Liaison, 14 juin 2007
Budget de fonctionnement 2007-2008
L'Université maintient l'équilibre budgétaire
CAROLINE DUBOIS
Le conseil d'administration de l'Université de Sherbrooke a adopté le
29 mai le budget de fonctionnement 2007-2008,
qui prévoit l'équilibre entre des revenus de 298,4 M$
et des dépenses de 298,3 M$. L'Université
préserve donc sa santé financière enviable tout en maintenant ses
formidables acquis.
L'équilibre budgétaire en 2007-2008 repose
sur une croissance limitée des dépenses et une hausse des revenus de
quelque 5 % par rapport à 2006-2007,
hausse qui provient principalement de l'augmentation de l'effectif
étudiant, du réinvestissement partiel du gouvernement du Québec, de la
hausse prévue des droits de scolarité et du réinvestissement annoncé du
gouvernement fédéral.
«Bien que les contraintes budgétaires restent majeures pour l'ensemble
des universités québécoises, le réinvestissement partiel effectué par le
gouvernement du Québec et le réinvestissement annoncé par le gouvernement
fédéral ouvrent la voie à un meilleur soutien public au réseau de
l'enseignement universitaire», explique Luce Samoisette, rectrice adjointe
et vice-rectrice à l'administration.
L'Université de Sherbrooke occupe une position des plus enviables au
Québec, comme en témoigne le recteur Bruno-Marie Béchard :
«Sa réputation, son pouvoir d'attraction en hausse remarquable, son
effectif étudiant toujours en croissance, de même qu'un déficit accumulé
relativement faible permettent à l'UdeS de continuer à contribuer de
puissante et originale façon à l'essor de notre société.»
Le budget de fonctionnement 2007-2008 prévoit
une subvention de fonctionnement du gouvernement du Québec de 198,4 M$,
en hausse de 12,5 M$ par rapport à 2006-2007
en raison de la croissance de l'effectif étudiant; une subvention fédérale
pour les frais indirects de la recherche de 6 M$;
ainsi qu'une contribution de 1,8 M$ de La
Fondation de l'Université de Sherbrooke pour soutenir des projets majeurs.
Cette année encore, la gestion budgétaire s'exercera sous le signe de la
responsabilité, avec une marge de manœuvre financière restreinte et des
dépenses de fonctionnement limitées. La bonne performance de l'exercice 2006-2007,
rendue possible par la mobilisation de toute la communauté universitaire
et des efforts de rationalisation de l'ensemble des facultés et des
services, illustre la capacité de l'Université de se développer malgré le
contexte financier peu favorable qui continue de prévaloir au Québec.
«Seul un important réinvestissement public dans les universités
québécoises permettra le développement de l'éducation universitaire dans
un contexte où elle constitue de plus en plus l'élément central d'une
stratégie de développement durable de notre société», conclut le recteur.
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