Sur la question du toit du stade olympique

Kenneth Johns à la tête d'un comité consultatif

Kenneth Johns, professeur au Département de génie civil, a été choisi par la Régie des installations olympiques (RIO) pour présider le comité consultatif pour le projet de nouvelle toiture au Stade olympique. Ce comité, formé en juin 1995, est chargé d'étudier quatre solutions possibles et de faire ses recommandations à la RIO. Il a pour mandat de conseiller le conseil d'administration de la RIO sur les façons de remplacer, au meilleur coût possible, le système de toiture actuel du stade par un système de toiture qui possède les qualités esthétiques du toit actuel tout en offrant de meilleures performances sur les plans de la fiabilité, de la sécurité et de la durabilité. Les solutions considérées sont la rénovation majeure de la toiture actuelle, le remplacement de la toile actuelle, une toiture en maillage de fer et une toiture rigide d'acier.

Le comité a remis un rapport d'étape en décembre, rapport qui conclut que le concept de toiture rigide permettrait d'atteindre plusieurs objectifs et qu'il demeure une option valable pour fins de comparaison avec les autres options. Cependant, une toiture rigide viendrait, de façon permanente, changer certaines caractéristiques visuelles et fonctionnelles du stade, l'ouverture du toit devenant pratiquement impossible. Le comité signale aussi que d'autres études seraient nécessaires pour obtenir la réponse à certaines questions d'ingénierie, études qui prendraient environ un an et qui nécessiteraient des déboursés supplémentaires de 1,1 million de dollars. Le comité suggère de ne plus investir dans l'ingénierie de cette solution pour l'instant, en attendant les résultats des études de préfaisabilité des autres solutions.

Spécialiste en stabilité des structures, Kenneth C. Johns n'est pas le seul membre du comité ayant des liens avec l'Université de Sherbrooke. Son collègue professeur au Département de génie civil, Kenneth W. Neale, y siège lui aussi, de même que Benoit Michel, un diplômé du Département de génie civil en 1963, président du conseil d'administration de la RIO. Les autres membres du comité sont Denis Mitchell, professeur à l'Université McGill; Adrien Berthiaume, membre du conseil de la RIO, et Pierre Jean, président d'une entreprise de construction. Pierre Moïse, un ingénieur, est le secrétaire du comité et Michel Brissette, vice-président de la RIO, agit comme observateur.

Kenneth Johns considère comme normal que la RIO se soit tournée vers les universités québécoises lorsque est venu le temps de former ce comité. La plupart des grandes firmes de génie-conseil ont déjà ou attendent des contrats de la RIO. Les universitaires se trouvent dans une position plus neutre vis-à-vis la RIO.

Deux diplômés et un professeur à la tête de l'AIPCR-Québec

Le comité québécois de l'Association internationale permanente des congrès de la route (AIPCR-Québec) vient d'élire son premier comité exécutif. Un professeur et deux diplômés de la Faculté des sciences appliquées en font partie. Il s'agit de Gérard Laganière, diplômé en génie civil en 1973, président du Groupe SM international, de Liguori Hinse, diplômé en génie civil en 1969, sous-ministre au ministère des Transports du Québec, et de Claude Lupien, professeur au Département de génie civil. Gérard Laganière préside le comité exécutif, tandis que Liguori Hinse en est le vice-président.

L'AIPCR-Québec a été créé à l'été 1995, juste avant la tenue du Congrès mondial de la route, qui s'est déroulé à Montréal en septembre 1995. Cet organisme a pour objectif premier d'améliorer le réseau routier québécois, en participant à des échanges d'information avec les pays membres de l'AIPCR. Partager des connaissances avec des pays connaissant des variations climatiques semblables à celles du Québec pourrait, par exemple, conduire à des améliorations intéressantes. L'AIPCR-Québec vise aussi à faire connaître les techniques routières développées au Québec au-delà de ses frontières.

Élisabeth Montagne, marraine de Radarsat

Une diplômée en génie électrique, Élisabeth Montagne, sera l'une des deux responsables de la surveillance de Radarsat à partir de février 1996. Ingénieure à l'Agence spatiale canadienne, elle devra régulièrement vérifier le bon fonctionnement du satellite de 600 millions de dollars en rotation autour du globe à plus 800 kilomètres d'altitude. Bien assise dans son bureau, elle pourra examiner les circuits du satellite, surveiller sa température, de même que la qualité des renseignements obtenus. Elle pourra aussi, toujours à distance, effectuer certains ajustements.

Lancé au début de novembre 1995, le satellite Radarsat est un satellite d'observation de la Terre conçu par le gouvernement canadien pour le monitorage des changements environnementaux. Avec Radarsat, les spécialistes du monde entier auront accès à des données pouvant répondre à leurs besoins, notamment en ce qui a trait au Grand Nord canadien. Par exemple, les données recueillies par Radarsat seront très utiles aux chercheuses et chercheurs associés au Centre d'applications et de recherches en télédétection de l'Université.