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Liaison, 24 mai 2007

 

 
Le recteur Bruno-Marie Béchard a chaleureusement félicité le professeur Jean Nicolas lors de l'annonce de la création de la nouvelle chaire.

Le recteur Bruno-Marie Béchard a chaleureusement félicité le professeur Jean Nicolas lors de l'annonce de la création de la nouvelle chaire.

Photo : Roger Lafontaine

 


Une chaire pour mieux faire le pont
entre les chercheurs et les employeurs

CAROLINE DUBOIS

Mieux préparer les chercheuses et chercheurs aux réalités du marché du travail des prochaines décennies, voilà le défi auquel s'attaquera la nouvelle chaire de recherche du professeur Jean Nicolas. Lancée le 10 mai en présence du recteur Bruno-Marie Béchard, la Chaire pour l'innovation dans la formation à la recherche sera financée à plus de 1,2 M$ sur cinq ans par La Fondation de l'Université de Sherbrooke.

Première du genre au Canada, cette chaire fera le pont entre les chercheurs et les employeurs. L'un des principaux objectifs consistera à renouveler la formation doctorale en profondeur pour l'enrichir sur le plan scientifique, personnel et professionnel. On déploiera des méthodes pédagogiques innovantes pour préparer les futurs chercheurs et chercheuses en génie, en sciences et en médecine à mieux répondre aux besoins de la société à l'ère du savoir. La chaire visera également à accroître le taux de réussite des doctorants.

«Leader de nombreuses innovations marquantes en formation universitaire au Canada, l'Université de Sherbrooke veut maintenant décupler le potentiel des futurs chercheurs et chercheuses en réinventant à la fois le contenu et l'encadrement de leur formation, indique le recteur Bruno-Marie Béchard. Nous voulons répondre de façon originale et concrète à la nécessité d'accroître substantiellement la recherche-développement afin de nous assurer un meilleur avenir collectif dans la nouvelle société du savoir.»

Accentuer l'employabilité

Il y a 20 ans, les deux tiers des diplômés au doctorat se dédiaient à une carrière professorale dans les universités. Aujourd'hui, seulement le quart d'entre eux occupent des postes universitaires. Selon le titulaire de la chaire, les chercheuses et chercheurs de demain sont appelés à être des acteurs de progrès partout dans la société. «Les postes en recherche sont de plus en plus diversifiés, souligne le professeur Jean Nicolas. Nous voulons donc mieux préparer les étudiants à œuvrer dans les divers secteurs d'emplois, que ce soit à l'université, en entreprise, dans des centres de recherche gouvernementaux ou des organisations publiques. Certains auront même à créer leur propre emploi.»

La chaire développera un creuset multidisciplinaire réunissant trois facultés – Génie, Sciences, Médecine et sciences de la santé – et 17 programmes. Durant les études doctorales, on multipliera les occasions de dialoguer entre étudiants, chercheurs et formateurs de disciplines variées pour enrichir la formation et développer l'interdisciplinarité. La chaire élargira l'encadrement des doctorants en passant d'une approche individuelle à un encadrement collectif avec des étapes adaptatives. S'ajoute également la mise en place d'un plan d'assurance qualité basé sur des indicateurs de performance et des évaluations ciblées.

«Il faut rapidement accentuer l'employabilité des diplômés au doctorat, un virage déjà en cours aux États-Unis et en Europe, ajoute Jean Nicolas. Au-delà des connaissances scientifiques, les chercheurs doivent notamment accroître leurs compétences personnelles et professionnelles. Je pense entre autres aux compétences en gestion de projet, en propriété intellectuelle, en rédaction scientifique et en réseautage, qui seront déterminantes de leur capacité d'action dans la nouvelle société.»

La R et D accessible

Contrairement à la croyance populaire, les PME ont les moyens financiers de recruter une petite équipe de recherche incluant un chercheur, un technicien et une aide administrative. «En tenant compte des crédits d'impôts provincial et fédéral, explique Jean Nicolas, il suffit qu'une PME investisse quelque 25 000 $ par année. C'est un investissement fort rentable pour notre société qui doit faire face aux grands défis de la mondialisation.»

La création de cette nouvelle chaire de recherche témoigne donc de la volonté de l'UdeS de s'arrimer aux besoins de la société et s'inscrit dans sa culture d'innovation bien caractéristique.

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