Liaison, 5 juillet 2007
Nouvelle clinique de prélèvements et de recherche au
CHUS
Un service unique pour les femmes enceintes de l'Estrie
Les femmes enceintes de l'Estrie peuvent bénéficier de services
distincts à la nouvelle Clinique de prélèvements et de recherche pendant
la grossesse du CHUS. La clinique réunit tous les services de prélèvements
(sang et urine) liés à la grossesse. La mise sur pied de la clinique vise
à simplifier les démarches des femmes enceintes et à augmenter
l'accessibilité à certains traitements.
Liaison avait fait écho de ce projet en janvier. Des professeurs de la
Faculté de médecine et des sciences de la santé, également chercheurs au
centre de recherche clinique Étienne-Le Bel du CHUS, sont associés au
projet.
Le diabète, l'hypothyroïdie et la prééclampsie (haute pression) seront
parmi les maladies de grossesse dépistées dès la première visite. Cette
étape facilitera la mise en place rapide de traitements, si nécessaire.
Avec cette clinique, le CHUS et le centre de recherche clinique viennent
de se doter d'un instrument unique en Amérique du Nord pour la recherche
et le développement de stratégies thérapeutiques pour les femmes enceintes
de l'Estrie.
La Clinique de prélèvements et de recherche pendant la grossesse a deux
emplacements : au centre de recherche clinique Étienne-Le Bel (CHUS –
Hôpital Fleurimont) et au Centre de jour du diabète (CHUS – Hôtel-Dieu).
Selon les besoins, la clinique sera ouverte le jour, le soir et le samedi
matin. Chaque année, 2700 accouchements ont lieu au CHUS.
Le diabète gestationnel
Le diabète gestationnel est une forme de diabète qui apparaît durant la
grossesse. Source de plusieurs complications pour la mère et le foetus, il
survient dans 4 à 8 % des grossesses. Les principaux facteurs de risques
sont l'âge et le poids.
«Les récentes études démontrent qu'il faut dépister et soigner le
diabète gestationnel le plus tôt possible. Les règles qui recommandent de
dépister le diabète gestationnel au 3e trimestre ont été établies il y a
20 à 30 ans», précise le professeur Jean-Luc Ardilouze, endocrinologue et
directeur de l'axe des maladies endocriniennes et métaboliques du centre
de recherche clinique Étienne-Le Bel, principal initiateur des projets de
recherche sur le diabète de grossesse du centre.
«Les enfants du diabète gestationnel risquent de ne pas avoir le même
avenir métabolique que les enfants nés d'une grossesse normale. Si le
diabète n'est pas dépisté à temps, nous passons d'un problème de grossesse
à un problème de toute une vie», précise la professeure Annie Ouellet,
directrice de la Clinique de grossesse à risque élevé (GARE) du CHUS.
Source : CHUS
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