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Liaison, 11 janvier 2007

RENO FORTIN
Agent d'information au Service des communications

The Grass ain't greener, Mike Goudreau band 

Le guitariste et chanteur estrien Mike Goudreau possède une vaste culture musicale ainsi qu'un large répertoire pour en témoigner. En 2006, il faisait paraître son 8e album en carrière, The Grass ain't greener, un solide album de blues.

Mike Goudreau pratique plusieurs styles musicaux (jazz, blues, rock) avec un égal bonheur, mais ce retour aux sources avec un groupe de musiciens inspirés redonne un nouvel élan à une discographie variée. Le classique des Beatles «Oh! Darling» connaît une seconde vie alors que le matériel qui compose le reste de l'album donne une image sonore assez juste des concerts électriques de cette formation.

Le fondateur du Boppin' blues band réussit ici son album le plus abouti depuis ses débuts. The Grass ain't greener fut conçu dans l'esprit du blues, mais offre tout de même une synthèse éclairante du parcours du musicien avec ici une touche de rock ou là un soupçon de jazz.

Mike Goudreau continue de se produire partout dans l'Est du Canada, notamment au Festival international de jazz de Montréal ou au célèbre Silver Dollar Room de Toronto. Recevra-t-il avec cet album la reconnaissance qu'il mérite? Souhaitons-le lui. Car l'homme produit lui-même ses albums, sans le soutien d'une maison de disques, mais avec le souci du professionnel qu'il est devenu. Afin de dissiper d'éventuels préjugés sur les musiciens en région, je vous invite à tendre l'oreille vers ce nouveau disque comme si vous étiez à une dégustation à l'aveugle, parmi des cépages de qualité. Son bon goût vous étonnera. Pour en savoir plus, visitez Mike au www.mikegoudreau.com.

Déjà jazz, Michel Donato,
Pierre Leduc et Richard Provençal

Le contrebassiste de jazz Michel Donato roule sa bosse depuis plus de 40 ans. Certains l'ont entendu jouer auprès d'Oscar Peterson et de Bill Evans. Ce touche-à-tout a toujours eu le mérite de bien s'entourer. Cette fois-ci, deux musiciens complices, Pierre Leduc au piano (le secret le mieux gardé dans le milieu du jazz montréalais) et Richard Provençal à la batterie se joignent à Donato pour nous offrir Déjà jazz, l'album de jazz québécois le plus accessible de 2006.

Favorisant le lyrisme absolu au détriment de longues improvisations, les 14 titres de l'album font chacun de trois à cinq minutes. Une tentative (réussie) pour élargir le cercle trop restreint des amateurs de jazz. Le trio qui travaille sous l'acronyme DLP n'invente rien, mais il connaît toutes les recettes de l'univers jazz. Entre swing et balade, Miles Davis, Duke Ellington ou Horace Silver brillent de mille feux. Si vous cherchez un album de jazz pour vos soirées entre amis, Déjà jazz comblera vos attentes. N'ayez crainte, ce nouvel opus de DLP peut se frotter aux productions américaines sans pâlir de ses origines. Voici une soixantaine de minutes de musique où la complicité et le plaisir font bon ménage. Vous retrouverez à l'intérieur de l'album un texte éclairant sur les origines et les influences du trio par l'auteur Stanley Péan, grand amateur de jazz devant l'éternel. Une valeur sûre.

5, Thom Gossage Other Voices

La maison de disques montréalaise Effendi souligne cette année son 8e anniversaire. Ce n'est pas rien, elle qui consacre toute son énergie à mieux faire connaître, ici et ailleurs, les musiciens jazz du Québec. Parmi ceux-ci, le compositeur, batteur et percussionniste Thom Gossage s'élève, avec ce troisième album intitulé 5, comme une voix originale et nécessaire.

Ce musicien libre de toute convention propose à l'auditeur un voyage au cœur d'une musique intense et éminemment personnelle. Nul doute que le parcours n'est pas pour tout le monde, car la destination est inconnue. Mais chaque nouvelle écoute gratifiera celui ou celle qui s'y attardera. Pour vous situer, disons que Thom Gossage serait plus chez lui au Festival de musique actuelle de Victo qu'au Festijazz de Montréal. Les musiciens qui collaborent à l'aventure, les saxos Rémi Bolduc et Frank Lozano, le guitariste Steve Raegele et le contrebassiste Miles Perkin sont eux aussi des passionnés. Nécessairement.

Les neuf compositions originales de l'album sont toutes signées par Thom Gossage. Sa vaste expérience de musicien expérimental et ses nombreuses collaborations avec le monde de la danse contemporaine expliquent que cet homme ignore les codes, préférant la liberté de pensée et d'action. Le prix à payer pour faire ce qu'on aime est parfois bien élevé, mais le processus créatif n'est-il pas ce qui permet d'élever son niveau de conscience, sans pour autant élever son niveau de vie?

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