abord, Carroll L'Italien, président de la Société d'électrolyse et de chimie Alcan (Sécal), a reçu la médaille de Grand Ambassadeur. Diplômé de la Faculté d'administration en 1965, Carroll L'Italien a oeuvré une bonne partie de sa carrière dans le domaine de la gestion des ressources humaines au sein d'entreprises telles Hydro-Québec, la Commission scolaire de Chambly, Bombardier et Alcan. Président de Sécal depuis 1996, il dirige cette importante filiale d'Alcan Aluminium ltée ayant un chiffre d'affaires de 2,3 milliards de dollars et employant quelque 10 000 personnes.

Quatre personnes ont mérité cette année la médaille d'ambassadrice ou d'ambassadeur.

Marie-Lucie Morin détient un baccalauréat en droit de l'Université de Sherbrooke (1979). Dès l'année suivante, elle commençait sa carrière au sein du ministère des Affaires étrangères du Canada. Elle a depuis occupé différentes fonctions au sein de la diplomatie canadienne, que ce soit à San Francisco, à Jakarta, à Londres ou à Moscou. Depuis août 1997, elle est ambassadrice du Canada pour le Royaume de Norvège et la République d'Islande.

Hélène Pichette, journaliste à l'émission Le Point de Radio-Canada, est diplômée de la Faculté des lettres et sciences humaines (1970). Oeuvrant dans le domaine de l'information depuis 30 ans, Hélène Pichette a travaillé pour Radio-Canada, pour Radio-Québec et pour le réseau TVA. En 1997, elle a reçu le prix Judith-Jasmin de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec pour la qualité d'une émission d'information portant sur la question de l'usine Kenworth de Sainte-Thérèse, Troc made in Québec.

André Gervais est président de l'Association du barreau canadien, un organisme regroupant 35 000 membres chargé de représenter la profession juridique canadienne à l'échelle nationale et internationale. Diplômé de la Faculté de droit (1957), il est également président du cabinet d'avocats Mc Master Gervais de Montréal.

Claude Thibault est diplômé en éducation, d'abord du baccalauréat en pédagogie (1969), puis de la maîtrise en enseignement (1980). De 1986 à 1993, il a dirigé la Fondation JEVI pour la prévention du suicide chez les jeunes de l'Université de Sherbrooke. En 1997, pour la qualité de son intervention auprès des jeunes, il a remporté le prix Humanisme de l'Association des médecins psychiatres du Québec.

Euchariste Paulhus, professeur de l'Université de Sherbrooke à la retraite, a reçu quant à lui le titre de Bâtisseur. Professeur à la Faculté d'éducation pendant de nombreuses années, il a été l'un des pionniers de cette faculté et du programme de psychoéducation en plus de travailler, un peu partout à travers le monde, à l'amélioration du sort des jeunes.

D'autre part, le titre d'Émissaire de l'Université de Sherbrooke a été attribué à Julie Patry, toute récente diplômée de la Faculté de droit. Au cours de ses brillantes études, Julie Patry s'est démarquée en mettant sur pied un projet de prospection en droit international comparé en Belgique et en étant l'entraîneur de l'équipe de l'Université de Sherbrooke qui a remporté le concours Jean-Pictet en droit international, en plus d'être membre active du Centre d'aide aux victimes d'actes criminels de l'Estrie et de l'Association canadienne pour les Nations unies.

Enfin, l'ADDUS a remis, à titre posthume, un prix Reconnaissance ADDUS au regretté Bernard Gratton, un diplômé de la première heure de la Faculté de droit (1957), qui a été le premier président élu de l'Association générale des anciens de l'Université de Sherbrooke et qui, tout au long de sa carrière, a contribué de façon exceptionnelle au développement de l'association et au rayonnement de l'Université de Sherbrooke.

Selon le président de l'ADDUS

Des activités pour tout le monde en 1998-1999

Réunis en assemblée générale le 7 avril 1998, les membres de l'Association des diplômées et diplômés de l'Université de Sherbrooke (ADDUS) ont élu sept nouveaux représentants et représentantes à leur conseil d'administration. L'arrivée de ce sang neuf au sein du conseil d'administration et du comité exécutif de l'ADDUS insufflera assurément une vitalité nouvelle à l'association.

Président de l'association depuis maintenant trois ans, Michel McGee fait preuve d'enthousiasme lorsqu'il parle du programme d'activités de l'association pour l'année 1998-1999. <<L'expérience des six ou sept dernière années nous a montré qu'il était beaucoup plus efficace qu'une personne soit responsable d'un dossier en particulier. L'an prochain, tous ceux qui siègent au comité exécutif se verront confier au moins un dossier. Ils ont l'air dynamiques et semblent intéressés à réaliser des choses pour l'ADDUS, ce qui laisse présager de bien belles choses pour l'an prochain.>>

Même si l'heure semble au renouveau au sein du conseil d'administration, les visées de l'ADDUS demeurent les mêmes. Malgré quelques éléments nouveaux prévus pour 1998-1999, la nouvelle équipe à la tête de l'ADDUS n'a nullement l'intention de tout refaire. Le tournoi de golf aura encore lieu, de même que le Gala du rayonnement qui, déjà, en sera à sa cinquième édition.

L'ADDUS continuera aussi son appui financier à des projets étudiants, appui qui, chaque année, se traduit pour l'ADDUS par des investissements variant entre 5000 $ et 7000 $.

Comme chaque année, l'ADDUS prévoit organiser au moins une activité dans chacune des régions du Québec où la concentration de diplômées et diplômés le justifie : Drummondville, Trois-Rivières, Chicoutimi, Montréal, Québec, région de la capitale nationale... Michel McGee révèle aussi que l'exécutif de l'ADDUS a démontré un grand intérêt pour une activité qui se tiendrait en Estrie : << Nous ne savons pas encore de quel type d'activité il s'agit ni du moment exact où ça va se faire, mais la volonté de faire quelque chose pour les diplômés de l'Estrie est là.>>

Par ailleurs, l'ADDUS veut aussi mettre sur pied un programme qui lui permettrait de remettre des bourses d'études à des étudiantes et étudiants de première année, dans le but de soutenir le recrutement des nouveaux étudiants et étudiantes et de faire connaître l'ADDUS aux étudiants dès leur arrivée sur la campus.

Les programmes affinités

Après les ententes avec Visa-Desjardins, La Sécurité, Midland Walwyn, Rabais Campus, Choice Hôtel, l'ADDUS négocie actuellement avec une compagnie d'assurance de personnes dans le but d'offrir ce service aux diplômés. D'autres services pourraient fort bien s'ajouter en cours de route : une firme d'opticiens, une firme offrant des soins à domicile, etc. L'objectif de l'ADDUS dans ces programmes est triple. D'abord faire bénéficier les diplômées et diplômés de certains avantages, ce qui n'est pas à négliger. D'autre part, ces ententes permettent à l'ADDUS de financer une partie de ses activités. Enfin, ces ententes contribuent à rapprocher les diplômées et diplômés de leur université. <<Les ententes que nous signons avec nos partenaires contribuent à faire de la relation du diplômé avec son association et son université une liaison quasi quotidienne. Les services que le diplômé obtient à rabais, sa carte de crédit, le cadre dans lequel il a placé son diplôme, tout cela fait en sorte de rapprocher l'université de la vie quotidienne des diplômées et diplômés>>, explique Michel McGee.

Une ADDUS pour tous

Les grandes lignes du programme de l'ADDUS pour l'an prochain sont établies : 5^e Gala du rayonnement le 4 juin 1999, 27^e Tournoi de golf en août, signature d'une entente affinité avec un assureur-vie. Le président tient cependant à préciser qu'il reste encore bien de la place pour les suggestions et les initiatives. Il assure que l'ADDUS donnera un coup de pouce à n'importe quel groupe de diplômés qui décidera d'organiser une activité ou une rencontre pour les diplômées et diplômés. <<L'ADDUS , conclut-il, est là pour tous les diplômés et diplômées, non pour un sous-groupe quelconque de ceux-ci.>>