Une rapide consultation réalisée parmi des personnes proches de la rédaction de SOMMETS s'est révélée concluante : il fallait <<parler de la dette>>. En néophyte, je me suis demandé de quelle dette il s'agissait.

Mes collègues, dont quelques-uns sont économistes, m'ont regardé d'un drôle d'air, un peu comme si tout le monde devait savoir que <<la dette>> c'était la somme des déficits qu'accumulaient les gouvernements provincial et fédéral depuis plusieurs années déjà.

À combien se chiffre cette dette? Autour de 550 milliards pour le gouvernement fédéral, 135 milliards pour le gouvernement du Québec. <<82 137 $ par travailleur québécois>>, titrait le Journal de Montréal, citant le Conseil du patronat du Québec. Cela semble gros, énorme même. Mais en même temps très abstrait, très lointain.

Pour ce premier numéro de 1995, SOMMETS a demandé à un professeur d'économique, Mario Fortin, de nous parler de cette dette. Pour compléter le dossier, Yvan Fontaine, analyste à la Banque du Canada, explique à quoi sert cette institution et comment elle influence les taux d'intérêt, le taux d'inflation, etc. SOMMETS a aussi rencontré Denis Thibault, du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada, avec qui il a discuté des effets de l'ALÉNA et de son avenir, et Vincent Trudel, président des opérations de la Société des casinos du Québec, pour parler des fameux casinos.

SOMMETS présente aussi des portraits de deux diplômés et d'une diplômée : Henri-Paul Rousseau, président et chef de la direction de la Banque Laurentienne; Richard Lessard, directeur de la Santé publique à la Régie régionale de la santé et des services sociaux de Montréal; et Sophie Gravel, agente de développement à la Société de développement économique de la région sherbrookoise. Votre magazine vous offre aussi les

résultats de la réflexion de Jean De Francesco, un diplômé en éducation, aujourd'hui cadre de commission scolaire, sur le financement du réseau scolaire québécois.

Bonne lecture!

Bruno Levesque

Rédacteur en chef