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Liaison, 26 octobre 2006

Accueillant comme nul hôte

JOSÉE BEAUDOIN

«Surtout, mets-en pas trop!» Ce sont les derniers mots que m'a lancés Benoît Poulin lorsque j'ai quitté son bureau. C'est le seul moment, en 90 minutes d'entrevue, où j'ai vraiment eu la certitude qu'il était sérieux. N'ayez crainte, Monsieur Poulin, je ne vous dépeindrai pas comme l'homme le plus serviable du campus, ni comme le boute-en-train le plus farceur en ville, ni comme le troubadour du calembour. Cela dit, vous avez bien fait de m'inviter à la sobriété, car pour vous décrire, j'admets que les superlatifs sont tentants.

Tout est dans le café

Au moment de fixer notre rencontre, il m'avait dit qu'il me recevrait avec un bon café, ce à quoi j'avais répondu : parfait, je le prends avec un lait. À mon arrivée, la cafetière ronronnait et mon lait m'attendait. Comme dix jours s'étaient écoulés depuis notre conversation téléphonique, j'étais impressionnée qu'il s'en soit rappelé. Quelques minutes plus tard, j'apercevais un mémo sur lequel était inscrit mon nom, l'heure de notre rendez-vous et la mention «café avec un lait». Voyez-là le souci du détail, la chaleur de l'accueil et le sens de l'organisation qui caractérisent l'agent d'administration de la section Congrès et événements.

On y vient et on y reste

Durant ses études collégiales en techniques policières, Benoît Poulin est entré à l'Université pour remplacer un agent de sécurité pendant un mois. Trente-quatre ans plus tard, il y est encore. «Je me suis accroché les pieds, et d'aplomb!» dit-il en riant. Au fil des années, il a agi comme agent de sécurité, comme enquêteur, comme commis aux affaires académiques à la Faculté de médecine et comme agent d'administration à la Régie des salles. À ce dernier titre, il était responsable de la réservation des locaux de l'ensemble des facultés, une tâche colossale qu'il a grandement contribué à informatiser. En 1998, lors de la création de la section Congrès et événements, sa connaissance des ressources du campus, son sens de la logistique et sa jovialité ont fait de lui la personne-ressource toute désignée pour épauler la clientèle et faire de chaque rassemblement un succès. Pierre Blanchette, son collègue et voisin de bureau, résume très bien l'essence du personnage : «C'est un gars qui sait où il va!»

De la signature de l'entente au retour sur l'événement, Benoît Poulin est très présent et il a son siège réservé au sein de chacun des comités organisateurs. Bien sûr que ça lui fait plaisir lorsqu'on salue sa bonne humeur proverbiale, son dévouement exceptionnel et sa capacité à résoudre les problèmes, mais sa plus grande fierté réside dans les liens qu'il a tissés et dans la confiance des gens qui reviennent annuellement. «Lorsque le Festival des harmonies et orchestres symphoniques du Québec est arrivé à l'Université en 1988, c'était un festival itinérant qui changeait de ville chaque année. Il y a 18 ans de cela et l'événement n'a jamais quitté Sherbrooke depuis.» Le coordonnateur du Festival, Jean-Marie Messier, apprécie tout ce que fait Benoît Poulin, voire tout ce qu'il fait sans y être obligé : «Il est toujours là sur le terrain à se relever les manches pour donner un coup de main. Durant le Festival, il peut me répéter dix fois par jour : N'hésite pas à m'appeler n'importe quand, même la nuit.» Outre sa disponibilité, c'est sa rapidité de réaction qui étonne. En cas de pépin, il ne cherche pas à qui la faute, il trouve des solutions. C'est d'ailleurs ce trait de personnalité qui a fait de lui un président syndical efficace et apprécié.

Monsieur Bricole

Avec son emploi du temps chargé, Benoît Poulin n'a pas le temps de compter sur son calendrier les jours qui le séparent de la retraite, mais la date officieuse est fixée au 1er juin 2008. Parmi ses projets, il entend parfaire ses talents de bricoleur, et surtout, mettre à profit tous ces outils sous-exploités qu'il a acquis au fil des années. «J'étais un grand adepte de Canadian Tire, de telle sorte que j'étais là, à 8 h, tous les samedis matin.» Pour le citer textuellement, j'ai laissé son verbe conjugué au passé. Toutefois, j'ai relevé dans son bureau au moins deux indices qui laissent présumer d'un engouement encore bien présent : la circulaire de la semaine et un jeu de cartes où le logo de la compagnie s'affiche en 54 copies.

Monsieur Beatles

Si son garage rime aujourd'hui avec bricolage, il fut l'antre jadis des groupes rock qu'il a formés et qui ont fait résonner les succès de CCR et des Beatles. D'ailleurs, plusieurs membres de la communauté universitaire ont pu apprécier ses talents de chanteur et de guitariste lors des fêtes du Nouvel An. Toujours musicien et mélomane, Benoît Poulin possède cinq guitares et travaille à la formation d'un nouveau groupe qui pourrait voir le jour bientôt. Même s'il n'a pas fait de la chanson son métier, il mériterait une musicographie d'une heure à la télé tellement ses anecdotes font rigoler. Malheureusement pour vous, lecteurs, les plus savoureuses sont frappées d'un avis de non-publication. Toutefois, si vous croisez Benoît Poulin, insistez juste un peu et vous devriez en savoir un pan. Il ne se fait pas prier longtemps lorsqu'il est question de faire rire les gens.

En terminant, Monsieur Poulin…

Si jamais l'un de vos événements requiert des fous rires en canne, j'ai une bande audio de 90 minutes pour vous depuis notre rencontre. On peut s'entendre pour pas trop cher… et j'accepte l'argent Canadian Tire.

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Photo de Benoît Poulin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo de Benoît Poulin

 

 

 

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