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Liaison, 9 novembre 2006

Premiers stages coop en droit

Des étudiants se transforment en apprentis juristes

STÉPHANIE RAYMOND

Pour la toute première fois au Québec, 31 étudiantes et étudiants de 2e année en droit apprennent cet automne le métier de juriste au sein d'un cabinet, d'un ministère ou d'une entreprise, dans le cadre d'un stage coopératif. Une expérience extrêmement enrichissante pour leur carrière, en plus de les aider à financer leurs études.

C'est donc mission accomplie pour la Faculté de droit de l'UdeS, qui a instauré en 2005 le premier baccalauréat en droit en régime coopératif au Québec. Au total, 15 cabinets, dont un de notaire, accueillent 19 étudiantes et étudiants. On compte également sept étudiants au sein de ministères relevant du gouvernement provincial et cinq autres dans des contentieux d'entreprises. La plupart des stages, soit 18, se trouvent à Montréal. Les autres se partagent entre l'Estrie (six), Québec (cinq) et Trois-Rivières (deux).

Une expérience inestimable pour les étudiants

«J'apprécie chaque instant de mon stage, affirme Marie-Pier Baril, stagiaire au sein du cabinet Heenan Blaikie de Sherbrooke. Mes tâches sont diversifiées et stimulantes. J'ai la chance d'assister à des interrogatoires, à l'audition de diverses requêtes et même à des procès! De plus, n'étant pas attitrée à un avocat en particulier, je travaille dans plusieurs domaines du droit. J'ai vraiment l'impression que chaque journée contribue à ma formation. C'est une chance inestimable!»

Marc-André Russell, stagiaire chez McCarthy Tétrault de Montréal, abonde dans le même sens : «Je suis en milieu de stage depuis deux mois environ, et j'adore mon expérience. Mon travail consiste à effectuer des recherches législatives et de jurisprudence, à rédiger des opinions juridiques, à résumer des décisions, à assister des avocats dans leur travail (interrogatoires, rédaction et présentation d'une requête, etc.), et enfin, à apprivoiser l'anglais juridique.»

Cette expérience permet aussi aux étudiants de gagner en maturité, en plus de préparer leur avenir. «Je suis certaine que je trouverai une motivation différente pour l'étude au retour, poursuit Marie-Pier Baril. De plus, cela me permet de définir mes intérêts et de nourrir ma passion pour le droit!»

«Il s'agit d'une opportunité en or, ajoute Brigitte Plante, stagiaire à la Commission des normes du travail. En effectuant un stage, on apprivoise les facettes du métier et il est beaucoup plus facile de déterminer ce qu'on a envie de faire.»

Des employeurs satisfaits

Le cabinet McCarthy Tétrault de Montréal ne s'est pas contenté d'engager un stagiaire, mais bien deux. «Nous avons dans notre cabinet de très bons associés qui viennent de Sherbrooke. La Faculté de droit de l'Université de Sherbrooke est une bonne faculté dans une bonne université, explique Léna Taylor, directrice des programmes étudiants. Nous avons donc décidé d'engager deux stagiaires, qui remplissent surtout des mandats de recherche. Nous sommes vraiment satisfaits de leur travail; ce sont de très bons étudiants.» Aussi le cabinet répétera-t-il probablement l'expérience.

Son de cloche semblable à la Commission des normes du travail : «Nous sommes très satisfaits de l'expérience, et nous espérons garder notre étudiante (Brigitte Plante) pour les prochains stages, et même pour le stage du Barreau si elle le veut bien, affirme Caroline Gagnon. Nous lui confions surtout des mandats de recherche, et elle peut aller aux audiences des avocats, assister à la cour de pratique chaque semaine et suivre les mêmes formations que nos avocats. Il est certain que cette expérience contribuera à sa réussite universitaire.»

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