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Liaison, 24 mai 2007

 

 
Quatre des cinq lauréates de l'UdeS lors de la remise des prix Excelle science : Amélie Bernier, Audrey Dessureault, Mélanie Plourde et Caroline Rivest. Julie Roberge était absente.

Quatre des cinq lauréates de l'UdeS lors de la remise des prix Excelle science : Amélie Bernier, Audrey Dessureault, Mélanie Plourde et Caroline Rivest. Julie Roberge était absente.

Photo : François Nadeau

 


5 filles de l'UdeS qui savent porter le Chapeau!

L'UdeS remporte plus de prix que toute autre institution à la finale
nationale du concours Chapeau, les filles! – Excelle science

ROBIN RENAUD

Le leadership et l'excellence des représentantes de l'UdeS ont été reconnus de brillante façon lors du dévoilement des lauréates nationales du concours Chapeau les filles! et de son volet Excelle science, le 6 mai. Trois étudiantes en génie, Mélanie Plourde, Audrey Dessureault et Julie Roberge, ainsi que deux étudiantes en géomatique appliquée à l'environnement, Amélie Bernier et Caroline Rivest, ont chacune reçu un prix Excelle science. Ce concours vise à honorer des jeunes femmes qui choisissent un métier traditionnellement masculin. Les cinq lauréates ont fait de l'UdeS l'institution universitaire la plus récompensée, en plus d'obtenir deux des six grands prix assortis d'une bourse de 5000 $.

Chapeau les filles! est un grand concours organisé par le ministère de l'Éducation et plusieurs partenaires dont la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec. Lors du gala, 58 prix nationaux d'une valeur de 1000 $ à 5000 $, des stages rémunérés et des séjours professionnels hors Québec ont été attribués.

2 grands prix

Caroline Rivest, étudiante au programme de géomatique appliquée à l'environnement, est l'une des deux étudiantes a avoir remporté l'un des grands prix du ministère du
Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation. Elle avait d'abord opté pour les mathématiques avant de s'inscrire en géomatique, en 2003. Conjuguant les sciences de la terre, l'écologie et l'informatique, cette  discipline lui permet de contribuer à la sauvegarde de l'environnement – l'un de ses vœux les plus chers. Caroline a toutefois dû faire preuve de persévérance pour se faire admettre par ses condisciples masculins. Pour ce faire, elle a su demeurer authentique et ne jamais se sous-estimer. En septembre, elle se lancera dans une maîtrise en géomatique sur la cartographie des milieux humides. Mais avant, cette globe-trotter en herbe compte se rendre en Équateur pour travailler durant l'été dans une réserve naturelle afin d'entrer de plain-pied dans sa profession.

Étudiante en génie électrique, Julie Roberge a elle aussi obtenu un grand prix, celui-ci décerné par le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport. En plus de ses études, elle est membre des Forces canadiennes depuis l'âge de 16 ans, où elle agit comme réserviste et ingénieure de combat. Cet emploi étudiant peu banal l'a amenée à relever d'innombrables défis et l'a conduite jusqu'en Bosnie où elle a passé six mois dans le cadre d'une mission de paix. Julie Roberge a donc l'habitude des milieux masculins, et s'est intégrée sans heurt au programme de génie électrique où les femmes sont encore rares.

Une fois son baccalauréat terminé, l'automne prochain, Julie prévoit poursuivre ses études à la maîtrise en environnement ou encore au certificat de gestion de projets de développement international et d'aide humanitaire. D'ici là, elle retournera bientôt sur le terrain pour effectuer un stage au Burkina Faso avec Ingénieurs sans frontières.

Des personnalités distinctes

Mélanie Plourde, étudiante en génie civil, a quant à elle reçu un prix du ministère des Transports. Se décrivant comme une personne timide et réservée, l'étudiante dit avoir mûrement réfléchi et consulté des conseillers en orientation avant de choisir sa profession. Depuis, elle a surmonté ses doutes et a appris qu'une ingénieure, c'est une personne qui aime s'interroger, observer, et qui n'a pas peur de se remettre en question pour trouver la meilleure solution. Aujourd'hui, Mélanie souhaite modifier la perception erronée que trop de filles ont des professions scientifiques. Elle rappelle qu'aujourd'hui, aucune fille ne se voit interdire l'accès aux universités dans ces domaines.

Étudiante en géomatique appliquée à l'environnement, Amélie Bernier s'est vu remettre un prix du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport. Elle estime que son domaine d'études constitue un secteur d'avenir encore méconnu, incluant plusieurs spécialités, comme l'analyse spatiale, la télédétection ou le traitement d'images satellitaires. Avant d'entreprendre son programme, elle ne s'attendait pas à se retrouver parmi une majorité d'hommes. Déterminée et ouverte aux autres, elle a rapidement taillé sa place – en classe comme en stage. Selon Amélie, des préjugés subsistent et freinent des femmes qui craignent d'en être victimes. Il est donc important de donner des exemples de réussite, comme le permet le concours Chapeau les filles!

Audrey Dessureault, gagnante d'un prix du ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, étudie en génie biotechnologique. Membre active d'Ingénieurs sans frontières, elle connaît bien la dimension humaine de sa future profession. Elle parle du génie biotechnologique comme d'un domaine en pleine effervescence et novateur dont les applications sont très variées, notamment dans les domaines pharmaceutique, agroalimentaire, biomédical et environnemental. Audrey invite les filles à découvrir le côté humain des professions scientifiques. Un aspect qui, selon elle, explique la forte présence féminine en santé.

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