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Grande interaction pour rompre avec l'âgisme

Et si on avait hâte de vieillir?

Les Québécoises et les Québécois forment l’une des sociétés les plus vieillissantes au monde. Cette réalité nous est souvent présentée comme triste et préoccupante. Mais pour un nombre grandissant de personnes, jeunes ou âgées, cette force tranquille que forment les personnes aînées, riche de compétences, d’expériences et de savoir, a encore beaucoup à offrir et à vivre.

À les entendre, on a presque hâte de vieillir.

Aborder le vieillissement comme une étape positive de la vie suscite d’emblée la recherche de solutions innovantes. Mais pour changer nos perceptions, nos attitudes et nos comportements discriminatoires envers les personnes aînées, il faut commencer par en parler, du vieillissement.

C’est la mission que s’est donnée GIRA, la Grande interaction pour rompre avec l’âgisme, en lançant, le 1er octobre 2021, Journée internationale des personnes aînées, un dialogue intergénérationnel entre le grand public, les aînés et les scientifiques.

La pièce maîtresse de GIRA, c’est la plateforme interactive rompreaveclagisme.ca – coconstruite par des étudiants en communication, des chercheurs et des aînés – qui présente des fiches d’information sur les causes, les effets et les enjeux de l’âgisme (tirées des résultats d’une recherche-action) et des quiz interactifs. Les aînés comme les plus jeunes sont ainsi invités à comprendre l’âgisme, en vue de changer leurs attitudes, leurs perceptions et leurs comportements face au vieillissement. Les médias sociaux sont évidemment mis à contribution pour alimenter la discussion.

La Grande interaction pour rompre avec l’âgisme est le résultat d’une démarche intergénérationnelle et intersectorielle. Ce travail collaboratif est piloté par le Pr Dany Baillargeon et la Pre Mélanie Levasseur, avec la collaboration au contenu de Karine Bellerive et Carine Bétrisey, chercheuses postdoctorales. Le projet implique 38 étudiantes et étudiants du baccalauréat en communication appliquée, 6 étudiantes et étudiants de la maîtrise en communication stratégique, 7 professeures et professeurs provenant de 4 universités (UdeS, ULaval, UdeM et UOttawa) et 7 personnes aînées.