Le baccalauréat en physique suscite de nombreux questionnements.Nous espérons que nos réponses vous satisferont. Si toutefois vos réflexions débordent des sujets couverts, nous serons heureux d'y répondre par courriel.
Physique | Génie |
La physique, la plus fondamentale des sciences, s'intéresse au fonctionnement de l'Univers, de l'infiniment petit à l'infiniment grand. Les lois de la physique servent de base à l'étude de la chimie (et, de là, à celle de la biologie) et aux différentes branches du génie. Le physicien ou la physicienne emploie fréquemment le langage mathématique dans le but de comprendre et modéliser l'univers. Une bonne maîtrise des mathématiques s'avère un atout essentiel. Cependant, il est nécessaire de faire preuve de sens pratique et d'intuition pour attaquer des problèmes bien réels. Le baccalauréat en physique (90 crédits) sert de point de départ le plus général pour une carrière scientifique. La majorité des finissants et finissantes utilisent cette formation comme tremplin vers des études de 2e cycle en sciences (physique, chimie, biophysique, etc.) ou en sciences appliquées (génie mécanique, génie électrique, télédétection, etc.). D'autres choisissent de travailler directement dans l'industrie, ou après une formation complémentaire, dans l'enseignement. | Le but du génie est de mettre au point ou d'améliorer des appareils, dispositifs, procédés ou logiciels immédiatement utiles dans l'industrie, en se basant sur une tradition technique et sur la méthode scientifique. L'ingénieur ou l’ingénieure travaille dans un but pratique précis. À cette fin, on utilise régulièrement les connaissances scientifiques issues de la physique, mais on ne se permet pas de les comprendre dans tout leur détail, par manque de temps. Pour cette profession, les mathématiques sont plus un outil de calcul qu'un langage permettant une compréhension des phénomènes. Un baccalauréat en génie (120 crédits) est la voie privilégiée (mais non la seule) pour accéder à l'Ordre des ingénieurs du Québec. Il ouvre la porte à une carrière immédiate dans l'industrie. |
La physique ne rime pas seulement avec science pure : elle s'intéresse aussi aux applications. Beaucoup de nouvelles technologies font appel à des techniques qui sortent du cursus traditionnel des ingénieurs (ex.: optique et lasers, spectroscopie, cryogénie) ou à une formation scientifique plus fondamentale, notamment en physique quantique, domaine où les physiciens de Sherbrooke travaillent au projet avant-gardiste de l’ordinateur quantique.
Les physiciens et physiciennes participent fréquemment aux découvertes de nouvelles technologies. Dans le passé, ils ont développé l'énergie nucléaire, le transistor et le laser, avant que ces applications ne deviennent répandues. Aujourd'hui, certains d'entre eux travaillent au développement de technologies complètement nouvelles, comme l’ordinateur quantique, ou émergentes comme la reconnaissance de la voix, les nanosciences, le calcul scientifique, la supraconductivité, etc.
L'étudiante ou l'étudiant en physique est avant tout curieux: il désire comprendre les phénomènes naturels, de l'infiniment petit à l'infiniment grand. Sa principale motivation est le désir d'apprendre les principales théories élaborées pour expliquer le comportement du monde physique, ainsi que les méthodes instrumentales, mathématiques et informatiques pour y parvenir. Plus important : on trouve souvent ce qu'on ne soupçonnait pas, car l'apprentissage de la physique va au-delà de ce que la formation collégiale peut laisser entrevoir.
L'étudiante et l'étudiant en physique doivent avant tout aimer découvrir des choses nouvelles. Ils doivent avoir un certain sens pratique et en même temps être à l'aise avec les mathématiques, qui sont un outil fondamental de la physique. L’habileté en informatique est un atout, car le calcul scientifique permet de comprendre des éléments encore plus complexes de la physique. Quoique ces habiletés puissent être à l’état embryonnaire au début du baccalauréat, elles y seront développées.
Non, et ce, même si vous étiez la seule personne admise au trimestre d'hiver au baccalauréat en physique : vous suivrez des cours soit du programme de physique soit du programme en mathématiques, avec des étudiants admis à l'automne précédent.
Aucun, vous pourrez terminer le baccalauréat en 6 trimestres de 15 crédits, tout comme les étudiants qui ont commencé à l'automne.
Les conditions d’admission au baccalauréat en physique avec un DEC techniques se limitent à la réussite des 3 cours de mathématiques et des 3 cours de physique en sciences de la nature ou de leur équivalent. Chaque cas est particulier et varie selon le programme collégial et selon la capacité de la personne à passer de la pratique à la théorie. Certains devront suivre le cours MAT099 Mathématiques compensatoires pour revoir les notions mathématiques sous une forme abstraite. Selon la situation, d'autres devront suivre un ou deux cours collégiaux en physique avant d’être admis sans conditions. Pour en savoir plus sur les défis qui vous attendent, lisez le témoignage d’un technologue qui a réussi le programme.
Voici en principe et sous réserve d'acceptation, les cours du baccalauréat en physique qui peuvent être reconnus avec un diplôme en études collégiales techniques :
Pour devenir astrophysicien, il faut être à l'affût de l'ensemble des découvertes en physique. Comme il est impossible de créer en laboratoire une étoile, il faut donc tout déduire théoriquement pour voir si cela correspond aux observations. Non seulement la mécanique, l'optique, l'électricité, le magnétisme, l'algèbre linéaire, le calcul différentiel et intégral, éléments enseignés au collégial, seront nécessaires, mais il faut aussi inclure des mathématiques avancées, les simulations numériques, la mécanique quantique, la physique statistique, l'hydrodynamique, la physique subatomique et la relativité générale, domaines enseignés au niveau du baccalauréat spécialisé en physique. La spécialisation en astrophysique commence surtout à la dernière année du baccalauréat; suivent les études supérieures à la maîtrise et au doctorat.
Une carrière en astrophysique est des plus exigeantes qui soit, car beaucoup veulent y faire carrière, mais peu seront choisis. Aussi, il est important de songer à d'autres avenues dans la physique... et il y en a, mais elles sont peu connues du grand public. Même si le Département de physique de l'Université de Sherbrooke ne fait pas de recherche en astrophysique, l’offre de cours spécialisés (astrophysique, relativité générale, mécanique des fluides, géopositionnement, géométrie différentielle, initiation à la recherche) sur le sujet est comparable aux départements de physique spécialisés dans le domaine. L’avantage de Sherbrooke réside dans ses stages, où les étudiants vérifient leurs champs d'intérêt pour l'astrophysique, et dans des sessions optionnelles d'études à l'étranger. Depuis 2008, plusieurs étudiants ont suivi des cours avancés en astrophysique et en astronomie à l'Université de Genève en Suisse.
Afin de savoir ce que font les bacheliers et bachelières en physique après leurs études, une enquête a été menée sur internet. Elle a été fructueuse dans plus de 80 % des cas.Voici les résultats de celles et ceux qui ont terminé depuis 2000 leur bac en physique à l'Université de Sherbrooke.
Regardez aussi les secteurs d'emploi.
Voir après le bac... pour savoir quelles autres formations suivent plus de 80 % des bacheliers et bachelières avant d'obtenir un emploi. Voici la liste des employeurs que nous avons obtenue, lors d'une enquête fructueuse sur plus de 80 % de nos diplômés et diplômées tant au baccalauréat, à la maîtrise et au doctorat.
Les résultats d'une enquête faite auprès des diplômées et diplômés de physique fournissent quelques éléments de réponses : le pourcentage des personnes qui poursuivent aux études supérieures, le type d'emploi obtenu, peu importent les études subséquentes, ou celui obtenu avec seulement le baccalauréat en physique.
L'Université de Sherbrooke produit tous les deux ans, une relance (2018) auprès des bacheliers et bachelières, un sondage universel pour toutes les disciplines. Pour un baccalauréat menant directement à une profession, les questions sont des plus pertinentes, mais pour un programme, disons plus généraliste comme physique, le portrait en ressort toutefois peu flatteur, car plus de 80 % des personnes poursuivent leurs études. Peu tentent le marché de l’emploi. Malgré le petit nombre, le graphique montre une très petite période de chômage sur 2 décennies, ce qui devrait en rassurer plus d'un.
Lors de l'été 2012, nous avons rejoint plusieurs diplômées et diplômés du Département de physique à l'Université de Sherbrooke inscrits sur le réseau LinkedIn. Voici quelques opinions concernant leur formation :