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Liaison, 14 juin 2007

 

 
La professeure Nathalie Faucheux, au centre, entourée de quelques collaborateurs : Mélissa Tremblay, Véronique Normand, Eric Bergeron et Etienne Lord.

La professeure Nathalie Faucheux, au centre, entourée de quelques collaborateurs : Mélissa Tremblay, Véronique Normand, Eric Bergeron et Etienne Lord.

Photo : Roger Lafontaine

 


Obtention d'un projet de recherche sur la santé

Des substituts osseux pour remplacer l'autogreffe

MARTY MEUNIER

La professeure Nathalie Faucheux, titulaire d'une chaire de recherche du Canada de niveau 2 sur les systèmes biohybrides cellules-biomatériaux, vient d'obtenir une subvention de 650 800 $ sur trois ans pour un projet de recherche concertée sur la santé.

D'ici 2010, elle et son équipe travailleront à développer un substitut osseux tridimensionnel biomimétique favorisant la réparation osseuse. Le biomimétisme est une démarche consistant à reproduire artificiellement des propriétés essentielles d'un ou de plusieurs systèmes biologiques. Des chercheurs de la Faculté de génie et de la Faculté de médecine et des sciences de la santé prendront part au projet.

Un besoin certain

En 2021, le nombre de Canadiens de plus de 65 ans atteindra 6,7 millions, et il y en aura 9,2 millions en 2041, soit près de 25 % de la population. Devant un tel constat, il ne fait pas l'ombre d'un doute qu'un grand nombre de personnes souffriront de pathologies osseuses comme des fractures dues à l'ostéoporose, des infections et des tumeurs. Les coûts engendrés par cette problématique de santé publique seront donc considérables.

Actuellement, l'autogreffe – greffe dont le donneur et le receveur sont la même personne – couramment utilisée comme traitement pour les comblements osseux nécessite une intervention chirurgicale lourde. Elle peut entraîner des complications postopératoires, comme des risques d'infection et des problèmes de morbidité au niveau du site donneur. De plus, la taille des autogreffes prélevées chez un patient demeure limitée. C'est pourquoi on doit développer de nouvelles stratégies pour combler ces pertes osseuses.

Face à ce constat, les chercheuses et chercheurs de l'UdeS impliqués dans ce projet ne chômeront pas. Ils développeront des substituts osseux en trois dimensions en axant leurs recherches sur les effets sur la coopération des cellules osseuses entre elles et leurs réponses à des facteurs de croissance. Ces nouveaux matériaux réduiront les complications chirurgicales et limiteront le temps d'hospitalisation du patient.

Le projet de recherche mené par la professeure Nathalie Faucheux, du Département de génie chimique, regroupe une équipe interdisciplinaire constituée des professeurs Gamal Baroud, du Département de génie mécanique, François Gitzhofer, du Département de génie chimique, François Cabana, Guillaume Grenier et Sophie Roux, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Il est financé conjointement par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et les Instituts de recherche en santé du Canada.

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