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26 février 2014
Marie Gendron et Sophie Payeur

PBDE et fonctions endocriniennes

Des plastiques d’usage courant menacent la santé du foetus

L'étude GESTE étudie les effets des PBDE sur les hormones thyroïdiennes de la mère et de son bébé.

L'étude GESTE étudie les effets des PBDE sur les hormones thyroïdiennes de la mère et de son bébé.


Photo : Christian Audet

Une étude de la Faculté de médecine et des sciences de la santé suggère que les PBDE, des molécules ajoutées à des produits domestiques courants, sont associés à une baisse d’hormones thyroïdiennes de la mère et du fœtus pendant la grossesse. Cette baisse peut causer de lourdes conséquences sur le développement du fœtus.

Les PBDE : des molécules perturbatrices

Les PBDE – polybromodiphényléthers ‒ sont des molécules synthétiques ajoutées dans les plastiques des ordinateurs, des tablettes électroniques et des fils électriques pour augmenter leur résistance à la chaleur. On en trouve également à l’intérieur des voitures; certaines fibres de tissus, comme le polyester, contiennent aussi des PBDE. Lorsque ces plastiques sont chauffés, les PBDE se libèrent dans l’air ambiant et se lient à la poussière.

La professeure Larissa Takser, pédiatre et chercheuse, s'intéresse à la toxicité des PBDE. Elle mène une vaste étude auprès de mères et de leurs enfants dans la région de Sherbrooke.
La professeure Larissa Takser, pédiatre et chercheuse, s'intéresse à la toxicité des PBDE. Elle mène une vaste étude auprès de mères et de leurs enfants dans la région de Sherbrooke.
Photo : Robert Dumont

Inquiétantes, ces molécules? Pédiatre et chercheuse, Larissa Takser s’intéresse de près à la toxicité des PBDE. Alarmée par certains effets toxiques de ces substances sur les animaux en gestation, elle a enclenché, dès 2007, une ambitieuse étude sur 800 femmes enceintes de la région de l’Estrie. «Les molécules de la famille des PBDE sont des perturbateurs endocriniens, souligne la professeure Takser. Ces substances sont susceptibles d’interagir avec les hormones produites naturellement par le corps.»

Dans cette vaste étude appelée GESTE ‒ Grossesse et enfant en santé : étude sur la thyroïde et l’environnement ‒ Larissa Takser et son équipe s’intéressent notamment aux effets des PBDE sur les hormones thyroïdiennes. Les échantillons de sang recueillis suggèrent que les PBDE produisent bel et bien un impact sur la production de la glande thyroïde, entraînant une baisse d’hormones chez la mère et le bébé. Une baisse qui peut avoir des effets malheureux sur le développement du fœtus qui deviendra enfant.

«Une baisse est associée à plusieurs problèmes de santé», reconnaît Larissa Takser, également chercheuse au Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel du CHUS. Parmi ces problèmes : des troubles de l’attention, de l’apprentissage et du comportement tels que l’hyperactivité et l’anxiété.

Les hormones thyroïdiennes

Les hormones sécrétées par la glande thyroïde ont un effet stimulateur sur l’ensemble des fonctions du corps. Entre autres, elles sont indispensables à la croissance et à la maturation du squelette et du système nerveux, particulièrement le développement du cerveau. «Pendant le premier trimestre de gestation, le fœtus ne produit pas d’hormones thyroïdiennes. C’est la glande thyroïde de la mère qui, jusqu’à la 14e semaine de grossesse, fournit au bébé les hormones dont il a tant besoin pour sa croissance», souligne Larissa Takser. Lorsque les hormones thyroïdiennes de la femme enceinte chutent, le développement cérébral de l’enfant est compromis.

Contrairement aux autres contaminants, dont les impacts sur l’organisme augmentent avec la dose, les perturbateurs endocriniens sont actifs à très petite dose. Les PBDE possèdent effectivement une structure chimique semblable aux hormones thyroïdiennes et aux contaminants BPC, bannis dans les années 70 à cause de leur haute toxicité. Les PBDE, comme leurs cousins BPC, sont des contaminants persistants : une fois introduits dans l’organisme, ils s’accumulent et y restent pour plusieurs années.

Aux États-Unis, les concentrations de PBDE retrouvés dans le plasma sanguin des femmes enceintes sont de 20 à 100 fois plus élevés que ceux trouvés chez les futures mamans de Suède. De toutes les femmes enceintes sur le globe, les Américaines et les Canadiennes sont les plus exposées aux PBDE. Une preuve : les niveaux de PBDE relevés au cours des dernières décennies dans le lait maternel des femmes canadiennes et américaines augmentent exponentiellement. Ils doublent tous les cinq ans.

L’étude GESTE : une première étape

Dans cette première tranche de la vaste étude GESTE, Larissa Takser et son équipe ont prélevé des échantillons de sang sur 400 femmes enceintes de la région de Sherbrooke, pendant leur premier trimestre de grossesse, ainsi qu’à l’accouchement. Les taux d’hormones et de polluants PBDE chez l’enfant ont été mesurés à la naissance, sur le sang du cordon ombilical.

Les résultats démontrent que les femmes enceintes en Estrie ont des concentrations de PBDE comparables aux taux rapportés ailleurs au Canada et aux États-Unis. Seules les Européennes présentent des concentrations de PBDE environ dix fois plus faibles, en raison de la réglementation stricte de ces contaminants en Europe. L’équipe a démontré que les PBDE sont détectables dans tous les échantillons recueillis, ce qui indique que tous les enfants à naître y sont exposés.

Doit-on bannir les PBDE?

«La mise en marché à grande échelle d’une substance ne tient pas compte des effets toxiques des polluants sur la fragilité fœtale, prévient la professeure Takser. Plusieurs organismes réglementaires ne reconnaissent pas les effets des perturbateurs endocriniens à faible dose.» Certains pays où le gouvernement est plus proactif, tels que les pays scandinaves, ont réglementé l’utilisation des PBDE dès 2001, vu leur potentiel toxique.

Selon la Loi canadienne sur la protection de l’environnement de 1999, les PBDE sont des substances potentiellement dangereuses à cause de leur persistance, de leur bioaccumulation et de leur toxicité. Bien que la majorité des PBDE soient réglementés au Canada aujourd’hui, cette mesure ne concerne que les produits entièrement fabriqués au Canada et non les produits importés, ces derniers étant majoritairement disponibles sur le marché.

Selon la professeure Takser, la meilleure solution serait de réglementer l’usage des ignifuges en général au lieu de bannir entièrement des substances particulières. «Les PBDE ont des propriétés intéressantes dans des situations spécifiques, comme la protection des pompiers, précise la chercheuse. Cependant, dans des pyjamas et des matelas, leur utilité est questionnable et les risques surpassent largement les bénéfices. Bien que les mesures réglementaires sévères, comme des interdictions, donnent l’impression d’une bonne action et soulagent l’opinion publique, je doute de leur effet. En réalité le remplacement des substances toxiques par de nouvelles substances, dont les propriétés sont inconnues, peut se révéler pire.»

Larissa Takser poursuit ses travaux concernant les impacts des PBDE sur la santé des enfants qui ont participé à sa première phase d’étude. Elle étudiera leur développement cognitif et moteur, leurs hormones thyroïdiennes à l’âge de six ans et le profil de consommation de la famille en lien avec l’exposition aux PBDE.

L’équipe de recherche

L’équipe de recherche de l’étude GESTE est composée de la Dre Nadia Abdelouahab (Ph.D.), boursière Banting, ainsi que des professeurs Marie-France Langlois, endocrinologue, Jean-Charles Pasquier, obstétricien, et François Corbin, biochimiste. L’étude a été subventionnée par les Instituts de recherche en santé du Canada et par FRQ-S.

Les résultats de recherche de Larissa Takser ont été publiés dans l’American Journal of Epidemiology en août 2013.

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