1966-1970
«Un besoin de communiquer» – Léon Bédard
En décembre 1966, le bulletin Liaison sort des presses pour la première
fois. Il s'agit alors d'un hebdomadaire de quatre pages, sur une feuille de
11 pouces sur 17 pliée en deux, dont la publication est attendue. «Dire que
Liaison est une nécessité dans notre milieu est une lapalissade», écrit-on à
la une du premier numéro.
Son premier rédacteur en chef est Léon : «Mes souvenirs de la naissance
de Liaison sont multiples. D'abord, le très grand effort de l'administration
de l'Université de Sherbrooke de communiquer avec ses publics. La
transparence n'était pas encore un mot ni un concept à la mode. Pourtant,
ceux qui me demandaient de créer un journal – parlons plutôt d'un bulletin
d'information – me donnaient les moyens de parler à nos publics, de dire
l'Université. Ils me fournissaient du matériel en abondance.»
À cette époque, l'Université de Sherbrooke vivait une croissance soutenue
et rapide : «Dans la suite du temps, je me rappelle notamment les
manifestations entourant la création du CHUS et la visite de distingués
invités comme celle du Dr Robert Debré», raconte Léon Bédard.
«L'Université, j'en avais l'impression, innovait à plusieurs égards. Je
noterai entre autres les programmes coopératifs en administration et en
service social. J'ignorais, avant qu'on me le signale récemment, que j'avais
accouché de 81 numéros de Liaison. Il faut croire que le bébé a été bien
initié à la vie puisqu'il a considérablement grandi au cours des 40 dernières années!» dit Léon Bédard, qui fit ensuite carrière à la direction
des communications du Barreau du Québec.
En janvier 1969, Louis-Georges Simoneau – aujourd'hui décédé –
entreprend un mandat de 30 mois à la tête de Liaison. Un an plus tard, le
bulletin s'étoffe. Des numéros de six pages, puis de huit pages font leur
apparition. À la rentrée d'automne 1970, on note la présence du nouveau
symbole de l'Université à la une du bulletin à la place du blason.
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