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Liaison, 9 novembre 2006

 

 

Pour les professeurs Claude Déry et Jean Roy, la plus grande différence se voit dans les yeux de leurs étudiantes et étudiants qui reviennent de stage.
Pour les professeurs Claude Déry et Jean Roy, la plus grande différence se voit dans les yeux de leurs étudiantes et étudiants qui reviennent de stage.

Photo : Roger Lafontaine
 

 

 


Des professeurs différents…

DOMINICK POISSON

Il y a 40 ans, en instaurant le régime coopératif dans ses programmes, l'Université de Sherbrooke révolutionnait d'une certaine manière le monde de l'éducation et changeait du même coup la couleur de ses professeurs. Récemment, le recteur le précisait dans le cahier spécial Découvrez nos stages distribué partout au Québec par l'UdeS : «Chez nous, tout est coloré par le régime coopératif : même nos professeurs sont différents!»

Aujourd'hui, nos étudiantes et étudiants coopératifs profitent d'une expérience réelle en milieu de travail et rapportent ce vécu dans leurs cours. Ainsi, plusieurs membres de notre personnel enseignant ont dû adapter en quelque sorte leurs méthodes d'enseignement.

Jean Roy, professeur au Département de marketing, admet que le régime coopératif a une influence certaine sur le travail et le quotidien des professeurs. «Ça nous pousse à nous mettre à jour et à offrir un enseignement branché sur la réalité du marché», affirme-t-il en précisant que c'est bon pour la pédagogie. En effet, les étudiantes et étudiants ont maintenant la chance de tâter le marché de l'emploi pendant leurs études et de parler en classe des cas vécus ou d'apporter des précisions notamment à la matière enseignée ou aux outils pédagogiques utilisés.

Jean Roy avoue également avoir constaté une différence marquante dès son arrivée comme professeur : «J'ai enseigné ailleurs à une clientèle étudiante non coop, mais ici, lorsqu'on présente un concept théorique, on peut demander à des étudiantes et étudiants de nous partager une expérience vécue en milieu de travail. Ça apporte du concret à notre matière.»

Même chose au Département de biologie, où le professeur Claude Déry confie que, malgré le fait qu'il ne se sente pas si différent, son département a tout de même modifié quelque peu ses programmes. «En sciences, on peut difficilement changer la base de notre enseignement puisque la théorie demeure la même. Par contre, on a dû adapter des choses, c'est sûr, comme retirer certains travaux pratiques en laboratoire puisque nos stagiaires acquièrent la formation dans leurs stages. Ça nous permet d'enseigner autre chose, d'aller encore plus loin dans la matière», affirme-t-il.

Des étudiantes et étudiants tout aussi différents

Si l'on qualifie notre personnel enseignant de «différent», on peut en dire autant de nos étudiantes et étudiants, semble-t-il. «Lorsque les étudiants arrivent de leur premier stage, la dynamique du groupe est différente. Ils ont les yeux brillants puisqu'ils ont vécu des expériences de travail intéressantes», dit le professeur Déry. «Ça leur permet aussi de réfléchir à leur plan de carrière. Ils savent davantage ce qu'ils aiment et n'aiment pas, en plus d'avoir maintenant des contacts pour dénicher un emploi», ajoute-t-il en précisant que même les personnes diplômées de programmes non coopératifs profitent de l'excellente réputation de nos stagiaires : «C'est une visibilité pour l'ensemble de nos diplômés.» Le professeur Roy constate ce même changement d'attitude lorsque sa classe revient de stage : «On voit clairement qu'ils reviennent plus sérieux, plus professionnels», confie-t-il.

Que notre personnel enseignant soit réellement différent ou pas, on ne peut nier que le régime coopératif laisse une trace importante dans leur vie professionnelle. Mais la plus belle et grande trace laissée derrière le régime coopératif demeure et demeurera sans contredit celle des multiples expériences vécues avec nos étudiantes et étudiants.

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