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Le chimiste François Légaré remporte un des trois prix de la meilleure thèse de doctorat remise par le vice-rectorat à la recherche

Lors de la Journée de la recherche du 9 février dernier au Centre culturel, le vice-recteur à la recherche, M. Edwin Bourget, a procédé à la remise des prix du vice-rectorat à la recherche de la meilleure thèse 2004. Le chimiste François Légaré est un des trois étudiants qui ont été récompensés pour le caractère exceptionnel de leur thèse de doctorat. Chaque gagnant s’est vu remettre un parchemin officiel ainsi qu’un chèque de 1500 $.

François Légaré a été récompensé pour sa thèse : « Le laser : un outil de contrôle et de mesure en photochimie », réalisée dans le cadre du doctorat en chimie.

Lors d’une réaction photochimique, des liaisons se brisent tandis que de nouvelles apparaissent, entraînant du coup un réarrangement structurel des molécules mises en jeu. Ces structures se modifient sur une échelle temporelle femtoseconde (1 femtoseconde = 10-15 seconde = 1 seconde / 1 million / 1 milliard).

Produire une sonde qui permettrait de déterminer de façon directe ces structures instantanées est un défi considérable pour les spectroscopistes. Si les impulsions laser ultra-brèves ont la résolution temporelle nécessaire pour suivre en temps réel les réactions photochimiques, leur longueur d’onde élevée ne permet pas la mesure directe d’une structure moléculaire par diffraction. Convertir cette longueur d’onde optique élevée en une faible longueur d’onde par la production de particules de grande énergie est à la base des deux techniques auxquelles M. Légaré a apporté une contribution significative durant ses travaux de doctorat.

M. Légaré conclut ses travaux de recherche en affirmant que le contrôle et l’observation de la photochimie à l’aide de la technologie laser sont désormais une réalité.

M. Légaré collabore avec des chercheurs de haut niveau, dont le professeur André Bandrauk, et a à son actif de nombreuses publications. En 2003, la revue Macleans l’a choisi comme l’un des 30 jeunes Canadiens les plus prometteurs. Boursier du CRSNG, il effectue actuellement un stage postdoctoral au Département de chimie et de biologie chimique de l’Université de Harvard. Il désire appliquer ses connaissances au développement et à l’application d’outils optiques permettant l’observation en temps réel de cellules vivantes.

Les deux autres lauréats sont Mme Kateri Lemmens, doctorante en Lettres et Sciences humaines et sociales ainsi que Bruno Lamontagne, doctorant en Sciences de la santé.

Bravo à tous les lauréats !