Les grandes plumes

de la littérature amérindienne

Avez-vous déjà entendu parler de Bernard Assiniwi, d'An Antane Kapesh ou d'Éléonore Sioui? Des titres tels Anish-nah-be, Je suis une maudite sauvagesse et Andatha vous disent-ils quelque chose? Que vous ayez répondu oui ou non à ces questions, vous avez quand même intérêt à mettre la main sur Histoire de la littérature amérindienne au Québec, un essai publié par Diane Boudreau, bachelière, maître et, depuis 1992, docteure en littérature de l'Université.

Si vous connaissez ces auteurs et ces titres, c'est que vous vous intéressez déjà à la littérature amérindienne. Cet ouvrage, qui raconte l'émergence de la littérature amérindienne au Québec, vous permettra d'en savoir davantage. Si vous ne savez rien de cette littérature, le livre de Diane Boudreau sera l'occasion de faire la connaissance des auteures et auteurs amérindiens contemporains et de leurs prédécesseurs, gardiens d'une tradition orale pleine de récits, de mythes et de chants.

Selon l'auteure, la littérature amérindienne est née avec l'arrivée des nations autochtones sur ce territoire du nord de l'Amérique du Nord, environ 7000 ans avant notre ère. Longtemps orale, elle a commencé à s'écrire après la parution du Livre blanc du gouvernement fédéral en 1969 qui, écrit-elle, <<proposait l'assimilation des Amérindiens en les faisant devenir citoyens canadiens>>. À la fois rebelles et traditionalistes, les auteures et auteurs amérindiens expriment les rancoeurs et les déceptions accumulées depuis l'arrivée des Européens.

Histoire de la littérature amérindienne au Québec, Diane Boudreau, Éditions de l'Hexagone, 1993, 201 pages.

À propos des DDD

Le groupe de recherche en terminologie En d'autres termes est, pour l'essentiel, composé de diplômées et diplômés de l'Université de Sherbrooke. Appuyé par un comité d'expertes et d'experts oeuvrant tous à l'Université de Sherbrooke, Nicole Charette (Lettres et communications, 1984), Sabine Gauthier (Lettres et communications, 1991), Nathalie Labrecque, (Lettres et communications, 1994), André

Marquis (Lettres et communications, 1983), Louise Masson, (Lettres

et communications, 1993), Jacinthe Pichet (Lettres et communications, 1993) ont uni leurs efforts pour publier, en 1993 et 1994, trois brochures portant sur les déchets domestiques dangereux (DDD).

La première, qui s'intitule Les DDD, on en parle! identifie les déchets domestiques dangereux, présente leurs caractéristiques et leurs effets, et propose des solutions réalistes pour mieux les gérer. Elle contient également un vocabulaire dans lequel sont définis quelque 350 termes techniques reliés au domaine et utilisés

à l'intérieur de la brochure.

Les deux autres publications du Groupe sont des cahiers d'activités sur les déchets domestiques dangereux. Laurat décampe du dépotoir et Deux détectives débrouillards (Notez les trois D!) contiennent une foule de renseignements permettant l'identification des DDD et des dangers qu'ils représentent. Le tout est présenté sous la forme d'une histoire et entremêlé de jeux où les termes reliés aux DDD sont à l'honneur. Tirés chacun à 500 exemplaires, Laurat décampe du dépotoir et Deux détectives débrouillards ont été remis à 500 élèves de 3e et de 6e année du primaire des écoles sherbrookoises.

Le groupe En d'autres termes élabore depuis 1990 un fichier terminologique sur les déchets domestiques dangereux. En plus de la publication de ces trois brochures, ses recherches lui ont permis de publier deux tabloïds sur la question et de présenter de nombreux ateliers dans les écoles de la région.

Les DDD, on en parle!; Laurat décampe du dépotoir; et Deux détectives débrouillards, Groupe de recherche en terminologie En d'autres termes, Université de Sherbrooke, 1993 et 1994, 59, 19 et 19 pages.

L'histoire à l'agenda

Avec l'arrivée sur le marché des agendas électroniques, certains ont pu penser que la fin des agendas sur papier était proche. Ils peuvent non seulement servir à y inscrire ses rendez-vous, mais ils peuvent aussi servir de calculatrice, de carnet de notes, de répertoire téléphonique, de montre et de réveille-matin. Ils peuvent même sonner pour vous rappeler que vous avez un rendez-vous dans 10 ou 15 minutes.

Mais il est certaines fonctions que ces agendas électroniques ne peuvent remplir : faire sourire, instruire ou encore donner des renseignements historiques. Publié par un diplômé en éducation, Robert Lagassé, l'Agenda historique 95, lui, peut remplir ces fonctions. Chaque page de cet agenda ramène en 1895. Tous les textes et les illustrations sont basés sur des événements qui se sont déroulés en 1895 et rappellent la mentalité qui avait cours à cette époque. On peut par exemple y apprendre que, le 26 juillet 1895, une cour de justice a statué qu'un père était dans son droit en refusant son consentement au mariage de son fils ou encore que, le 23 avril de la même année, la Chine et le Japon ont mis un terme à la guerre qui les opposait depuis presque un an à propos de la Corée. Pour celles et ceux que le passé intéresse...