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Liaison, 5 juillet 2007

 

 
Batotele Dovat Mutimbutimbu

Batotele Dovat Mutimbutimbu

 


Au service de l'éducation, jusqu'au Ghana

Batotele Dovat Mutimbutimbu se rendra dans ce pays pour
en apprendre davantage sur les obstacles à l'éducation de base

Les enfants du Ghana sont confrontés à plusieurs embûches qui les font souvent quitter l'école très jeunes. Batotele Dovat Mutimbutimbu, étudiant à la maîtrise en éducation, compte parmi une vingtaine d'étudiants qui ont été choisis au Canada pour participer en juillet à un voyage d'études intensif de six semaines dans un pays en développement.

Il se rendra au Ghana pour en apprendre davantage sur les obstacles à l'éducation de base pour les personnes et les communautés de ce pays d'Afrique de l'Ouest.

Ce voyage s'effectuera dans le cadre d'un Séminaire international organisé tous les ans par l'entremise d'Uniterra, un programme conjoint de l'Entraide universitaire mondiale du Canada et du Centre canadien d'étude et de coopération internationale.

Seul représentant de l'UdeS, l'étudiant compte d'abord profiter de ce voyage pour se familiariser avec la réalité ghanéenne : «Je vais m'imprégner de la situation, voir de près ce qui se passe sur le terrain et chercher quel est le vrai blocage que ces enfants ont par rapport à l'accès à l'éducation.»

Une fois sur le terrain, il espère être en mesure d'identifier des moyens de pallier cette problématique. «Sur place, je serai sans doute en mesure de voir quelle peut être ma contribution, dit l'étudiant. Quand j'aurai un certain nombre d'expériences, je m'efforcerai de sensibiliser la communauté canadienne – et en particulier celle de l'UdeS – à cette réalité.»

Réalité du Ghana

Avant le départ, Batotele Dovat Mutimbutimbu a pris part à quelques rencontres pour en apprendre sur la réalité qui l'attend : «Au Ghana, beaucoup d'enfants n'ont pas accès à l'école primaire. Certains se rendent au secondaire, mais plusieurs ne savent pas comment faire face aux difficultés qui se posent, comme le paiement du minerval (frais de scolarité) ou l'achat de fournitures scolaires. Parmi ces enfants, certains sont orphelins parce que leurs parents sont morts du sida. D'autres sont obligés de travailler pour aider leur famille. L'accès à l'éducation de base est également plus limité pour les filles. On donne plus de chance aux garçons de poursuivre les études dès le bas âge», dit-il.

L'étudiant ajoute que la réalité du Ghana correspond souvent à celle d'autres pays africains. «Cependant, le Ghana est un pays politiquement, socialement et économiquement stable. Il n'est pas déchiré comme d'autres pays du continent», précise-t-il.

Réduire la pauvreté

Avec l'expérience qu'il prévoit acquérir dans le domaine du développement international, Batotele Dovat Mutimbutimbu espère revenir suffisamment outillé pour comprendre les enjeux de la réduction de la pauvreté en Afrique, d'où il est originaire. «Le continent dépend des pays occidentaux. On doit trouver des moyens pour réduire cette dépendance et cette pauvreté», dit-il.

«Pour atteindre les objectifs du millénaire d'ici 2015, il faut mettre en place des projets pour rendre la population autonome, explique l'étudiant. Dans le cadre du séminaire, nous n'allons pas donner des leçons, mais plutôt échanger des expériences. À mon retour à Sherbrooke, j'espère initier un projet durable en mesure de fonctionner directement au Ghana.»

L'étudiant compte donc que son projet trouve écho et reçoive un appui de l'Université. «Je déposerai un rapport en espérant que ça se répercute dans les oreilles des Québécoises et des Québécois, à commencer par ceux de l'UdeS», dit celui qui a fondé le comité local de l'Entraide universitaire mondiale du Canada l'an dernier.

Titulaire d'un brevet d'enseignement, Batotele Dovat Mutimbutimbu est suppléant à la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke. Quant à son projet de maîtrise, il porte sur l'interdisciplinarité dans l'enseignement des sciences et des mathématiques. Son séjour au Ghana se trouve donc à la rencontre de deux grandes passions : l'éducation et l'aide humanitaire. «L'éducation, pour moi, c'est l'élément de base. Que ce soit pour enseigner ou dans un projet comme celui de ce voyage, mon objectif est d'être obligatoirement au service de l'éducation», conclut-il.

R. R.

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