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Mission accomplie pour le Rendez-vous
du développement durable
L'événement pourrait ouvrir la porte à de
nouveaux partenariats outre-frontière pour l'UdeS
ROBIN RENAUD
Quelque 500 participants étaient attendus; 600 ont répondu à l'appel du
Rendez-vous international sur les applications du développement durable.
L'événement a connu un grand succès et ses organisateurs se disent très
satisfaits du déroulement de cette série de rencontres où des acteurs de
différents milieux avaient plusieurs occasions de partager leurs expériences
en matière de développement durable.
Objectifs dépassés
Pour Jean-François Comeau, directeur adjoint du Centre universitaire de
formation en environnement, la majorité des participants a dit apprécier cet
événement original. «Les commentaires que nous avons recueillis étaient ceux
de gens très satisfaits de leur participation. Ils ont apprécié la formule
des rencontres qui offrait un mélange des genres entre les représentants
d'organisations très variées, qu'ils soient du monde municipal, du secteur
des communications ou de l'entreprise. Les gens ont également souligné la
grande place qui était faite aux discussions et aux échanges», dit-il.
En fait de participation, l'événement a attiré une centaine de personnes
de plus que l'objectif initial des organisateurs. «Parmi les participants,
environ 130 conférenciers étaient présents. Nous avons eu droit à de belles
visites de l'étranger, quoique les représentants de certains pays n'aient pu
venir chez nous en raison de formalités administratives», explique
Jean-François Comeau.
Partenariats en vue
En marge du Rendez-vous, le Centre universitaire de formation en
environnement a pu établir des contacts privilégiés avec des représentants
de délégations étrangères intéressés à conduire de nouveaux partenariats
avec l'Université. «Nous avons eu l'occasion de rencontrer des partenaires
avec lesquels nous étions déjà en lien. Nous avons aussi pu connaître de
nouveaux partenaires potentiels qui veulent établir des échanges d'étudiants
internationaux. Plusieurs discussions intéressantes ont eu lieu en ce sens»,
signale Jean-Francois Comeau. Il ajoute que l'Agence canadienne de
développement international a été de bon conseil pour identifier des
participants étrangers intéressés à prendre part au Rendez-vous. Il laisse
entendre que des participants français ont trouvé la formule de l'événement
inspirante et envisagent de créer chez eux une rencontre qui ferait image au
Rendez-vous sherbrookois.
De beaux moments
La visite du cinéaste et artiste Frédéric Back lors de la
première journée a été un événement apprécié de plusieurs, et une belle
surprise. En effet, les organisateurs ont eu confirmation de l'intérêt du
cinéaste à assister à l'événement quelques jours seulement avant le
Rendez-vous. Frédéric Back a profité d'une exposition de ses oeuvres
organisée par Loto-Québec pour prononcer une courte allocution.
Par ailleurs, la conférence de Gro Brundtland le lundi soir (voir
autre texte en page 1) a attiré plusieurs centaines de personnes. En
raison du beau temps, les organisateurs ont craint un moment que les
participants ne désertent la salle Maurice-O'Bready. «Au contraire, il y a
eu une bonne participation, et les spectateurs ont eu l'occasion de voir la
profondeur de la réflexion et de l'approche stratégique que prône Gro
Brundtland», dit Jean-Francois Comeau.
Satisfaits du succès de l'événement, les organisateurs
dresseront un bilan plus exhaustif dans les prochaines semaines. «Il faut
souligner que notre équipe a reçu beaucoup d'aide de plusieurs personnes des
différentes unités administratives de l'Université. On a eu le support de
gens impliqués qui montraient un grand intérêt pour l'événement. Cela a été
un soutien exceptionnel», conclut-il.
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Quelques délégués de pays en voie de développement
présents au Rendez-vous, en compagnie de Jean-François Comeau,
directeur adjoint du Centre universitaire de formation en
environnement (CUFE), Michel Montpetit, directeur du CUFE, Mélanie
McDonald, coordonnatrice de l'événement, Bénédicte Therrien,
coordonnatrice de la maîtrise en environnement, et Jean Perrault,
maire de Sherbrooke.
Photo : Timothée Ostiguy
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