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Liaison, 5 juillet 2007

 

 
Anita Roper, d'Alcoa États-Unis, Harvey Mead, du Bureau du vérificateur général du Québec, Léopold Gaudreau, du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec, et Amelia Clarke, du Sierra Club du Canada, on participé à la table ronde.

Anita Roper, d'Alcoa États-Unis, Harvey Mead, du Bureau du vérificateur général du Québec, Léopold Gaudreau, du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec, et Amelia Clarke, du Sierra Club du Canada, on participé à la table ronde.

Photo : Roger Lafontaine

 


Table ronde au Rendez-vous du développement durable

L'éducation au développement durable
suscite beaucoup de questions

Rachel Hébert

Vingt ans après le rapport Brundtland, comment accélérer l'application du développement durable dans les organisations? Cette question était sur la table ronde animée par André Delisle qui a suivi la conférence de Gro Brundtland, le 18 juin au Centre culturel. Intégration, gestion de crise et leadership personnel sont quelques-uns des aspects du développement durable qui ont été soulevés par les quatre panélistes. Mais c'est l'éducation qui a suscité le plus de questions de la part de l'assistance.

Pour la directrice du développement durable d'Alcoa aux États-Unis, Anita Roper, il est clair que tout le monde reconnaît désormais la nécessité d'agir pour accélérer l'application du développement durable. Il s'agit maintenant de mettre cette volonté en action, et de faire un réel investissement à long terme. «Nous devons pour cela intégrer le développement durable dans les rouages de l'entreprise et développer des outils adaptés», a-t-elle dit.

La présidente sortante du Sierra Club du Canada, Amelia Clarke, a souligné les nombreux progrès accomplis depuis 20 ans, comme par exemple, le café équitable, qu'on trouve maintenant partout. Pour elle, l'individu est un moteur de changement important. «Chacun de nous a un rôle à jouer dans le développement durable. Nous avons le pouvoir de passer à l'action. Nous sommes les leaders de notre propre organisation», a dit la chargée de cours à l'Université McGill.

Harvey Mead, commissaire au développement durable au Bureau du vérificateur général du Québec, a fait remarquer que le rapport Brundtland parle bien d'une situation de crise. Il soutient que le temps des constatations est maintenant terminé : «Plutôt que de se satisfaire de quelques mesures, il faut reconnaître qu'il y a des crises qui s'imbriquent.» Il propose notamment des cours de gestion de crise dans les programmes en environnement.

«Il faut cesser de compter uniquement sur la pensée magique», a pour sa part déclaré Léopold Gaudreau, sous-ministre adjoint de la Direction générale du développement durable au ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec. Il soutient que pour accélérer l'application du développement durable, le volontariat et l'émulation ne sont plus suffisants. Il croit qu'il faut accepter une forme de structure, fixer des objectifs et se doter de mesures pour reconnaître les progrès réalisés.

Le paradoxe des jeunes

Pour plusieurs spectateurs, la réponse aux questions soulevées par les panélistes pourrait bien résider dans l'éducation. Dans l'assistance, l'éducation au développement durable était manifestement une question primordiale. La nécessité de former des citoyens responsables dès le jeune âge a été soulevée. Les programmes en place dans les écoles permettent-ils d'espérer que la génération en formation sera en mesure d'apporter les changements nécessaires dans les organisations? N'est-il pas déjà trop tard? On a fait remarquer que si les jeunes sont sensibilisés au développement durable, ils sont aussi les champions de la surconsommation.

La question de la formation continue a aussi été mentionnée. Le concept de développement durable étant relativement nouveau, les solutions sont encore à trouver. Il faut donc apprendre sur le tas pour l'intégrer dans tous les aspects de notre vie quotidienne. Former des esprits critiques, mettre à contribution les disciplines et les professions, voilà quelques moyens envisagés pour former des citoyens sensibilisés.

Certains participants ont prôné la formation initiale, d'autres la formation continue, mais tous s'accordent sur une chose : les programmes de formation, du primaire à l'université, ne laissent pas encore suffisamment de place au développement durable.

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