La cyberviolence est une forme d’agression et selon la façon dont elle est effectuée, elle peut devenir un crime. Peu importe qui je suis et ce que je fais, je peux en être victime.
L’Université de Sherbrooke prend toute situation de harcèlement bien au sérieux, incluant celles commises par un moyen technologique tel que décrit dans la Politique sur la promotion des droits fondamentaux des personnes et la prévention de toute forme de harcèlement et de discrimination et la Politique visant à prévenir et combattre les violences à caractère sexuel, soutenues par l’Équipe conseil en matière de respect des personnes.
La cyberviolence, parfois appelée « cyberharcèlement » ou « cyberintimidation », est une forme de violence, incluant les manifestations de nature sexuelle qui se déroulent dans un espace virtuel. Elle vise notamment à humilier, à exercer du chantage, à propager des rumeurs, des insultes, des menaces, des paroles d’intimidation, des propos diffamatoires, des discours haineux, etc.
À titre d’exemple probable et pouvant comporter un impact important, le scénario où vous écrivez un blogue sur un artiste qui vous tient particulièrement à cœur. Il s’ensuit la séquence hypothétique suivante :
Que ce soit par courriel, message texte ou bien sur les réseaux sociaux, sites de clavardage, jeux vidéo, ces phénomènes surviennent sur le cyberespace à tout moment.
Les sections ci-dessous présentent notamment les caractéristiques de la cyberviolence, ses effets, comment la prévenir et réagir si cela se produit, ce qui est attendu par la Directive relative à l'utilisation, à la gestion et à la sécurité des actifs informationnels ainsi que les formations qui me sont rendues accessibles par l’Université.
Voici les principales caractéristiques liées à la cyberviolence selon le ministère de la Sécurité publique.
L’accessibilité au réseau Internet en tout temps permet de joindre les victimes n’importe où, n’importe quand, et ce, même dans leur intimité. Les effets sur la victime sont alors multipliés dans l’espace et dans le temps.
Bref, dans Internet, les actes d’intimidation et de harcèlement sont instantanés, rapides, reproductibles et peuvent être réalisés de façon anonyme.
Internet procure aux utilisateurs un sentiment d’anonymat leur permettant de réaliser des choses qu’ils ne feraient pas autrement. Ce contexte d’anonymat amène ces personnes à lever leurs inhibitions. Par exemple, ils envoient des courriels et des messages textes insultants ou encore créent de faux sites sans prendre conscience que les gestes peuvent être retracés.
Le domaine en ligne a un public potentiellement énorme, presque illimité. Il permet de diffuser de l’information très rapidement et ce, à grande échelle. Lorsqu’un texte ou une image est versé dans Internet, plusieurs personnes sont en mesure de télécharger le contenu, de le lire ou le regarder.
L’information circule alors sur plusieurs ordinateurs et il devient impossible de reprendre le contrôle du contenu. Le préjudice envers les victimes est alors prolongé puisque l’information survit indéfiniment en étant continuellement téléchargée et partagée.
La mise en circulation d’une photo embarrassante ou d’une fausse rumeur à propos de quelqu’un peut alors atteindre une quantité illimitée de personnes et ainsi prendre des dimensions incontrôlables.
La nature même du réseau Internet empêche le développement d’un sentiment d’empathie envers les victimes puisqu’il n’existe pas de lien direct entre l’intimidateur ou l’agresseur et sa victime. On ne perçoit pas les réactions des gens, ce qu’ils ressentent.
Tout le monde autour de nous peut être touché par la cyberviolence: camarade de classe, des collègues de travail, un ex-conjoint ou conjointe, un membre de votre famille et vous-même. Cette forme de violence peut arriver en tout temps et les conséquences peuvent être très graves.
Référence : Direction de la prévention et du soutien, Ministère de la Sécurité publique : La cyberintimidation et le cyberharcèlement, décembre 2009.
La cyberviolence peut être très néfaste pour la santé des personnes qui la subissent, notamment :
Les conseils de prévention qui suivent sont spécifiques à l’Université de Sherbrooke, bien qu’ils puissent être généralisés. Ainsi, vous devriez toujours :
Visionnez les capsules sur la cybercivilité pour plus de conseils.
Si vous êtes victime de cyberviolence, il est fondamental de :
Vous êtes témoin d’un commentaire préjudiciable dans une discussion de groupe, voici quelques pistes d'action :
La Directive relative à l’utilisation, à la gestion et à la sécurité des actifs informationnels stipule qu’il est interdit de...
Au niveau de l’utilisation des actifs informationnels, évitez de :
Au niveau de l’utilisation des actifs informationnels, vous devez :
Si la situation survient ou est reliée à l'Université, plusieurs ressources d'aide sont disponibles selon votre profil. Si vous vous sentez en danger, n'hésitez pas à appeler le Service de sécurité.
Si la situation n'est pas reliée à l'Université, vous pouvez obtenir de l’aide auprès des ressources externes suivantes :
La bonne conduite numérique est importante lors de vos échanges virtuels avec vos collègues ou votre entourage.
Comment bien agir en contexte de télétravail? Que faire si une situation vous dérange? Comment éviter de regretter vos paroles?
Ces 2 capsules sur la cybercivilité répondront à ces questions et bien d'autres.
Pour renforcer vos connaissances sur le piratage, l’Université vous offre la formation « Réseaux sociaux » d’une durée de 5 minutes qui permet de :