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Liaison, 7 décembre 2006

 

 
À la une du journal du 5 octobre 2000, Liaison présente trois participantes de la Marche mondiale des femmes : Carole Lebel, étudiante au doctorat, Suzanne Garon, professeure en service social, et France Jutras, professeure en pédagogie.

À la une du journal du 5 octobre 2000, Liaison présente trois participantes de la Marche mondiale des femmes : Carole Lebel, étudiante au doctorat, Suzanne Garon, professeure en service social, et France Jutras, professeure en pédagogie.

 


1992-2002

«Place aux femmes, place aux jeunes» – Sophie Vincent

Pour la première fois en 1991, une femme prend les rênes du journal. Sylvie Couture devient rédactrice en chef à titre intérimaire. L'année d'après, Hélène Goudreau obtient le poste et le conservera jusqu'en 1998. Elle se souvient d'une cadence de travail soutenue, mais aussi d'une équipe tissée serré : «Les lundis et mardis qui précédaient la sortie du journal, le monteur Richard Lareau et les réviseures Louise Ainslie ou Rachel Hébert et moi passions la soirée à monter, découper, relire, recorriger, déplacer les articles, recadrer les photos… Tout ça entrecoupé de fous rires, d'encouragements mutuels, de découragements. Ah! Quand on tuait la une et que notre journée se terminait à 22 h parce qu'il fallait refaire une grande partie du montage! Deux semaines plus tard, c'était à recommencer.»

À l'automne 1998, c'est au tour d'une jeune femme de 24 ans de succéder à Hélène Goudreau. Sophie Vincent se sent alors bien jeune au sein de l'équipe des communications. «L'Université traversait depuis une dizaine d'années une période de compressions budgétaires et les nouvelles embauches étaient gelées depuis belle lurette. La dernière vague de «jeunes» professionnels avait presque 40 ans, j'étais donc une exception dans le paysage, non seulement dans mon service, mais dans l'ensemble de l'Université», dit-elle.

«J'étais jeune, mais j'étais aussi une femme. À cette époque, le féminisme était pour moi, comme pour les autres filles de ma génération, un concept abstrait, vaguement dépassé. J'avais grandi en étant convaincue que les hommes et les femmes étaient égaux et qu'il suffisait de «vouloir» pour réaliser ses ambitions. Mes fonctions à Liaison allaient rapidement me prouver le contraire. À mon arrivée, j'ai couvert une cérémonie en l'honneur d'une dizaine de jeunes chercheurs qui avaient reçu d'importantes subventions. Sur une quarantaine de convives, nous n'étions que deux femmes dans une mer de babyboomers cravatés! Je crois bien que ce soir-là, j'ai découvert le féminisme… Heureusement, le visage de l'Université a beaucoup changé en peu de temps. Depuis 2002, de nouvelles vagues d'embauche ont fait de la place aux femmes, mais aussi aux jeunes.»

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