Les numéros
de Liaison

>5 juillet 2007 (no 20)
14 juin 2007 (no 19)
24 mai 2007 (no 18)
3 mai 2007 (no 17)
12 avril 2007 (no 16)
22 mars 2007 (no 15)
8 mars 2007 (no 14)
22 février 2007 (no 13)
8 février 2007 (no 12)
25 janvier 2007 (no 11)
11 janvier 2007 (no 10)
7 décembre 2006 (no 9)
23 novembre 2006 (no 8)
9 novembre 2006 (no 7)
26 octobre 2006 (no 6)
12 octobre 2006 (no 5)
28 septembre 2006 (no 4)
14 septembre 2006 (no 3)
31 août 2006 (no 2)
17 août 2006 (no 1)
1993-1994 à 2005-2006

Les photos de l'année

Les photos 2005-2006
Les photos 2004-2005

Calendrier des parutions 2006-2007

L'équipe des publications Liaison

Liaison-région
Liaison-recherche
Liaison-Longueuil
Liaison-santé
Liaison-médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 


 

Liaison, 5 juillet 2007

 

 

Avec une centaine de personnes menant des recherches sur les maladies digestives, l'UdeS dispose de la plus importante équipe de recherche dans ce domaine au monde. Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) lui ont attribué une subvention de plus de 4 M$ afin que les chercheuses et chercheurs s'attaquent à des maladies qui ont un impact considérable sur les coûts de nos services de santé. Le directeur Jean-François Beaulieu et la professeure Julie Carrier comptent parmi les chercheurs.
Avec une centaine de personnes menant des recherches sur les maladies digestives, l'UdeS dispose de la plus importante équipe de recherche dans ce domaine au monde. Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) lui ont attribué une subvention de plus de 4 M$ afin que les chercheuses et chercheurs s'attaquent à des maladies qui ont un impact considérable sur les coûts de nos services de santé. Le directeur Jean-François Beaulieu et la professeure Julie Carrier comptent parmi les chercheurs.



Quelques chercheurs qui contribuent au projets de recherche sur les maladies digestives. À l'avant : François Boudreau, Nathalie Perreault, Jean-François Beaulieu, Fernand-Pierre Gendron et Julie Carrier. A l'arrière : Daniel Ménard et Nathalie Rivard.
Quelques chercheurs qui contribuent au projets de recherche sur les maladies digestives. À l'avant : François Boudreau, Nathalie Perreault, Jean-François Beaulieu, Fernand-Pierre Gendron et Julie Carrier. A l'arrière : Daniel Ménard et Nathalie Rivard.

Photos : Robert Dumont

 


Leader mondial dans la recherche sur les maladies digestives

CAROLINE DUBOIS

Cancer du côlon, maladies inflammatoires intestinales, troubles digestifs... Les maladies du tube digestif causent 15 % du fardeau économique direct des coûts de la santé au Canada. Avec l'attribution d'une subvention majeure de 4,3 M$ des IRSC, la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke prend le leadership national dans la recherche fondamentale sur les maladies digestives.

Dirigée par l'un des spécialistes mondiaux de la biologie cellulaire de l'intestin, le professeur Jean-François Beaulieu, l'équipe de recherche regroupe des experts en biologie cellulaire et moléculaire, en nutrition, en biochimie, en embryologie, en cancérologie, en inflammation et en gastroentérologie. Il s'agit d'une des plus importantes équipes au monde dans le domaine. Les recherches fondamentales visent à identifier de nouvelles cibles pouvant servir d'outils diagnostiques et de base afin d'établir des approches thérapeutiques novatrices en gastroentérologie pédiatrique et adulte.

Les chercheuses et chercheurs du domaine biomédical se sont joints à des professeurs cliniciens impliqués en recherche qui traitent de façon journalière des patients présentant diverses pathologies du tube digestif. Cette association devrait permettre des retombées tangibles le plus rapidement possible.

«Selon une étude publiée dans la revue Médecine clinique et expérimentale, les maladies digestives entraînent une perte de productivité à court terme de 1,14 milliard de dollars par année au Canada, ce qui dépasse les coûts des maladies mentales, cardiovasculaires et respiratoires ainsi que des maladies du système nerveux central, souligne le professeur Jean-François Beaulieu. Voilà donc un appui soutenu à la recherche en vue d'alléger les impacts humains et économiques des maladies liées à la digestion.»

L'équipe explorera de nouveaux concepts de régulation des fonctions des muqueuses du tube digestif. Les travaux seront effectués dans trois pathologies : le cancer colorectal chez les adultes matures, les maladies inflammatoires intestinales chez les jeunes adultes et l'entérocolite nécrosante affectant des enfants très prématurés. «Nous explorerons comment réagit l'organisme lorsqu'on lui enlève un régulateur, pour ensuite isoler sa fonction et déduire son rôle, explique le professeur Beaulieu. Il deviendra alors possible d'associer le régulateur manquant à la maladie provoquée par ce manque.»

Questionné à savoir quelle serait la réussite dont il serait le plus fier, le professeur Beaulieu a dit souhaiter mieux cerner le cancer colorectal. «Nous souhaitons trouver des moyens de mieux identifier la cause et la nature de ce cancer dès qu'il est diagnostiqué. Ainsi il serait très utile de savoir, dès l'apparition de la maladie, si un cancer est bénin, ou s'il aura une croissance virulente. Si nous y parvenons, ce serait une très grande réussite», a-t-il répondu à un journaliste lors d'un point de presse la semaine dernière.

Une équipe solide

Outre le directeur de l'équipe, six chercheuses et chercheurs de l'Université de Sherbrooke travailleront en synergie à ce projet : les professeurs François Boudreau, Fernand-Pierre Gendron, Daniel Ménard, Nathalie Perreault, Nathalie Rivard et Julie Carrier. S'ajoutent au groupe deux chercheurs d'universités partenaires, soit Émile Lévy, de l'Université de Montréal, et Ernest Seidman, de l'Université McGill. Les recherches se feront principalement au laboratoire central de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, qui comprendra quatre plateformes technologiques : phénotypage intestinal/RRTQ, banques de tissus, génomique et protéomique ainsi que biologie moléculaire avancée.

De plus, 19 collaborateurs actifs, dont plusieurs sont des professeurs cliniciens des départements de médecine, pédiatrie, chirurgie et pathologie, contribueront à l'atteinte des objectifs. Enfin, une cinquantaine de chercheuses et chercheurs en formation et une quinzaine de professionnels de recherche compléteront l'équipe. La subvention des IRSC permettra ainsi l'embauche de six à huit personnes à temps plein.

Les maladies intestinales se présentent sous plusieurs formes, dont le cancer du côlon qui affecte la population adulte mature et qui est la 2e cause de mortalité par cancer au Canada. On retrouve également les maladies intestinales inflammatoires, comme la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn, ou encore les troubles digestifs, particulièrement chez les nouveau-nés et les enfants, notamment l'entérocolite nécrosante. Ces maladies représentent 12 % des hospitalisations et 20 % des néoplasies au Canada.

Retour à la une

 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Éditeur :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca