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Liaison, 14 septembre 2006
Qui sont les meilleurs diplômés?
ROBIN RENAUD
L'ambiance était bon enfant et le ton à la blague lorsque les doyennes et
doyens se sont livrés à une surenchère de fierté à l'endroit de leurs
diplômés, au début du cérémonial d'investiture.
Pour présenter à la foule leurs finissants, ils n'ont pas hésité à
recourir aux arguments les plus loufoques afin de prouver la valeur de leurs
étudiantes et étudiants. Au terme de chacune des présentations des facultés,
leurs finissants respectifs manifestaient bruyamment tour à tour pour
démontrer leur solidarité et leur dynamisme. Pour ce faire, ils étaient
encouragés par des échassiers aux costumes colorés qui animaient le
parterre.
C'est le doyen de la Faculté d'administration, Roger Noël, qui le premier
a présenté ses ouailles, disant qu'elles étaient la fierté de leur faculté.
Daniel Proulx, doyen de la Faculté de droit, a ensuite servi aux autres
diplômés la mise en garde suivante : «Attention! Vous ne savez jamais quand,
au cours de votre vie, vous aurez besoin d'un bon avocat!» Quant à Paul
Deshaies, doyen de la Faculté d'éducation physique et sportive, il a relancé
la balle à un autre groupe de diplômés : «J'ai le regret d'annoncer aux
diplômés de la Faculté de médecine qu'ils auront moins de travail au cours
des prochaines années, puisque nos diplômés interviendront pour améliorer
l'adoption de saines habitudes de vie dans la population!»
Réjean Hébert, doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la
santé, a choisi de répliquer à son homologue de droit : «Même les avocats
auront besoin un jour ou l'autre d'une infirmière ou d'un médecin!»
Céline Garant, doyenne de la Faculté d'éducation, a défendu que ses
diplômées et diplômés étaient certes les mieux éduqués, tandis que Lynda
Bellalite, doyenne des Lettres et sciences humaines, a rappelé que ses
étudiantes et étudiants sont parmi les plus engagés et les plus militants.
Si Gérard Lachiver, doyen de la Faculté de génie, a vanté ses «petits
génies», Donald Thomas, doyen des Sciences, a argué que «nos diplômés ont la
responsabilité de chercher, de trouver et souvent d'expliquer la science à
notre société». Enfin, Marc Dumas, doyen de la Faculté de théologie,
d'éthique et de philosophie, a rappelé l'adage selon lequel «dans les petits
pots, les meilleurs onguents», avant de conclure que ses finissants
développaient la matière la plus importante : la matière grise.
Bref, cet épisode de la cérémonie principale a permis aux différents
groupes de se faire connaître dans une joute amicale qui a plu au public et
qui en a déridé plusieurs. De plus, malgré le ton badin des échanges,
l'exercice a mis en lumière l'interaction des professionnels de toutes les
disciplines dans notre société.
Avec la collaboration de Sophie
Vincent
Devant la rose des vents en fond de scène, le président du Réseau,
Michel Clair, a parlé aux diplômés de l'importance de garder des liens
avec leur alma mater, peu importe où ils évolueront.
Photo : Christian Landry
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Quatre Médailles de la gouverneure générale du Canada ont été remises
lors de la cérémonie principale dont celle d'argent à Geneviève
Meunier, du baccalauréat en géographie (cette photo). Trois Médailles
d'or ont été décernées aux lauréats suivants : Charles-Philippe
Lamarche, maîtrise en génie civil, Myrthô Ouellette, maîtrise en
histoire, et Louise Brabant, doctorat en philosophie. La ministre
Monique Gagnon-Tremblay applaudit la lauréate.
Photo Martin Blache |
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