Liaison, 15 juin 2006
Budget de fonctionnement 2006-2007
Exercer notre leadership de façon responsable
Le Conseil d'administration de l'Université de Sherbrooke a adopté le
31 mai le Budget de fonctionnement 2006-2007 qui prévoit des revenus de
267,7 M$ et des dépenses de 274,8 M$. «Pour la première fois depuis de
nombreuses années, explique Luce Samoisette, rectrice adjointe et
vice-rectrice à l'administration, l'Université doit se résoudre à
présenter un budget de fonctionnement déficitaire, comme le font toutes
les universités québécoises.» Malgré l'absence du réinvestissement promis
par le gouvernement, «nous devons préserver notre mission d'enseignement
supérieur et de recherche qui est capitale pour assurer l'avenir des
nouvelles générations. Par ailleurs, la position de l'Université reste des
plus enviables au Québec, avec sa réputation et son pouvoir d'attraction
en hausse prodigieuse, son effectif étudiant toujours en forte croissance,
de même que la faible importance relative de son déficit accumulé»,
affirme le recteur Bruno-Marie Béchard.
Augmentation de l'effectif étudiant
Les revenus prévus de 267,7 M$ sont en hausse de quelque 5,8 % par
rapport à 2005-2006. La hausse de ces revenus au budget provient
principalement de l'augmentation de l'effectif étudiant, notamment aux
cycles supérieurs.
Le Budget de fonctionnement 2006-2007 prévoit une subvention de
fonctionnement du gouvernement du Québec de 173,6 M$, en hausse de 6,6 M$
par rapport à 2005-2006 en raison de la croissance de l'effectif étudiant;
une subvention fédérale pour les frais indirects de la recherche de
5,8 M$; ainsi qu'une contribution de 1,8 M$ de la Fondation de
l'Université de Sherbrooke pour soutenir des projets majeurs.
Manques à gagner du gouvernement provincial
«Ces hausses de revenus permettent de limiter l'ampleur du déficit
d'exercice en compensant partiellement l'absence du réinvestissement
gouvernemental provincial promis, ajoute Luce Samoisette. Il faut dire
également que le gouvernement du Québec n'assume pas les frais d'intérêts
sur les retards à verser ses subventions. Enfin, le financement incomplet
de la politique salariale gouvernementale ne couvre pas entièrement la
hausse des coûts de système pour le personnel de l'Université. Ces manques
à gagner réduisent considérablement toute marge de manœuvre financière, et
ce, malgré les efforts majeurs de rationalisation effectués par l'ensemble
des facultés et services.»
Le Budget de fonctionnement 2006-2007 permet donc à l'Université de
Sherbrooke de continuer à exercer le leadership qu'elle a déployé grâce à
la mobilisation de toute la communauté universitaire dans le sens du
Plan d'action stratégique 2001-2005, effort majeur de développement
rendu possible par la première phase du réinvestissement gouvernemental
dans les universités québécoises de 2000 à 2003.
«Face aux défis de notre société, la seconde phase de ce
réinvestissement universitaire, promise pour 2003, ne pourra être retardée
davantage sans avoir des conséquences très lourdes et irréversibles pour
l'avenir du Québec et pour l'ensemble de notre société», conclut Luce
Samoisette.
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