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Liaison, 26 octobre 2006


François Jutras et Lise Fafard, coordonnateurs de stages, nous témoignent de leur passion pour leur travail, un rôle privilégié qu'ils apprécient énormément.
François Jutras et Lise Fafard, coordonnateurs de stages,
nous témoignent de leur passion pour leur travail, un rôle
privilégié qu'ils apprécient énormément.

Coordonnatrices et coordonnateurs de stages

Une vie et un travail passionnants!

DOMINICK POISSON

L’Université de Sherbrooke se classe parmi les cinq premiers établissements d’enseignement supérieur en Amérique du Nord pour l’importance de son régime coopératif. Cette position enviable, elle l’obtient notamment grâce au nombre important de stagiaires disponibles, à la grande diversité de ses programmes offerts en régime coopératif et au nombre impressionnant de partenaires employeurs qui embauchent chaque année ses stagiaires. Mais une autre raison particulière fait que l’UdeS se démarque autant des autres institutions dans ce domaine : son équipe. À Sherbrooke, 41 personnes travaillent au Service des stages et du placement, dont 25 coordonnatrices et coordonnateurs de stages.

Pour les étudiantes, les étudiants et les employeurs, le régime coopératif est sans contredit une occasion privilégiée de vivre de multiples expériences enrichissantes. Pour les coordonnatrices et coordonnateurs de stages, c’est aussi toute une expérience de vie (et de travail!).

«C’est vraiment stimulant de participer à la formation de la relève! On les voit réellement évoluer, du premier au dernier stage», confie Lise Fafard, coordonnatrice de stages. En effet, son travail, comme celui de ses collègues, n’est pas seulement de dénicher des stages, mais également d’accompagner les stagiaires, de les écouter et de les conseiller. «Nous avons tous espoir de jouer un rôle déterminant dans leur développement. J’espère que j’aurai vraiment aidé mes stagiaires à devenir des diplômés professionnels et que grâce à mon travail, ils seront mieux outillés pour affronter la compétition du marché du travail», ajoute-elle.

Entre les rêves et les réalités

Pour la grande majorité des stagiaires, les stages coopératifs sont une première occasion d’obtenir un vrai travail professionnel. C’est loin d’être le cas pour l’équipe de coordonnatrices et coordonnateurs. En effet, ces personnes sont toutes diplômées dans le domaine relié à leur travail ou encore dans un domaine complémentaire. Elles possèdent également une vaste expérience pratique et bien entendu une volonté profonde de partager leur vécu avec la clientèle étudiante.

«Il faut assurément aimer travailler avec les étudiants. Ce n’est pas toujours facile. Il faut parfois ramener leurs rêves et leurs ambitions à la réalité et du même coup leur faire accepter qu’ils sont en apprentissage, et bien souvent sans expérience», explique François Jutras, coordonnateur de stages. «C’est aussi un défi constant avec les employeurs. Il faut développer un réseau important et maintenir une relation d’affaires impeccable avec eux. Et une fois cette relation bien établie, les stagiaires en sortent gagnants, tout comme les employeurs et l’Université», conclut-il.

Un rôle déterminant

Les coordonnatrices et coordonnateurs ont tout un rôle à jouer au sein du Service des stages et du placement. En plus d’avoir à maintenir une relation irréprochable avec les partenaires actuels, ils doivent dénicher des stages intéressants. Ils accompagnent également les employeurs dans leur recrutement et les aident à profiter pleinement de toute cette expérience passée avec notre jeune relève.

Bien entendu, ils travaillent aussi avec les étudiantes et étudiants. En fait, leur relation avec eux commence dès la première session. Ils leur expliquent alors le fonctionnement du régime coopératif, les aident à se préparer pour les entrevues et le stage et s’assurent finalement qu’ils tirent profit de leur expérience en entreprise. Ils les visitent même dans leur milieu de stage pour s’assurer du bon déroulement et renforcer du même coup la relation avec l’employeur. Il ne faut pas oublier non plus que, parfois, ils doivent en quelque sorte agir comme «coachs» ou même comme «psychologues». Malgré tout, ces 25 coordonnatrices et coordonnateurs vous diront que leur profession, c’est réellement un travail passionnant, une vie passionnante!

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