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Liaison, 14 septembre 2006

My Fair Lady : féroce caricature

MARIE FERLAND

La critique est unanime. Les billets pour les supplémentaires montréalaises se sont vendus comme des petits pains... My Fair Lady est un succès! À votre tour de savourer cette comédie musicale, le mercredi 27 septembre, au Centre culturel de l'Université de Sherbrooke.

Oui, 50 ans après sa création, My Fair Lady continue d'émouvoir et de divertir. Jouée pour la première fois sur Broadway, en 1956, cette comédie musicale d'Alan Jay Lerner est une adaptation de la pièce de George Bernard, Pygmalion. En 1964, l'œuvre fut reprise au cinéma et plusieurs cinéphiles se souviendront du long métrage de George Cukor, mettant notamment en vedette la grande Audrey Hepburn. Aujourd'hui, c'est Denise Filiatrault qui signe la mise en scène de ce joyeux chef-d'œuvre dont les airs resteront dans votre cœur longtemps après la représentation.

Tout commence lorsque la marchande de fleurs Eliza Doolitle, aspirant à un emploi mieux rémunéré, décide de suivre des leçons de phonétique avec le professeur Higgins, spécialiste en dialectes de l'époque victorienne. Ce dernier conclura un pari avec un collègue : en quelques mois, il transformera cette bouquetière en grande dame de la société londonienne. Capricieuse et entêtée, la jeune femme donnera du fil à retordre au professeur, mais finira par maîtriser les bonnes manières suffisamment pour être introduite dans l'aristocratie.

Le charme opère

Certains ont déjà pu constater la puissance de la voix de Catherine Sénart (cette fille de chanteuse d'opéra) dans le cadre de son rôle dans Barbe-Bleue, une production jeunesse du Petit Théâtre de Sherbrooke. Elle incarne ici une charmante Eliza Doolitle, époustouflante autant sur le plan du jeu que du chant. Les autres membres de la distribution brûlent eux aussi les planches, que l'on pense notamment à Benoît Gouin dans le rôle du professeur Higgins, à Pierre Collin dans celui du Colonel Pickering ou encore à Lise Roy dans le rôle de Mrs. Higgins, l'aristocrate mère du professeur.

My Fair Lady, on le sait, repose sur la prononciation et sur le langage, caractérisant ici les différents rangs sociaux. Traduite et adaptée par Yves Morin, la version québécoise de la pièce insiste sur le français international, versus le joual. Bien que l'œuvre originale se déroule à Londres, l'oreille se familiarise à ce choix et le charme opère totalement.

Laissez-vous porter par cette comédie musicale proposant une caricature féroce des conventions tout en démontrant à quel point les différences de classes sont plus sociales que psychologiques.

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