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Liaison, 7 décembre 2006

 

 

Comment ne pas s'insurger quand on retrouve cette petite phrase qui efface, en quelques mots, la moitié du genre humain : Le générique masculin englobe le féminin et il est utilisé sans aucune discrimination, dans le but d'alléger le texte. (…) Avant que le public de Liaison n'oublie le temps où le masculin était considéré comme générique ou comme neutre, l'équipe du journal a décidé d'offrir aux hommes un aperçu de ce que les femmes vivent encore à la lecture de milliers de publications occidentales. Messieurs, quelle meilleure occasion, pour vous faire goûter à cette médecine, que la semaine internationale des femmes? Voici donc un journal où, pour une fois au moins, le féminin l'emporte sur le masculin, systématiquement et sans malice (?)! Vous pourrez constater que l'expérience offre un mode de lecture étonnant. Les femmes et les hommes qui ont travaillé à cette éditon du journal en sont toutes conscientes! (…) Bref, vous voilà tous et toutes prévenues : Le générique féminin englobe le masculin et il est utilisé sans aucune discrimination, dans le but d'alléger le texte. (Extrait de Liaison – 9 mars 1989)

 


1987-1991

«D'abord les femmes» – Gilles Pelloille

À la rentrée de septembre 1987, Liaison passe du statut de bulletin à celui de journal. L'identité graphique est transformée et on trouve davantage d'articles orientés vers les gens qui font l'événement. De plus, le format et le mode de fabrication se modernisent. Toutes les étapes de production du journal sont effectuées à l'ordinateur, de la rédaction à la mise en pages. De format tabloïd et imprimé sur papier journal, Liaison voit son contenu rédactionnel augmenter de 30 %.

Cette époque est marquée par le débat sur la féminisation des titres professionnels. En mars 1989, Gilles Pelloille, rédacteur en chef d'alors, décide «de risquer une bravade». Profitant de la Journée mondiale des femmes, il publie un numéro où le féminin l'emporte sur le masculin tout au long du journal! «Le terme bravade que j'utilise peut vous paraître exagéré, mais dans le contexte de l'époque, c'était risqué. Et pas seulement parce que cette édition du journal couvrait aussi l'élection au rectorat. Les autres journaux universitaires naviguaient alors entre les formules boiteuses qui consistaient pour certains à mettre les femmes entre parenthèses, pour d'autres à les ignorer. Pour notre part, nous avions déjà adopté l'excellent compromis que proposait le ministère de l'Éducation de l'époque dans son document Ayons bon genre», raconte Gilles Pelloille.

«Pourtant, ce compromis soulevait encore des réactions à l'Université et le numéro spécial du 9 mars 1989 a fait culminer le débat durant quelques semaines, puis il semble l'avoir clos. Plus personne n'a ensuite critiqué la place faite aux femmes dans nos pages! Nous avons aussi vu disparaître des pages de nos collègues la fameuse phrase : Le générique masculin englobe le féminin et il est utilisé dans le but d'alléger le texte.»

Mais les temps changent, remarque Gilles Pelloille. La lutte du Groupe interfacultaire de rencontres des femmes professeures (GIRFUS) a ensuite été considérée par les jeunes générations comme un combat gagné et désormais inutile. Le GIRFUS est disparu dans les années 1990. «Dernièrement, une jeune collègue m'affirmait : Ça fait des textes bien trop lourds pour rien! Pourquoi répéter sans arrêt qu'il y a des étudiantes et des étudiants? On l'a prise, notre place! Est-ce bien sûr?»

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