Un pionnier du journal étudiant

Denis Carrier est l'un des premiers étudiants de l'Université de Sherbrooke à avoir participé aux activités du journal étudiant. Il est entré au journal en 1956, soit moins d'un an après sa fondation en décembre 1955. <<L'idée de départ était d'imiter nos collègues des autres universités, raconte Denis Carrier. L'Université de Montréal avait son Quartier latin, celle d'Ottawa, sa Rotonde, et Laval avait Le Carabin. Il fallait donc un journal pour notre Université. Les premières années, nous n'avons publié que six ou sept numéro, mais la fréquence de parution a rapidement augmenté.>>

Étudiant en commerce, Denis Carrier a succédé au directeur-fondateur du Vert & Or, Gérard Chapdelaine, en octobre 1957. Un mois plus tard, le journal changeait de nom. Le Campus estrien était né, qui allait devenir hebdomadaire à la rentrée suivante.

De ses années passées à la tête du journal, Denis Carrier retient quelques moments qui l'ont particulièrement frappé. Il se rappelle la visite de Maurice Duplessis à l'Université et le titre de son article <<Duplessis vient bénir l'Université>>, qui n'avait pas plu à tout le monde. Il se remémore la grève d'une journée des étudiantes et étudiants des universités québécoises au printemps 1958, journée à laquelle les étudiantes et étudiants de Sherbrooke avaient refusé de participer.

Il se souvient surtout du dernier éditorial qu'il a signé et dans lequel il écrivait qu'il n'avait reçu aucun véritable cours de religion en quatre ans d'études à l'Université, et ce même s'il avait assisté à tous les cours de religion obligatoires inscrits à son horaire. Cette ironie et se sans-gêne ont failli coûter cher au jeune étudiant, puisqu'il a fallu toute la diplomatie de Lucien Vachon, alors aumônier, pour que la direction finisse par admettre Denis Carrier aux examens de fin d'année.

Ses examens réussis et son diplôme obtenu, Denis Carrier a poursuivi ses études en France. Il a d'abord étudié à l'Institut d'études politiques de Paris, puis à l'Université de Paris, où il a obtenu un doctorat en économique.

De retour au pays, il est entré à l'Université d'Ottawa. Il y enseigne aujourd'hui l'économique, les sciences politiques, l'économie publique et les politiques économiques, en plus d'occuper le poste de vice-recteur adjoint. Il est à ce titre responsable du développement des programmes francophones.

La spectroscopie au féminin

Créée en 1954, l'Université de Sherbrooke a décerné son premier doctorat en 1968. C'est à Jean Morissette, étudiant en biologie, qu'est allé ce premier diplôme de 3^e cycle. Un an plus tard, France Bessette est devenue la première femme à mériter cette distinction, grâce à une thèse de doctorat en chimie physique portant sur la structure des cristaux moléculaires de gaz par spectroscopie infrarouge à basse température.

Interviewée au sujet de son avenir par l'équipe du Campus estrien alors qu'elle venait d'être élue duchesse de la Faculté des sciences pour le Carnaval étudiant de 1965, la jeune étudiante au baccalauréat déclarait vouloir faire de la recherche en laboratoire de chimie. Ce qu'elle n'a pas tardé à faire!

Dès l'année suivante, France Bessette a commencé ses travaux de recherche pour le doctorat, sous la direction de l'ex-recteur Aldée Cabana. Puis, après l'obtention de ce diplôme, elle a effectué un stage postdoctoral d'un an en chimie théorique, à Reading, en Angleterre. Elle a après coup travaillé un an au ministère de la Santé du Québec, avant d'être engagée par l'Université de Sherbrooke. Elle est maintenant professeure au Département de physiologie et biophysique où elle se consacre à l'enseignement et à la recherche. Elle écrit actuellement un livre sur les méthodes spectroscopiques en biochimie.

<<Ironie du sort, se souvient-elle, je suis allée en sciences parce que je ne voulais ni être maîtresse d'école, ni travailler dans un hôpital. Et voilà que je suis professeure à la Faculté de médecine depuis 24 ans!>>

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À l'époque où elle a entrepris ses études doctorales, France Bessette était la seule femme à fréquenter les laboratoires du Département de chimie.

1965

Éducation

FUGÈRE, Irène Religieuse titulaire d'un baccalauréat en pédagogie, Irène Fugère, à 84 ans, se déclare tout à fait heureuse de vivre. Retraitée depuis 20 ans après 47 ans d'enseignement, elle vit une retraite très active auprès des personnes déshéritées. Elle est membre de la Fondation Réveil inc., un organisme qui fournit l'argent nécessaire pour le loyer du local Urgence Vie, destiné à l'aide aux jeunes filles-mères.

1966

Administration

DELAGE ROBERGE, Paul

Président du conseil et chef de la direction des Boutiques San Francisco, Paul Delage Roberge a procédé, au début d'août, à l'ouverture officielle du premier grand magasins Les Ailes de la mode, au Mail Champlain, à Brossard. Celui qui a assumé la présidence de la campagne annuelle 1991-1992 était fort heureux de présenter ce nouveau concept de magasin, fruit de plus de deux ans de planification. Les Ailes de la mode est un grand magasin spécialisé de 65 000 pieds carrés où hommes, femmes et enfants trouveront les toutes dernières créations des grands de la mode à des prix raisonnables.

1971

Administration

RIVERIN, Bruno Président de la Bourse de Montréal pendant sept ans, Bruno Riverin est retourné à ses anciennes amours. Ce diplômé du M.B.A., qui avait commencé sa carrière au sein du Mouvement Desjardins, est maintenant, depuis avril 1994, président et chef de la direction de la société Investissement Desjardins.

1976

Administration

FABIEN, Louis D'abord bachelier, puis maître en administration (1979), Louis Fabien a été professeur à l'Université du Québec à Chicoutimi de 1979 à 1989, ce qui ne l'a pas empêché de poursuivre des études doctorales à l'Université de Louvain-la-Neuve, en Belgique, de 1983 à 1986. Sa spécialité? Le marketing des entreprises de services. Depuis 1989, il est professeur à l'École des hautes études commerciales.

1977

Sciences

GRÉGOIRE, Denis Détenteur d'un baccalauréat et d'une maîtrise en chimie, Denis Grégoire a depuis parcouru le Canada et les États-Unis pour le travail. Maintenant assagi, affirme-t-il, il vient d'acheter sa première maison à Drummondville. Il occupe le poste de directeur de laboratoire pour Multifoam international, une industrie qui fabrique les sièges de mousse des véhicules récréatifs Sea-doo et Ski-doo.

1981

Droit

GUAY, Gérard Notaire à Drummondville, Gérard Guay a ouvert son propre cabinet. Il a aussi publié un texte de doctrine qui s'intitule <<La tutelle au mineur>>, publié dans le Répertoire de droit de la Chambre des notaires du Québec.

RECHERCHÉS

Certaines diplômées et certains diplômés sont partis sans laisser d'adresse. Toutes les recherches entreprises dans le but de les retrouver ont été vaines. Ils sont tout simplement disparus. Votre aide est donc requise pour les retracer et aider la Section des relations avec les diplômés à leur faire parvenir SOMMETS. Si vous connaissez l'une de ces personnes, n'hésitez pas à communiquer avec la Section des relations avec les diplômés, en signalant le 1-800-DIPLÔMÉ.

Économique

Rénald Roy, 1980

Josée Fontaine, 1981

André Deschênes, 1984

Martine Poulin, 1985

Joseph Jr Saliba, 1985

Linda Cazale, 1987

Anne Grenier, 1987

Abdelhamid Saidi, 1990

Michel Massé, 1993