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Deux boursières reçoivent 106 000 $
pour leurs recherches en marketing
AMÉLIE T.-VINCENT
Deux étudiantes de la Faculté d'administration, Francine Rodier et Sophie
Saint-Pierre, ont reçu des bourses d'études totalisant 106 000 $ pour leurs
recherches en marketing. La doctorante Francine Rodier, qui a reçu une
bourse de 100 000 $, travaille à la construction d'un cadre d'analyse qui
permettra de mesurer la valeur, pour les consommateurs, du logo d'Aliments
du Québec. Quant à Sophie Saint-Pierre, étudiante à la maîtrise, elle a reçu
6000 $ pour se concentrer sur l'estimation des retombées des actions
d'Aliments du Québec auprès des producteurs et des transformateurs qui y
sont membres.
Les bourses proviennent d'Aliments du Québec, qui verse 83 000 $, ainsi
que de la Chaire Bombardier de gestion de la marque, qui attribue 23 000 $.
Sous la supervision des professeurs François Coderre et Caroline Boivin, les
étudiantes effectuent des recherches complémentaires en vue de doter
Aliments du Québec des outils nécessaires à la quantification de ses
retombées sur l'économie québécoise.
Aliments du Québec est un organisme voué à la promotion des produits
agroalimentaires québécois. Pour sa directrice générale Lyne Gagné, ces
recherches sont d'une grande pertinence. «Nous avons choisi la Chaire
Bombardier en raison de son indépendance à l'égard de l'industrie, de sa
neutralité et de la crédibilité des résultats qu'elle peut nous procurer.
Nous voulons connaître la valeur économique de notre logo et de nos actions,
et les résultats des recherches donneront des preuves tangibles pour
justifier, entre autres, les fonds publics qui nous sont accordés»,
dit-elle.
François Coderre rappelle que cette collaboration avec Aliments du Québec
s'inscrit dans l'un des domaines privilégiés par la Chaire Bombardier de
gestion de la marque, soit l'agroalimentaire. Les recherches correspondent
également au mandat de la chaire, qui est de favoriser le transfert des
connaissances de l'Université vers le privé. «Il s'agit pour nous de la
poursuite d'un partenariat avec cette organisation, qui a débuté il y a déjà
quatre ans. Aliments du Québec est un organisme crédible et reconnu auprès
du milieu, et nous sommes fiers de travailler avec eux», a affirmé le
professeur.
Francine Rodier est heureuse de pouvoir compter sur l'appui d'Aliments du
Québec et de la Chaire Bombardier pour mener ses recherches à terme. «Cette
bourse a été déterminante pour moi. Elle me permet de me consacrer
entièrement à ce projet. Je travaille pour une cause noble, et je suis fière
de m'y impliquer. Je crée de la connaissance scientifique, mais je travaille
également sur la résolution d'une problématique managériale réelle à
laquelle je contribue concrètement», a-t-elle souligné. Francine Rodier
remettra son rapport final en mai 2008.
La bourse reçue par Sophie Saint-Pierre lui a également été d'une grande
utilité. «Cette aide a été essentielle dans la poursuite de mes objectifs,
car elle m'a permis d'effectuer un retour aux études.» Dans son mémoire,
Sophie Saint-Pierre a quantifié les impacts économiques d'une association
entre une quarantaine d'entreprises et Aliments du Québec entre 2001
et 2004. Elle a déposé son mémoire le 23 novembre.
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