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Liaison, 22 février 2007

 

 

Malgré sa grande beauté, la jacinthe d'eau est une plante envahissante qui cause bien des soucis aux riverains du Niger.
Malgré sa grande beauté, la jacinthe d'eau est une plante envahissante qui cause bien des soucis aux riverains du Niger.

Photos : Québec sans frontière
 

Réunion de village au Niger.
Réunion de village au Niger.

 


Du Saint-Laurent au Niger

JOËLLE RONDEAU

La jacinthe d'eau, une plante souvent utilisée ici pour enjoliver les jardins d'eau, peut devenir une nuisance importante dans certains milieux. Cette plante aux apparences trompeuses cause plusieurs ennuis au Niger, principal fleuve de l'Afrique occidentale. Une étudiante à la maîtrise en environnement de l'Université de Sherbrooke, Josée Charbonneau, s'est rendue au Niger dans le cadre du projet D'un fleuve à l'autre afin d'aider la communauté à se sortir de ce fléau.

Un organisme qui a pour ennemi… une plante

Josée Charbonneau a quitté le Québec en compagnie de six autres personnes au début de février pour ce périple qui la mènera dans les régions de Niamey et de Tillabéry, aux abords du Niger. D'un fleuve à l'autre existe depuis maintenant sept ans, mais l'association avec Québec sans frontière est toute nouvelle. Le Niger est aux prises avec une plante aquatique envahissante, la jacinthe d'eau. Cette plante prolifère dans le fleuve et elle le bloque complètement. La jacinthe d'eau nuit à la reproduction de poissons et au commerce, favorise la propagation de maladies et encombre les zones d'irrigation et de pêche. L'organisme Fleuve sans frontière essaie donc de trouver plusieurs moyens pour contrer ces problèmes. Il a aussi pour but de sensibiliser les communautés nigériennes à l'environnement et à encourager le reboisement.

Une solution : le compostage

Le groupe a pour tâche de transformer la jacinthe d'eau en compost qui doit ensuite être enfoui sous la terre. Le compost sert par la suite à enrichir le sol aride du pays. La jacinthe d'eau est aussi utilisée en artisanat, dans la fabrication de papier et de savon. Comme l'explique Josée Charbonneau : «L'idée est ici d'exploiter une nuisance pour en faire quelque chose d'utile.»

L'étudiante anime également des sessions de sensibilisation à l'environnement avec les élèves de l'École verte. Les coopérants doivent réviser et élaborer des outils pédagogiques sur l'environnement.

Josée compte aussi s'investir dans le reboisement de la région en plantant des arbres et en offrant du soutien à la communauté pour les activités de plantation déjà en cours. Les coopérants doivent d'ailleurs entretenir les jardins communautaires de la région.

Collaborer avec la communauté

Plusieurs raisons ont amené Josée Charbonneau à choisir le Niger comme destination. «Les actions que nous allons poser là-bas seront directement liées aux demandes des résidents, il y a une belle collaboration avec la communauté, explique l'étudiante. Il s'agit d'une intéressante approche de gestion participative.»

Ce stage est effectué dans le cadre de la maîtrise en environnement de l'Université de Sherbrooke. Le projet combinait très bien les objectifs scolaires et personnels de l'étudiante. Josée a réussi à financer son voyage à l'aide de la vente de billets pour un tirage. Elle a aussi reçu des dons de plusieurs entreprises.

Projet de documentaire

Sur place, l'étudiante séjourne dans plusieurs familles d'accueil ainsi que dans une villa à Niamey. Elle est donc intégrée à la communauté. Josée aspire à produire un documentaire durant son voyage ainsi qu'à prendre plusieurs photos en vue de monter une exposition à son retour, en avril. Elle aimerait aussi organiser quelques activités de sensibilisation à l'Université, notamment une conférence.

L'étudiante fait partie de la deuxième équipe de coopérants québécois à se rendre sur place. D'un fleuve à l'autre est réalisé en collaboration avec Québec sans frontière, le Comité régional d'éducation pour le développement international de Lanaudière, l'Union Saint-Laurent Grands Lacs et l'école Instrument de paix au Niger.

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