21e congrès de l'American Association for Artificial Intelligence
Le robot Spartacus de l'UdeS remporte 5 prix
L'équipe du Laboratoire de robotique mobile et de systèmes intelligents
de l'Université de Sherbrooke (LABORIUS) s'est particulièrement distinguée
en raflant cinq prix durant le congrès annuel de l'American Association for
Artificial Intelligence, qui se déroulait en juillet à Boston.
Devant les plus éminents chercheurs et chercheuses du domaine de
l'intelligence artificielle, le professeur François Michaud, du Département
de génie électrique et de génie informatique, a démontré les prouesses du
robot Spartacus. «En plus de valoriser l'expertise de l'Université de
Sherbrooke, cette 15e compétition internationale en robotique
nous permet de valider nos travaux à l'extérieur du laboratoire et d'obtenir
des données expérimentales critiques pour poursuivre nos recherches»,
affirme le professeur.
Spartacus a volé la vedette en obtenant le 1er prix dans la
catégorie Interaction ouverte ainsi que le 1er prix dans trois
des sept sous-catégories : Apprentissage percepteur par enseignement humain,
Perception, raisonnement et action ainsi que Attention partagée, lieu de
travail commun, détection absorbée. Non seulement le robot a-t-il mérité
tous ces prix, mais il a également remporté le Prix du public.
Spartacus a été conçu pour être un assistant de recherche afin d'étudier
les interactions entre l'humain et les robots dans nos milieux de vie. Il
regroupe, sur une même plate-forme, un nombre inégalé de capacités
intelligentes. En plus d'entendre, d'écouter, de voir, de se localiser et de
naviguer, le robot peut recevoir des requêtes de personnes, planifier ses
tâches et se rendre à proximité d'une prise électrique afin d'être prêt à se
recharger.
Doter un robot de la capacité de remplir toutes ces tâches, qui peuvent
sembler simples et banales pour les humains, a représenté un défi
technologique de taille pour François Michaud et son équipe. «Spartacus
arrive à attendre, à écouter, à diriger son attention vers un interlocuteur
et à le repérer dans son environnement. Petit à petit, il évolue pour
devenir un assistant utile dans nos activités quotidiennes», soutient le
professeur Michaud.
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