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Liaison, 9 novembre 2006

 

 

Les médecins militaires qui oeuvrent en zone de conflit doivent avoir les réflexes très aiguisés pour intervenir rapidement sur le terrain. Sept médecins de la force régulière de l'armée ont profité d'une journée de formation en compagnie de l'urgentologue Pierre Guérette, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Ils ont eu l'occasion de revoir certaines techniques utilisées en médecine d'urgence qu'ils pratiqueront en situation critique. Ces militaires doivent partir pour l'Afghanistan à l'été 2007.
Les médecins militaires qui oeuvrent en zone de conflit doivent avoir les réflexes très aiguisés pour intervenir rapidement sur le terrain. Sept médecins de la force régulière de l'armée ont profité d'une journée de formation en compagnie de l'urgentologue Pierre Guérette, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Ils ont eu l'occasion de revoir certaines techniques utilisées en médecine d'urgence qu'ils pratiqueront en situation critique. Ces militaires doivent partir pour l'Afghanistan à l'été 2007.

Photo : Robert Dumont

Le professeur Marcel Martin prône l'utilisation de la technologie vidéo pour aider les médecins à revoir leurs techniques.
Le professeur Marcel Martin prône l'utilisation
de la technologie vidéo pour aider les médecins
à revoir leurs techniques.

Photo : Robert Dumont

 


Des médecins militaires aiguisent leurs réflexes

MARIE-PIER TREMBLAY

Le 31 octobre, sept médecins des Forces armées canadiennes ont suivi une formation en compagnie de l'urgentologue Pierre Guérette au laboratoire d'anatomie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Au cours de cette journée, ils ont eu l'occasion de revoir certaines techniques utilisées en médecine d'urgence qu'ils pratiqueront en situation critique. Ces médecins feront partie d'un groupe de militaires partant pour l'Afghanistan l'été prochain.

Développé et organisé par le Centre de formation continue de la Faculté, le Programme d'acquisition et de maintien des compétences en mesure d'urgence est habituellement offert aux praticiens cliniques travaillant dans les urgences au Québec. Toutefois, pour le major Jocelyn Dodaro, l'un des médecins présents, c'est une chance pour eux d'avoir la possibilité de suivre cette formation avant de partir en mission. Il faut savoir que lorsque les médecins militaires sont au Canada, les occasions de pratiquer les interventions d'urgence se font rares. Il est essentiel pour eux de revoir certaines techniques qu'ils ne pratiquent pas au quotidien, afin de maintenir leurs habiletés et compétences. Le professeur Marcel Martin, chirurgien et chef médical du programme de soins critiques en traumatologie du CHUS, explique en quoi consiste cette révision : «Les 12 techniques enseignées sont les plus pratiquées dans les salles d'urgence. On retrouve, par exemple, l'intubation, la pose d'une voie veineuse ou d'un drain thoracique. Les participants voient chacune de ces techniques et ils sont invités à les mettre en pratique.»

Filmés durant la simulation, les participants peuvent par la suite visionner la vidéo et revoir les bonnes pratiques ainsi que corriger leurs erreurs. Pour Marcel Martin, la technologie utilisée lors de ces formations laisse entrevoir des possibilités encore plus grandes. Former à distance des médecins à certaines techniques de traumatologie est maintenant une réalité puisque cette même formation a déjà été dispensée à des médecins d'Edmundston par télémédecine. Dans un contexte où le manque de médecins en région se fait sentir, voilà une solution qui permettrait un transfert des connaissances extrêmement utile. En plus de former des médecins, il est même possible, voire probable, que cette technologie puisse permettre à un groupe de médecins de bénéficier de l'assistance en direct d'un traumatologue lors de cas d'urgence. Par exemple, ces mêmes militaires ayant suivi aujourd'hui la formation peuvent espérer recevoir les conseils d'un traumatologue québécois en direct à Kandahar.

Lorsqu'on demande au major Dodaro s'il a peur de partir en Afghanistan, il répond sans ambages que oui. Bien qu'il ait déjà fait partie d'une mission en Bosnie, la situation actuelle est différente et particulièrement dangereuse. Ils auront à traiter chaque semaine – voire chaque jour – plusieurs cas d'urgence liés à la guerre, et c'est pourquoi cette formation est si importante. En plus d'être une préparation technique, elle servira également à diminuer le niveau de stress : «Le niveau de stress sera toujours élevé, mais lorsque le moment arrivera, on pourra se concentrer sur les techniques qu'on aura pratiquées et ainsi sauver des vies», affirme le major Dodaro.

Cette collaboration entre la Faculté, le Centre de formation continue, le CHUS et les Forces armées est une première ici, mais existe ailleurs au Canada. Ce partenariat offre de nombreuses perspectives de collaboration nouvelles : «Nous sommes présentement en discussion afin d'étendre le programme de collaboration avec les Forces canadiennes», indique Alain Émond, directeur des opérations et du développement du Centre. Encore une fois, l'UdeS innove et peut compter sur des leaders et des partenaires de partout au pays pour contribuer à l'amélioration des soins de santé.

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