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Liaison, 23 novembre 2006
États financiers 2005-2006
Le développement se poursuit mais un
réinvestissement universitaire est nécessaire
CAROLINE DUBOIS
Le conseil d'administration de l'Université de Sherbrooke a adopté les
états financiers de l'exercice 2005-2006 caractérisés notamment par une
forte croissance de l'effectif étudiant et des activités de recherche.
Malgré cette situation particulièrement favorable, l'Université présente
un déficit de 969 000 $. «Même avec une croissance de l'effectif étudiant
qui continue d'être la plus importante au Québec, l'absence de
réinvestissement universitaire au cours de l'année 2005-2006 a contraint
l'Université de Sherbrooke à enregistrer un déficit d'exercice, comme
c'est le cas aussi dans les autres universités québécoises», affirme Luce
Samoisette, rectrice adjointe et vice-rectrice à l'administration. «De
plus, le financement inéquitable de la formation universitaire en génie
continue de faire mal à plusieurs universités, notamment Sherbrooke. Le
réinvestissement annoncé à compter de 2006-2007 par le gouvernement du
Québec devrait toutefois aider l'Université à se rapprocher de l'équilibre
budgétaire.»
L'Université de Sherbrooke termine l'exercice 2005-2006 avec un déficit
de 969 000 $, portant le déficit accumulé à 12,7 M$, ce qui demeure une
situation enviable par rapport aux universités comparables.
«La croissance des revenus provient principalement de la forte
croissance de l'effectif étudiant qui se poursuit à l'Université de
Sherbrooke avec une hausse globale de 4,5 % en 2005-2006, qui atteint même
8,5 % au niveau de la maîtrise et du doctorat. Cette augmentation a permis
à l'Université d'assumer partiellement la hausse des coûts liés à
l'enseignement», explique Luce Samoisette. La recherche à l'Université de
Sherbrooke poursuit également son développement en 2005-2006 avec une
augmentation de 2 % des subventions et des contrats de recherche, qui
atteignent maintenant 72 M$, en plus de la recherche comptabilisée dans
les centres affiliés. «Les revenus associés aux activités de recherche de
la Faculté de génie ont connu la plus forte progression en 2005-2006, avec
une croissance de près de 50 %», signale Luce Samoisette.
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